18 avril 2024 : La porte de notre cœur est toujours ouverte à la Miséricorde

Osée 10,12 : « Semez selon la justice, moissonnez selon la miséricorde, Défrichez-vous un champ nouveau ! Il est temps de chercher l'Éternel, Jusqu'à ce qu'il vienne, et répande pour vous la justice. »

Psaume 112,5 : « Heureux l'homme qui exerce la miséricorde et qui prête. Qui règle ses actions d'après la justice. »

Le Jubilé s’achève et la Porte Sainte se ferme. Mais la porte de la miséricorde de notre cœur demeure toujours grande ouverte. Nous avons appris que Dieu se penche sur nous (Os 11,4) pour que nous puissions, nous aussi, l’imiter et nous pencher sur nos frères.

La nostalgie de beaucoup du retour à la maison du Père, qui attend leur venue, est suscitée aussi par des témoins sincères et généreux de la tendresse divine. La Porte Sainte que nous avons franchie en cette Année jubilaire nous a placés sur le chemin de la charité que nous sommes appelés à parcourir chaque jour avec fidélité et dans la joie.  C’est la route de la miséricorde qui permet de rencontrer de nombreux frères et sœurs qui tendent la main pour que quelqu’un puisse la saisir afin de cheminer ensemble. 

Vouloir être proche du Christ exige de se faire proche des frères, car rien ne plait davantage au Père qu’un geste concret de miséricorde. Par sa nature même, la miséricorde se fait visible et tangible à travers une action concrète et dynamique. Une fois qu’on en a fait l’expérience en vérité, on ne peut plus retourner en arrière : elle grandit sans cesse et transforme la vie. C’est une authentique et nouvelle création qui crée un cœur nouveau, capable d’aimer pleinement, et qui purifie le regard afin qu’il reconnaisse les besoins les plus cachés.

La miséricorde renouvelle et libère car elle est la rencontre de deux cœurs : celui de Dieu qui vient à la rencontre de celui de l’homme.  Celui-ci est réchauffé, et celui-là le guérit : le cœur de pierre est transformé en cœur de chair (Ez 36,26), capable d’aimer malgré son péché. C’est ici que l’on prend conscience d’être vraiment une « créature nouvelle » (Ga 6,15) : je suis aimé, donc j’existe ; je suis pardonné, donc je renais à une vie nouvelle ; il m’a été fait miséricorde, donc je deviens instrument de miséricorde. (Extraits de la lettre apostolique du pape François, Misericordia et miseria)

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