Marthe Robin, cette petite paysanne de la Galaure (40km de Valence) a traversé le XXème siècle (1902-1981).
Dès son plus jeune âge elle prie sans cesse la Sainte Vierge, elle aime Dieu et Le rencontre avec amour dans les Sacrements.
Puis, Marthe à 16 ans (1928) entre dans la maladie qui sont des préparations de Dieu. Pour l’aider à traverser ces souffrances intolérables (elle souffrait de la tête de façon ininterrompue ; elle ne mangeait pas, elle était paralysée d’un côté et ses yeux ne pouvaient supporter la lumière), la Sainte Vierge va lui apparaître en 1921.
Et petit à petit, Marthe va accepter et faire le choix de la croix que Jésus lui propose. Bien sûr, cette acceptation a été graduelle.
Elle vivra une crucifixion pendant plus de 50 ans, revivant la Passion du Christ chaque vendredi, ne mangeant plus que l'Eucharistie, ne buvant plus, ne dormant plus. Elle fut vraiment "la petite crucifiée d'amour".
Prière de Marthe Robin :
Seigneur mon Dieu, que nourrie chaque jour de votre Corps Sacré,
inondée de votre Sang Rédempteur, enrichie de votre Sainte Ame,
submergée de votre Divinité, je n’aime, je ne désire, je ne cherche, je ne veuille, je ne goûte que Vous.
Que mon cœur et tout mon être soupirent et ne tendent que vers Vous,
que je sois toute vôtre et tout occupée de Vous Seul ;
que je demeure perpétuellement avec Vous, en Vous,
unie à Vous pour être consommée tout entière
dans la fournaise ardente de votre divin Cœur,
filialement unie au Cœur Immaculé de ma Maman chérie
par qui je veux vous glorifier, vous louer, vous servir,
vous obéir à jamais. Ainsi soit-il.
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Le 19 septembre 1846, 16 ans après les apparitions mariales de la rue du Bac à Paris et 12 ans avant les fameuses apparitions de Marie à Lourdes, Notre Sainte Mère apparut, à environ trois heures de l’après midi, en plein soleil, sur une montagne de 2000m dans les Alpes françaises et à quelques kilomètres du village de La Salette-Fallavaux, pleurant, à deux jeunes bergers. Marie parla aux enfants, Mélanie Calvat de quinze ans et Maximin Giraud de onze ans, de beaucoup de choses qui faisaient souffrir son Fils. Les deux jeunes étaient très ignorants. Ils virent une « belle dame » dans une lumière resplendissante, habillée d’un costume étrange. Elle parla alternativement en français et en patois. Elle les chargea de transmettre un message à tout son peuple.
Maximin après une vie errante et malheureuse, revint à Corps, son village natal, et mourut solitaire le 1er mars 1875. Mélanie termina sa vie, pas moins aventureuse, à Altamura, en Italie le 15 décembre 1904.
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Le Laus est à peine à 80 km de la Salette. Le village de Saint Etienne d'Avançon fait partie, actuellement du diocèse de Gap. A l'époque des apparitions, il appartenait au diocèse d'Embrun.
Les guerres de Religion, au 16ème siècle entre catholiques et protestants calvinistes laissent inutilisables 120 des 190 églises du diocèse de Gap.
Le « siècle de Marie » s’achève vers 1660, lorsque les jansénistes commencent à critiquer les « abus » de la dévotion. C’est alors que commencent une série d’apparitions de Notre-Dame et simultanément les premières critiques restrictives à l’endroit de pèlerinages, tant de la part de l’autorité ecclésiastique que du pouvoir royal.
Ces apparitions au Laus, par leur durée et leur spiritualité, apparaissent comme une réponse au jansénisme. Le jansénisme, rigoriste, sévère envers les pécheurs, hostile à la communion fréquente et aux pèlerinages, se voit opposer, par des apparitions mariales, une religion plus miséricordieuse, où l’Eucharistie est exaltée, où les pécheurs sont appelés à la conversion et au pèlerinage.
De 1664 à 1718, la Sainte Vierge apparait à une bergère illettrée, Benoîte Rencurel. La Mère de Dieu demande alors la construction d'un Sanctuaire au Laus, annonçant que beaucoup viendraient s'y convertir. La Vierge Marie voulait que soit construit un édifice à offrir aux hommes, où ceux-ci pourraient changer leur cœur pour mieux aller à son Fils, le Christ.
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