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Neuvaine au Coeur-Immaculé de Marie

Neuvaine du Cœur Immaculé de Marie

Neuf jours avant le lendemain de la solennité du Sacré Cœur de Jésus (Fête du Cœur Immaculé de Marie)

Introduction

Le "Cœur immaculé de Marie" est célébré le samedi de la troisième semaine après la Pentecôte. La dévotion au Cœur immaculé de Marie est fondée sur la théologie mariale de saint Bernard, les révélations privées à sainte Gertrude et à sainte Mechtilde, les visions de sainte Marguerite-Marie Alacoque au XVIIème siècle. Elle fut largement répandue par saint Jean Eudes.

Au XIXème siècle, l'ordre des Augustins puis le diocèse de Rome en célèbrent la fête. Et finalement, la fête entre dans le calendrier liturgique universel.
Après les apparitions de Fatima (1917), la dévotion au cœur immaculé de Marie augmente partout dans le monde. Le pape Pie XII institue une autre fête en 1954, celle de Marie Reine, (initialement prévue le 31 mai puis déplacée par Paul VI au 22 août), en ordonnant que "ce jour-là, on renouvelle la consécration du genre humain au Cœur Immaculé de la Bienheureuse Vierge Marie."

Que cette neuvaine au Cœur Immaculé de Marie nous rende notre douce Maman Céleste plus proche de chacun de nous. Pour que nous puissions prendre l’habitude de nous entretenir avec elle et tout lui confier.

Prières quotidiennes
Au Nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Amen. Je crois en Dieu

Je serai à l’égard d’Israël comme une rosée (Os 14,6), disait le Seigneur par un prophète, en parlant du peuple chéri : les coups de la justice du Seigneur pourraient-ils nous atteindre, vous ayant pour rempart, ô vous qui êtes sa Mère ! Et n’avons-nous pas en vous le gage des plus abondantes bénédictions ?

Cœur Immaculé de Marie, pleine d'amour pour Dieu et l'humanité, et de la compassion pour les pécheurs, je me consacre entièrement à vous. Je vous confie le salut de mon âme. Que mon cœur soit toujours uni au vôtre, afin que je puisse haïr le péché, aimer Dieu et mon prochain, pour gagner la vie éternelle avec ceux que j'aime.

Médiatrice de toutes grâces et Mère de Miséricorde, souvenez-vous du trésor infini que votre divin Fils a mérité par sa souffrance et qu’il vous a confié pour nous, vos enfants. Rempli de confiance en votre cœur maternel, et pour le bien du Sacré-Cœur de Jésus, obtenez-moi la grâce que je demande: [Indiquer votre demande...].

Chère maman, si ce que je demande ne devait pas être conforme à la volonté de Dieu, priez pour que je puisse recevoir ce qui sera plus avantageux pour mon âme. Puis-je connaître la bonté de votre intercession auprès de Jésus au cours de la vie et à l'heure de ma mort?
Vous êtes après Dieu toute notre espérance ; c’est à vous que nous avons recours dans nos tentations, nos maladies, nos dangers, nos afflictions, nos entreprises, dans toutes nos nécessités ; justes et pécheurs, grands et petits, savants et ignorants, tous nous allons à vous ; ne cessez point d’attirer sur nous les bienfaits du Seigneur ; faites-y descendre la rosée de la grâce, qu’elle convertisse les pécheurs, qu’elle donne de la vigueur aux tièdes, qu’elle fasse croître et persévérer les justes.

Sainte Mère de Dieu, l’Eglise célèbre la mémoire de votre glorieuse Assomption, et remercie le ciel de la gloire et des honneurs qu’il vous a prodigués grâce à vos incomparables vertus. C’est bien aujourd’hui que « toutes les nations doivent vous appeler bienheureuse, parce que le Seigneur a fait en vous de grandes choses » (Lc 1, 48-49), et qu’il est convenable de vous saluer avec l’ange : « Pleine de grâces et bénie entre toutes les femmes » (Lc, 1,28).

Laissez-nous donc, ô Marie, unir nos hommages à ceux de l’Eglise ; acceptez notre amour avec le sien, et comme elle, permettez-nous de nous jeter avec confiance à vos pieds, et de vous adresser nos demandes et nos prières.
O Vierge glorieuse, notre bonne patronne ! Animez-nous tous du zèle de notre sanctification, et du désir d’imiter vos vertus ; soutenez-nous dans les tentations, consolez-nous dans nos peines ; ne cessez de veiller sur nous, pour détourner de dessus nos têtes les châtiments du Seigneur, et écarter de nous les dangers du salut ; assistez-nous enfin à l’heure de notre mort, et soyez notre avocate auprès du juge éternel, afin qu’après vous avoir honorée sur la terre, nous puissions aller chanter vos louanges dans le ciel. Ainsi soit-il.

Premier jour de la neuvaine - Mort de la Sainte Vierge

Sg 1,3 : « Les âmes des justes sont dans la main de Dieu, et le tourment de la mort ne les touchera point. »

C’est à Marie que convient pleinement cet oracle de l’Esprit Saint : Dans Marie, il règne un accord que le péché n’a jamais troublé ; et sa mort est en conséquence de sa naissance toute pure et de sa vie sans tache ; elle a accompli sa haute destinée avec une perfection sublime ; sa vie a été un acte continuel de charité ; et son âme sainte est passée dans le ciel pour y jouir éternellement des délices de l’amour divin.

Depuis l’Ascension de son adorable Fils, elle n’avait cessé de soupirer après le moment qui devait la réunir à lui ; les langueurs de l’épouse des cantiques en l’absence de l’époux, les souhaits ardents que les patriarches et les prophètes avaient de voir le Messie, et les désirs embrasés de tous les saints de la nouvelle loi pour Dieu et pour le ciel, ne sont que de faibles images de ceux de cette véritable Israélite, de l’épouse du Saint-Esprit, de la Mère de Jésus- Christ !

O Marie ! Maintenant que vous régnez dans la vraie Jérusalem, ô vous qui avez si bien compris et la grandeur du ciel, et la petitesse de la terre, la plénitude de l’amour de Dieu et le vide de l’amour des créatures, obtenez-moi de comprendre enfin que ma destinée sur la terre est de vivre dans l’amour de Dieu, et d’y mourir pour l’aimer à jamais.

Fais, ô notre sainte Patronne ! Que mes regards se portent sans cesse vers le ciel ; que s’ils retombent sur la terre, ce ne soit que pour la considérer, comme les Israélites exilés considéraient Babylone. Ne me laissez pas avilir mon cœur, oublier ma patrie et redouter l’instant qui doit m’y porter.

Il est dit de la femme forte qu’« elle rira au dernier jour » (Pr 31,35). Que je puisse, ô Marie ! Par votre intercession, éprouver comme vous la vérité de ces paroles, et passer de la paix des justes à la joie éternelle des saints !

O Marie, intercède pour tous les agonisants. Assiste chacun de nous à l'heure de notre mort. Que tous se souviennent de ta bonté, de l'infinie miséricorde de notre Père des Cieux. Que tous se souviennent que toutes les fautes, si graves soient-elles, peuvent être pardonnées si l'on éprouve le repentir, car l'Amour de Dieu est plus grand que les plus grands péchés. Quand arrivera ma dernière heure sur cette terre d'exil, où que ce soit, sois là O Marie.

Prières quotidiennes

Deuxième jour de la neuvaine - Assomption de la Sainte Vierge


Ps 15,10 : « Vous ne permettrez pas que votre saint éprouve la corruption. »

Si pour honorer la sainteté sur la terre, Dieu permet quelquefois que les corps des saints soient préservés de la corruption durant les siècles, que ne devait-il pas à la sainteté de Marie, dont la chair très pure a servi à la formation de l’agneau sans tache ? La mère de celui qui « est la résurrection et la vie » (Jn 11,25), pouvait-elle rester sous l’empire de la mort ?

Cette arche sainte, après avoir erré longtemps dans le désert, et sous des tentes pauvres, est introduite avec pompe dans la vraie Jérusalem, et reçue dans les tabernacles éternels: le prophète Elie, comme son précurseur, avait tracé sa route céleste avec son char de feu.
O Vierge triomphante ! Tracez-nous la nôtre, et tendez-nous la main ; ne nous laissez pas arrêter aux satisfactions basses et terrestres auxquelles notre misérable nature nous porte sans cesse ; ô vous qui, par un privilège spécial, ne vous êtes jamais ressentie de la chute d’Adam, secourez-nous dans la faiblesse qu’elle nous a laissée !

C’est après avoir écrasé la tête du séducteur d’Eve, que vous avez été enlevée au ciel ; et ce n’est qu’après l’avoir foulé aux pieds que nous pouvons y être admis. C’est de votre main, très sainte Patronne, que nous attendons la palme de la victoire. C’est vous qui nous réveillerez au tombeau au jour de la résurrection générale, pour que nos corps entrent aussi en possession de la gloire éternelle.

Mère de miséricorde, daignez avoir pitié de ceux qui sont ensevelis dans le péché, et qui dorment dans sa corruption ; éveillez-les dès ce jour, afin que nous puissions tous ensemble, joignant nos acclamations à celles des esprits bienheureux, célébrer éternellement dans le ciel votre triomphe et vos grandeurs.

Marie, Sainte Marie, Fille tant aimée du Père Créateur tout-puissant ; Mère de Jésus, mon Sauveur, le Fils de Dieu ; Epouse fidèle de l'Esprit Saint. Marie élevée au Ciel en corps et âme, partageant la Gloire de ton Fils auprès du Père Eternel. Marie, Reine des Anges et des Saints, Reine du Ciel et de la Terre, Marie, Mère de Jésus, Mère de l'Eglise du Christ, ma Mère, devant toi je m'incline, je te loue et t'acclame : « Sainte Marie, Mère de Dieu.

Prières quotidiennes

Troisième jour de la neuvaine - Couronnement de la Sainte Vierge

Pr 11,16 : « La femme modeste sera élevée en gloire. »

Jésus dit : « L’œil humain ne peut fixer le soleil, tandis qu’il peut regarder la lune. L’œil de l’âme ne peut fixer la perfection de Dieu telle qu’elle est. Mais il peut regarder la perfection de Marie.
Marie est comme la lune par rapport au soleil. Elle en est éclairée et elle réfléchit sur vous la lumière qui l’a éclairée, mais en l’adoucissant de ces vapeurs mystiques qui la rendent supportable à votre nature limitée. C’est pour cela que, depuis des siècles, je la propose comme modèle à vous tous que j’ai voulus pour frères, justement en Marie.

ElleestlaMère.Quelledouceurpourlesenfantsquederegarder lamère!Jevousl’aidonnéepourcela, pour que vous puissiez avoir une douce Majesté dont la splendeur vous ravisse, mais sans vous éblouir. C’est seulement à des âmes spéciales, que j’ai choisies pour des raisons sans appel, que je me suis montré dans tout mon éclat de Dieu Homme, d’intelligence et de perfection absolue. Mais avec ce don, j’ai dû leur en faire un autre qui les rende capables de supporter ma connaissance sans en être anéanties.

Tandis que Marie, vous pouvez tous la regarder. Non pas parce qu’elle est semblable à vous. Oh ! Non ! Sa pureté est si haute que moi, son Fils, la traite avec vénération. Sa perfection est telle que le Paradis tout entier s’incline devant son trône sur lequel descendent l’éternel sourire et l’éternelle splendeur de Notre Trinité. Mais cette splendeur, qui l’imprègne et la divinise plus que toute autre créature, est tamisée par la blancheur éclatante des voiles de sa chair immaculée, de sorte qu’elle rayonne comme une étoile, recueillant toute la lumière de Dieu et la diffusant telle une douce luminosité sur tous les êtres.

Et puis elle est éternellement votre Mère. Et de la mère, elle possède la pitié qui excuse, qui intercède, qui forme patiemment. Grande est la joie de Marie lorsqu’elle peut dire à celui qui l’aime : « Aime mon Fils » ; grande est ma joie lorsque je peux dire à celui qui m’aime : « Aime ma Mère ». Et très grande est notre joie lorsque nous voyons l’un d’entre vous qui, se détachant de mes pieds, va à Marie, ou un autre qui, se détachant du sein de Marie, vient à moi. Car la Mère se réjouit de donner au Fils d’autres personnes remplies d’amour pou lui, et le Fils se réjouit de voir sa Mère aimée par d’autres. Notre gloire ne cherche pas à écraser, mais se complète dans la gloire de l’autre. » (Cahiers de Maria Valtorta, 1943, p.107)

C’est par une grande distinction pour Marie, que le Seigneur lui a donné pour partage en ce monde l’abaissement et la pauvreté : les grandeurs humaines étaient trop petites pour la Mère de Dieu, l’élévation de la terre trop basse pour la Reine du ciel. Il faut être grand pour obtenir les honneurs de la terre ; être petit est un titre pour avoir ceux du ciel ; plus on s’abaisse, plus on acquiert de faveurs célestes et de droits aux plus brillantes couronnes. Marie entrant parfaitement dans les vues de Dieu, s’est humiliée très profondément ; aussi il a relevé la bassesse de sa servante (Lc 1,48), par un privilège unique et le plus glorieux qui fût jamais, la faisant mère du Sauveur.

O Vierge dont l’humilité égale la grandeur et le mérite ! Présentez-vous au Roi des rois qui range des étoiles pour former votre diadème. Mais sur votre trône souvenez-vous de moi, dont l’orgueil surpasse la misère.
Courageuse Judith, donnez-moi la force d’abattre ce tyran qui me ferme les voies du ciel. Ne m’abandonnez pas à la séduction de la gloire de ce monde qui me ravirait celle de l’éternité ; inspirez-moi des sentiments conformes à ceux qui vous animaient sur cette terre.

Vierge Marie, ce qu'Il désire, tu le désires ardemment. Ce qu’Il demande, tu le Lui accordes entièrement, immédiatement, sans restriction, sans hésitation, généreusement, de tout ton cœur et de toute ton âme. Le Seigneur est avec toi, le Seigneur est en toi et demeurera toujours en toi car tu es et sera toujours uniquement à Lui. Il t'a accompagnée tout au long de ta vie terrestre. Il t'a appelée à vivre avec Lui en corps et en âme dans sa Gloire pour l'Eternité.

Prières quotidiennes

Quatrième jour de la neuvaine - Marie, Reine des Patriarches et des Prophètes

« Elle recevra des louanges parmi la multitude des élus, et sera bénie de ceux qui sont bénis de Dieu. »

(Si 24,4)

Comme les justes d’Israël, Marie avait souvent conjuré les cieux de se changer en une douce rosée (Is 45,8), et avait appelé de tous ses vœux le désiré des collines éternelles. Sa charité plus grande lui faisait souhaiter la venue du Messie bien plus ardemment encore et d’une manière plus parfaite que tous les patriarches et les prophètes. Sa foi et sa sagesse ont surpassé celle de Sara, de Rebecca et de toutes les saintes femmes qui l’avaient précédée. La grande foi même d’Abraham n’a point égalé la sienne : s’il attendit une nombreuse postérité d’un fils qu’il allait immoler, Marie crut pleinement aux paroles de l’ange qui lui annonçait que vierge elle serait mère du Messie, et elle ne laissa jamais de le reconnaître dans un enfant faible et persécuté, dans un homme semblable aux autres hommes mais mourant sur une croix.

« Vous êtes bienheureuse, Marie, d’avoir cru » (Lc 1,45), car de grandes choses ont été accomplies en vous.
O Reine des croyants, maîtresse de la foi ! Enseignez-nous, à nous qui vous sommes spécialement confiés, une foi vive semblable à la vôtre ; éclairez tant d’aveugles qui s’obstinent à méconnaître Jésus et sa doctrine. Affermissez les chancelants, préservez-nous de l’erreur ; soyez notre soutien dans les épreuves, notre flambeau dans les ténèbres ; conduisez-nous, très Sainte Patronne, à la claire vision de ce que nous aurons cru, et à la possession de ce que nous aurons espéré.

Marie, Jésus nous a confiés à toi, sa Mère, et a fait de toi notre Mère. Par la désobéissance et l'orgueil du premier homme, le péché et la mort sont entrés dans le monde. Par Jésus ton Fils, O Marie, le péché et la mort ont été vaincus. Au prix de son Sang, Il nous a rendu la Vie et a tout accompli pour la Gloire de son Père. Tous les enfants d'Eve sont pécheurs, mais Jésus est venu en ce monde pour les sauver et te les a confiés.

Prières quotidiennes

Cinquième jour de la neuvaine - Marie, Reine des Martyrs

Ps 93,19 : « Vos consolations ont rempli de joie mon âme à proportion du grand nombre de douleurs qui

ont pénétré mon cœur ».

La plus belle palme du martyre était bien due à Marie, quoiqu’elle n’ait pas, comme les saints martyrs, perdu la vie pour confesser Jésus-Christ ; mais, mère du chef des martyrs, elle a vu ses tourments, ses opprobres ; elle l’a vu mourir, et un glaive l’a immolée elle-même intérieurement.

Les disciples abandonnèrent le Sauveur quand ils le virent aller au supplice. Mais Marie, cette femme forte, le suit au Calvaire. Elle y recueille avec ses derniers soupirs la palme glorieuse des confesseurs de la foi.

O Reine des martyrs, Mère plus généreuse encore que cette mère dont il est parlé au livre des Macchabées (2 M 7,20) ! Encouragez vos enfants à être fidèles à la foi de Jésus-Christ. Encouragez-nous à tout souffrir plutôt que de l’abandonner ; aidez-nous à subir avec résignation les peines multipliées qui font de la vie un lent martyre ; soutenez-nous partout dans le combat des passions, et faites que nous nous souvenions incessamment que la mesure de nos jouissances éternelles sera proportionnée à celle de nos douleurs bien endurées.

Aidez-nous encore, ô tendre Mère ! A l’heure de la consommation de notre martyre, afin que nous puissions être admis dans l’assemblée sainte de tous ceux qui auront souffert pour l’amour et dans l’amour de Jésus-Christ.

Prières quotidiennes

Sixième jour de la neuvaine - Marie, Femme eucharistique

Jésus dit : « Pour obtenir les véritables fruits de l’Eucharistie, il ne faut pas la considérer comme un épisode qui se répète à des moments plus ou moins éloignés, mais en faire la pensée de base de sa vie. VivreenpensantàMoiEucharistiequim’apprêteàvenir ouquisuisenvous,faisantdecetterencontreun présent continu qui dure aussi longtemps que dure votre vie. Ne pas vous séparer de moi dans votre esprit, œuvrer dans le rayon qui jaillit de l’Eucharistie, ne jamais sortir de son orbite comme des planètes qui tournent autour du soleil et vivent grâce à lui.

En cela aussi je te propose Marie comme modèle. Son union avec moi doit être le modèle de ton union avec moi. La vie de Marie, ma Mère, fut entièrement eucharistique.
Si Eucharistie signifie communion, Marie vécut eucharistiquement pendant presque toute sa vie. Car j’étais en ma Mère avant d’être au monde comme homme. Et je ne cessai point d’être en elle lorsque je ne fus plus de ce monde comme homme. Nous ne sommes plus séparés du moment où l’obéissance fut sanctifiée jusqu’à la hauteur de Dieu et où je devins chair dans son sein si pur que les anges, en comparaison, le sont moins, si saint qu’aucun ciboire pour m’accueillir n’est tel.

Seulement dans le sein de Dieu y a-t-il une sainteté plus parfaite que celle de Marie. Elle est, après le Dieu Unique en Trois Personnes, la Sainte des saints.
Nous ne sommes jamais séparés. Elle aspirait à moi, avec toute la force de son cœur virginal et immaculé, en attendant le Messie qui avait été promis. Communion très pure de désir qui m’attirait des profondeurs du ciel. Communion encore plus vive du moment de la bienheureuse Annonciation jusqu’à l’heure de ma mort sur la croix.

Nos esprits étaient toujours unis par l’amour. Communion d’amour très intense et d’immense douleur pendant mon martyre et aux jours de ma sépulture. Communion eucharistique après la glorieuse Résurrection et l’Ascension, jusqu’à l’Assomption qui fut l’éternelle union de la Mère et du Fils divin.
Marie fut l’âme eucharistique parfaite. Elle savait retenir son Dieu par un amour ardent, une pureté super angélique, une adoration continue. Comment aurais-je pu me séparer de ce cœur qui vivait de moi ? Je restais même après la consommation des espèces.

Les paroles que je dis à ma Mère pendant les trente-trois ans où je fus son fils sur la terre ne sont rien comparées aux entretiens que Je-Eucharistie eut avec Elle-ciboire. Mais ces paroles-là sont trop divines et trop pures pour qu’esprit humain puisse les connaître et bouche humaine les répéter. Dans le temple de Jérusalem, seul le prêtre entrait dans le Saint des Saints où se trouvait l’Arche du Seigneur. Mais dans le temple de la Jérusalem céleste, moi seul, Dieu, j’entre et connais les secrets de l’Arche très sainte qu’est Marie, ma Mère. »

(Maria Valtorta, cahiers 1943, p.90)

Tu es, Sainte Marie, toute puissante sur le Cœur de Dieu. Ta prière est toujours écoutée avec bienveillance et exaucée car elle monte vers le Père avec tant de pureté, d'ardeur et toujours pour le bien de toutes les âmes qu'il faut amener au Seigneur. Marie, Corédemptrice, Marie Médiatrice de toutes les grâces, prie pour moi pauvre pécheur

Prières quotidiennes

Septième jour de la neuvaine - Marie, Refuge des pécheurs


Lm 3,57 : « Vous vous êtes approchés de moi aux jours où je vous ai invoqué ; vous avez dit : Ne craignez point.»

Ces paroles d’espérance que le prophète Jérémie met dans la bouche des habitants de Jérusalem après sa désolation, les pécheurs peuvent se les appliquer lorsqu’après la ruine de leurs âmes ils recourent à la Sainte Vierge, qui pour n’avoir jamais péché, n’en n’est pas moins disposée à les recevoir avec bonté.

Mère du Dieu de miséricorde mort pour les péchés du monde, elle est aussi la mère des pécheurs ; le Sauveur lui a confié le soin de les recueillir, comme un soin digne de son cœur très charitable.

Consolatrice des affligés, elle se plaît surtout à essuyer les larmes du repentir, ou plutôt elle les fait couler plus abondamment, et leur donne de la douceur par l’espérance. Dieu dont la miséricorde est infinie, ne rejette aucun pécheur ; mais ceux qui lui sont présentés par sa sainte Mère doivent être plutôt pardonnés.

Si le prodigue de l’Evangile hésita avant de retourner à la maison paternelle, sans doute il n’avait point sa mère.

O refuge des pécheurs ! Je me jette entre vos bras, misérable prodigue, qui me suis plus ou moins éloigné de la maison du Père céleste, et j’ai dissipé les biens de la grâce ; daignez me présenter à lui, m’obtenir une nouvelle robe d’innocence, me faire renouveler avec lui l’alliance de mon baptême. Que la réception de l’agneau sans tache soit le festin qui solennise mon retour pour jamais ; que le ciel se réjouisse à mon sujet, et que je puisse par votre intercession y faire une fête éternelle.

O Marie, ma Mère, avec l'ange Gabriel, ta cousine Elisabeth, laissez-moi vous dire chaque jour : « Je vous salue Marie, pleine de Grâce ». Je veux vous écouter et vous ressembler, je veux vous aimer et vous dire MERCI. Voilà ma main, serrez-la bien fort dans la vôtre. Gardez-moi tout contre vous. Marchez avec moi sur le chemin de la Vie pour que je ne m'égare pas et que j'aille où Jésus m'attend. Gardez-moi dans le refuge de votre Cœur Immaculé.

Prières quotidiennes

Huitième jour de la neuvaine - Marie, Reine des Vierges

Pr 31,29 : « Beaucoup de filles ont amassé des richesses, mais vous les avez toutes surpassées. »

Tandis que la stérilité était une opprobre en Israël, Marie embrasse pour jamais la virginité; elle est la première qui « oublie son peuple et la maison de son père » (Ps 44,11) pour gagner le cœur du Roi des rois, qui, pour prix de son sacrifice, la rend sa fille bien-aimée, l’épouse du Saint- Esprit, la mère de son divin Fils.

Comment mieux exprimer la beauté de cette fleur de Jesse qu’en disant que « l’esprit du Seigneur s’y est reposé » (Is 11, 1-2) ! Dieu trois fois saint s’incarnant en Marie, fait tout l’éloge de son incomparable pureté; elle doit être la première à la suite de l’Agneau, et placée bien haut au- dessus de toutes les vierges, elle qui eût préféré la virginité à la maternité divine, si vierge elle n’avait pu être Mère du Fils de Dieu.

O Reine des vierges, qui avez offert au Seigneur un si beau sacrifice en vous consacrant tout à lui ; si je ne peux imiter votre dévouement de la même manière, faites que du moins je pratique la chasteté selon mon état ; inspirez-moi une vive horreur du vice contraire, arrachez à l’esprit impur tant de malheureuses victimes de cette passion. Mère de la persévérance, assurez-la aux vierges dans leur saint état, et prenez soin de l’innocence de la jeunesse.

O Vierge très chaste ! Obtenez-moi la grâce de résister à la chair, de conserver mon cœur pur, afin que je puisse voir Dieu, et être associé aux anges, aux vierges et à tous les saints.

Marie, vous avez été conçue sans péché. Vous êtes restée Immaculée, sans la moindre souillure.
Marie, Mère de Jésus, chef d'œuvre de la création, la plus belle, la plus délicate, la plus odorante fleur du Paradis.

Pleine de Grâce, refuge sûr, inviolé, inviolable, préparé et attendant de devenir « le Tabernacle vivant du Fils de Dieu ». Cette Grâce, vous l'employez maintenant pour aider tous les enfants de la terre.

Prières quotidiennes

Neuvième jour de la neuvaine - Marie, Reine de tous les saints

Si 24,3 : « Elle sera élevée au milieu de son peuple, et elle sera admirée dans l’assemblée de tous les saints. »

Jésus dit : « Si l’Eucharistie est le cœur de Dieu, Marie est le ciboire de ce cœur.
Regarde ma Mère, l’éternel ciboire vivant dans lequel descendit le Pain qui vient du Ciel. Quiconque veut me trouver, mais me trouver dans la plénitude de mes qualités, doit chercher ma Majesté, ma Puissance, ma Divinité dans la douceur, dans la pureté, dans la charité de Marie. C’est elle qui fait de son cœur le ciboire pour le cœur de son Dieu et du vôtre.
Le corps du Seigneur s’est fait chair dans le sein de Marie, et c’est ma Mère qui vous l’offre avec le sourire, comme si Elle vous offrait son petit Enfant bien-aimé déposé dans le berceau de son cœur maternel très pur. C’est une joie pour Marie dans le Ciel que de vous donner son petit, son Seigneur. Avec le Fils, elle vous donne son cœur sans tache, ce cœur qui a aimé et souffert à un degré infini.
L’on croit généralement que ma Mère n’a souffert que moralement. C’est faux. La Mère des mortels a connu tout genre de souffrance. Non parce qu’elle l’avait mérité – elle était immaculée et elle ne portait pas en elle l’hérédité douloureuse d’Adam – mais parce, étant co-Rédemptrice et Mère de tout le genre humain, elle devait consommer le sacrifice jusqu’au fond et sous toutes ses formes.
C’est pourquoi elle subit, en tant que femme, les inévitables souffrances de la femme qui conçoit un enfant : elle souffrit les fatigues de la chair alourdie par mon poids, elle souffrit en me donnant le jour, elle souffrit pendant la fuite hâtive, elle souffrit du manque de nourriture, du froid, de la chaleur, de la soif, de la faim, de la fatigue, de la pauvreté. Pourquoi n’aurait-elle pas souffert si moi, Fils de Dieu, fut soumis aux souffrances propres à l’humanité?
Marie et moi avons fait des misères de la nature humaine autant de poids de rédemption pour vous. Encore maintenant, ma Mère souffre quand elle vous voit rebelles à moi, sourds à la grâce. La sainteté ne signifie pas exclusion de la douleur, mais au contraire, imposition de la douleur.
Remercie donc Marie, qui me donne à toi avec un sourire de Mère, pour toute la douleur que lui a value d’être ma Mère. Vous ne pensez jamais à dire « merci » à Marie dans le sein de laquelle je devins chair ! Cette chair que maintenant je vous donne pour vous nourrir à la vie éternelle ».
(Cahiers de Maria Valtorta 1943, 23 juin, p.96)

O Mère de la sainteté, qui avez donné tant d’âmes à Jésus-Christ ! Obtenez-moi d’être vivement touché de vos exemples, de ceux des saints, et de tendre de toutes mes forces à les imiter. Faites-moi considérer ma vocation au christianisme comme une obligation à la sainteté, et venez à mon aide tous les instants de ma vie, pour me les faire tous sanctifier. Reine des saints, faites-moi marcher sur vos traces, afin que je puisse vous admirer éternellement dans l’assemblée de tous les saints.

Marie, Mère de Jésus, notre Mère, priez pour nous, maintenant, afin que les hommes se réveillent, vous entendent, vous répondent et vous fassent confiance. Priez pour nous maintenant, afin que les âmes viennent vers vous qui allez les conduire à Jésus.
O Mère, maintenant faites luire la Lumière pour nous montrer la voie du salut.

Prières quotidiennes

Prières au Cœur Immaculé de Marie

- O Marie, Reine toute miséricordieuse, je viens vous offrir mes prières et mes sacrifices aux intentions des âmes qui souffrent dans le purgatoire : Mère toute compatissante, dont le Cœur douloureux et immaculé est le refuge des pécheurs, vous pouvez adoucir leurs souffrances, vous pouvez éteindre les flammes qui les dévorent, vous pouvez réduire le temps de leur purification, et leur ouvrir les portes du Ciel. Usez donc, je vous en supplie, de votre pouvoir en leur faveur, et tout particulièrement en faveur des âmes les plus délaissées. Vierge qu’on n’invoque jamais en vain, nous vous recommandons aussi tous les pécheurs qui sont en ce moment à l’agonie : obtenez à leurs cœurs ces grâces de conversion et de repentir qui les arracheront pour toujours aux liens du péché et les feront quitter cette terre portés par la divine charité.

Et nous-mêmes, en cet instant où « maintenant » et « l’heure de notre mort » ne seront plus qu’un, nous vous demandons d’être à nos côtés pour nous assister, nous fortifier et nous défendre contre les ultimes assauts de l’ennemi. Soyez là pour recevoir notre âme : qu’elle soit présentée à Jésus par vos mains maternelles, qu’elle entende de Lui des paroles de miséricorde et de paix, et qu’elle soit introduite par vous dans le Royaume de l’Amour éternel. Ainsi soit-il.

- Refuge maternel, ô Reine de l’univers et Médiatrice entre Dieu et les hommes, Mère d’amour, de douleur et de miséricorde, consolation et refuge de tous nos espoirs, bien qu’ayant le cœur brisé par tant de mépris et d’outrages, Vous daignez encore nous être propice. Obtenez pour nous, fils indignes et ingrats, nous Vous en prions avec une grande foi et une filiale confiance, la grâce d’être délivrés du péché qui tue les âmes et conduit le monde à la ruine.

- O clémente et miséricordieuse Mère, nous reconnaissons avoir couronné d’épines Votre divin Fils, Jésus, notre Rédempteur, et avoir déchiré par d’innombrables blessures Votre tendre Cœur. De ce fait, nous avons mérité les fléaux de la Justice divine; mais maintenant, repentants, nous invoquons Votre protection et Votre aide en nous réfugiant dans Votre Cœur maternel, seul abri dans le tourbillon qui ravage le monde. Avec la prière pour notre propre salut, acceptez avec bienveillance notre fervente supplique de réparation pour les nombreuses offenses, que commettent à toutes les heures du jour et de la nuit tant de fils ingrats, afin que, éclairés et attirés par Votre maternel amour, ils puissent trouver eux aussi, refuge et salut.

- O Marie, Reine du ciel et de la terre, Mère de Dieu, notre Mère et notre Médiatrice, Vous qui êtes toute-puissante auprès de Dieu et qui voulez notre salut, en cette heure triste et sombre qui submerge cette misérable humanité tourmentée, parmi les forces croissantes et menaçantes du mal, faites descendre, nous Vous en prions avec toute notre foi, la lumière de Votre amour maternel sur le monde entier et, en particulier, dans les cœurs infidèles et endurcis par le péché, afin que tous unis comme en un seul cœur dans la foi et dans l’amour du divin Cœur de Jésus, nous puissions chanter sur toute la terre le triomphe de Votre maternelle Miséricorde. Ainsi soit-il.