16 décembre 2022 : L’Avent est l’attente de l’Incarnation

Isaïe 45 8 : « Que les cieux envoient leur rosée » !  Que la terre s’entr’ouve et nous donne le Sauveur ».

Dès le lendemain du péché de nos premiers parents, Dieu a commencé à révéler le mystère de l’Incarnation. Le salut ne pouvait se réaliser dès le péché originel commis, car il était convenable, nous dit saint Thomas, dans la Somme (III I 5),  que les hommes, qui avaient péché par orgueil  – vous serez comme des dieux – fassent l’expérience un peu prolongée de leur faiblesse et de l’étendue de leur misère et soient ainsi mis dans l’obligation de reconnaître le besoin impérieux d’un Sauveur, d’un Rédempteur et puissent ainsi aspirer de toutes leurs fibres à cette venue précieuse.

Le temps passa. C’est alors que Dieu fait une promesse. Il assure  aux Patriarches, Abraham, Isaac et Jacob que c’est de leur race que sortira le rejeton béni. Abraham le crut, et cela lui fut compter en justice.  A Jacob mourant, il montre que c’est dans la tribu de Juda que surgira « celui qui doit venir, l’objet de tous les soupirs des peuples ». A son peuple, choisi en Abraham, il rappellera les promesses, les renouvellera, les rendra plus claires et plus abondantes. Ce sera l’œuvre des prophètes.

L’Avent nous concentre autour de « ce rejeton de la femme. Nous aimons cette femme, la Nouvelle Eve, tant aimée parce qu’elle sut donner la vie à la Vie, à l’auteur de la Vie.

Jésus, dispose mon cœur à ta venue, viens Seigneur rejoindre ton peuple.

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment.