Le député des Yvelines s’oppose à la proposition de loi de "délit d'entrave numérique à l'IVG", qui est examinée jeudi 1er décembre devant l'Assemblée nationale.
Après un échec au Sénat et son adoption par la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale le 23 novembre, l’amendement au « délit d’entrave à l’IVG » qui l’étend aux sites Internet, arrive devant l’Assemblée nationale. Le texte soutenu par Laurence Rossignol, ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes, est examiné jeudi en procédure accélérée.
L’avortement ? « Une obsession du gouvernement »
Jean-Frédéric Poisson, député des Yvelines et président du Parti chrétien démocrate (PCD) a déposé contre ce texte un amendement de suppression « au nom de la liberté d’expression ». Il publie une tribune dans laquelle il dénonce une « obsession du gouvernement » à l’égard de l’avortement. Il liste les mesures passées, comme la fin de la notion de « situation détresse » requise pour une IVG et la fin du délai de réflexion d’une semaine. La loi envisagée, interdisant « toute pression psychologique et morale » à travers l’information diffusée sur internet, reviendrait en pratique à punir quiconque proposerait une alternative à l’avortement. Le député des Yvelines accuse par conséquent : « En interdisant la diffusion d’une pluralité d’informations, les auteurs de cette proposition de loi méprisent la femme en l’empêchant d’exercer son libre arbitre ». D’exception tolérée au droit à la vie, l’avortement est devenu un objectif à atteindre, que rien ne doit entraver, pas même la liberté d’expression.
SYLVAIN DORIENT - Aleteia
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