17 avril 2023 : Rien ne pourra nous séparer de la Miséricorde divine

Jonas 2,8 : « Ceux qui s'attachent à de vaines idoles éloignent d'eux la miséricorde. »

2 Chroniques 6,14 : « O Éternel, Dieu d'Israël ! Il n'y a point de Dieu semblable à toi, dans les cieux et sur la terre : tu gardes l'alliance et la miséricorde envers tes serviteurs qui marchent en ta présence de tout leur cœur ! »

Le moment de la mort est d’une importance toute particulière. L’Église a toujours vécu ce passage dramatique à la lumière de la Résurrection de Jésus Christ qui a ouvert la voie à la certitude de la vie future. C’est un grand défi que nous avons à relever, spécialement dans la culture contemporaine qui tend souvent à banaliser la mort jusqu’à la faire devenir une simple fiction ou à la cacher. Au contraire, la mort doit être affrontée et l’on doit s’y préparer, comme un passage douloureux et inévitable, mais riche de sens : celui de l’ultime acte d’amour envers les personnes qu’on laisse et envers Dieu vers lequel on va. Dans toutes les religions, le moment de la mort, comme celui de la naissance, est accompagné par une présence religieuse. Nous vivons l’expérience des obsèques comme une prière riche d’espérance pour l’âme du défunt, et pour consoler ceux qui souffrent du départ de la personne aimée.

Je suis convaincu que, dans la pastorale animée d’une foi vive, il nous faut faire toucher du doigt combien les signes liturgiques et nos prières sont des expressions de la miséricorde du Seigneur. C’est lui-même qui nous adresse des paroles d’espérance, pour que rien ni personne ne puisse nous séparer de son amour (Rm 8,35). (Extraits de la lettre apostolique du pape François, Misericordia et miseria)

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