Quand je suis sortie de l’hôpital, j’étais en fauteuil roulant et j’ai beaucoup souffert pendant la rééducation.

Je n’avais plus de seins car ils avaient été carbonisés. Il ne me restait que la pointe d’un sein, l’autre n’avait plus la chair, il y avait un trou à la place du sein qui me faisait très mal. Un an et demi plus tard, Jésus a mis cette chair, ce ne sont pas les médecins.

Je n’avais plus mes règles parce que mes ovaires avaient été carbonisés. Jésus m’a fait cadeau d’une petite fille malgré l’état de mes ovaires. J’ai même pu allaiter mon bébé.

Ce qu’il y a de plus beau dans tout cela, et je vous demande pardon parce qu’il n’y a pas de mots humains pour le décrire. Lorsque j’ai été frappé par la foudre, je me suis retrouvé dans un amour, dans une paix, dans un bonheur, j’étais libéré du temps et de l’espace, j’étais dans une plénitude de bonheur indescriptible. Il y avait comme un soleil, brillant, éclatant, d’un blanc indescriptible. De cette lumière, des torrents d’amour vivants se déversaient…