Sanctuaire Notre-Dame de Bechouate

L’histoire ne s’arrête pas à Pontmain en Mayenne (France-53) ! Aujourd’hui au Liban, à Béchouate, Notre-Dame de Pontmain fait parler d’Elle !

Si de nombreux fidèles s’étant rendus dans la Mayenne ont fait état de grâces reçues à l’occasion de pèlerinages, Notre-Dame de Pontmain réalise aujourd’hui encore des prodiges.
En effet, une statue représentant la Sainte Vierge telle qu’Elle est apparue à Pontmain en 1871, s’anime et opère des guérisons miraculeuses au Sanctuaire de Notre-Dame de Béchouate situé à Deir El-Ahmar, à une centaine de kilomètres de Beyrouth.
Le soir du 21 août 2004, le jeune Mohammed Hawadi, jordanien de confession musulmane, pénètre dans le Sanctuaire accompagné de son père. En arrivant à hauteur de la statue de Notre-Dame de Pontmain, il se met, sans en prendre réellement conscience, à dire la prière suivante : “ Salut à Toi, Vierge Marie, Reine du monde, de la paix et de l’amour. Des vieillards, des femmes et des enfants tombent de par le monde. Instaure la paix, l’amour et la liberté sur la face de la terre, O Reine du monde. ”

Cette prière spontanée, presqu’inconsciente, est récitée alors que la statue de Marie commence à se mouvoir sous les yeux de l’enfant. La représentation de Notre-Dame de Pontmain cligne des paupières et ses pupilles se déplacent horizontalement puis verticalement, “ comme pour évoquer le signe de croix ” déclarent les témoins de ce phénomène surnaturel. Ce soir là, ainsi pendant les jours suivants, de nombreux fidèles constatent que la statue exsude une huile odorante.

Cet évènement va immédiatement attirer des dizaines de milliers de pèlerins de tout le Liban mais aussi des pays voisins. Le Sanctuaire ne désemplit pas, de jour comme de nuit.
Le père Fady Bassil est un homme du terroir, un homme pieux et pratique. Assisté d’un autre prêtre, le père Elie Akoury, et sous la direction de l’évêque Mgr Mounged el-Hachem, son bon sens et ses dons administratifs ne sont pas de trop pour mettre de l’ordre dans toute cette invasion. Des milliers de fidèles, descendant de bus climatisés, submergent tous les jours le sanctuaire et la paroisse, sans lui laisser le temps de respirer. Dans l’après-midi, la foule marque un temps de pause et la chapelle est plus accessible. Mais les huit messes quotidiennes célébrées désormais à Béchouate sont indispensables pour servir les fidèles. La dernière messe est célébrée à 22 heures, et la procession autour de l’église est suivie par plus de 500 fidèles. Pour éviter la chaleur de la journée et la foule, des pèlerins viennent sur place dès minuit. Le père Bassil a pu compter jusqu’à huit cars arrivant sur place à cette heure tardive... sinon très matinale. En cours d’avant-midi, il est impossible de s’y recueillir tant la foule est dense.
Encouragé par le patriarche maronite et par le nonce apostolique, qui a visité les lieux incognito, un extraordinaire effort d’organisation a été déployé pour conduire la foule à la prière. Cet effort a réussi et les confessions se multiplient dans la grande église. C’est un signe qui ne trompe pas. La hiérarchie religieuse reste prudente quant à l’authenticité du phénomène, comme de coutume.