Onzième des douze enfants d'une famille Croate, Bogdan Mandic est né dans la région des Bouches de Kotor (aujourd'hui dans le Monténégro). Il souhaite dès son enfance, devenir prêtre et intégrer la communauté des Frères mineurs capucins pour travailler à la réunification des chrétiens d'Orient et d'Occident.
En novembre 1882 c'est un adolescent frêle, de petite taille, pâle, souffrant de problèmes d'élocution mais résolu que son père amène au couvent des Frères mineurs capucins d'Udine. Il revêt l'habit et prend le nom de Frère Léopold.Il est ordonné prêtre le 20 septembre 1890.
En 1897, il est nommé supérieur du couvent des Frères mineurs capucins de Zara, en Dalmatie, où il commence immédiatement sa mission en allant accueillir les étrangers qui arrivent par la mer, et leur parle de la Foi chrétienne en général et de la religion catholique en particulier. Dès 1906 il est à Padoue où il finira sa vie.
En 1915, l'Italie déclare la guerre à son ancien allié, l'Autriche-Hongrie et la Vénétie devient un champ de bataille. Sujet autrichien, le père Léopold est considéré comme prisonnier de guerre et interné dans la région de Naples. Il ne revient à Padoue qu'en 1919.
À Padoue, le Père Léopold Mandic est particulièrement apprécié pour son rôle de confesseur, apostolat qu'il accomplit avec bienveillance, amour du prochain, et foi profonde. Il admet alors que ce n'était ni le prêche, ni la mission vers l'Orient qui lui avait été demandés dans sa vocation. Une personne à laquelle il venait de donner l'absolution lui aurait dit : « Père, Jésus m'a ordonné de vous dire ceci: Votre Orient, c'est chacune des âmes que vous assistez ici par la confession », tandis que lui-même reconnaissait que : « Puisque Dieu ne m'a pas accordé le don de la parole pour prêcher, je veux me consacrer à lui ramener les âmes par le sacrement de pénitence». Il confessait jusqu'à 15 heures par jour, c'était sa vie comme il disait lui-même ; il était toujours disponible, toujours souriant et patient. Il remerciait les fidèles de leur présence et de leur confiance, et était un conseiller spirituel compréhensif et patient. Il confessait aussi les prêtres et parmi eux le futur pape Jean-Paul Ier.
Durant l'hiver 1941, le père Léopold qui souffrait déjà de l'estomac vit son état empirer. Le 30 juillet 1942, il reçut l'extrême onction, et il s'éteignit en disant les paroles du Salve Regina.
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