17 janvier 2022 : Notre-Dame d’Espérance de Pontmain

Pendant les jours les plus sombres de la guerre contre les Prussiens, le 17 janvier 1871, à Pontmain, un hameau d’environ cinq cents habitants, Eugène, 12 ans et Joseph, 10 ans, Barbedette travaillaient dans la grange avec leur père. Eugène alla à la porte de la grange pour voir le temps. Il fut le premier à voir une belle dame sur le toit de la maison voisine. Son frère et quelques autres enfants la virent aussi.

Elle était habillée d’une robe bleu marine, constellée d’étoiles. Elle avait une couronne sur la tête par-dessus un voile bleu sombre. Elle était environnée par une mandorle ovale de couleur bleue. La foule se rassembla à la grange et pria. De temps en temps la Dame paraît triste à cause des jurons, provenant de personnes rustres, mais elle sourit surtout quand elle entend les prières et les hymnes, la récitation du Rosaire et les chants marials que le Père Guérin et deux sœurs conduisent. Les étoiles se rassemblent deux par deux sur sa robe.

Puis une grande banderole se déroule sous les pieds de la dame, formant ainsi un rectangle parfait. Elle épelle là son message : « Mais priez mes enfants Dieu vous exaucera en peu de temps. Mon Fils se laisse toucher ». Puis une grande croix apparaît dans les mains de la Sainte Vierge, avec un Christ tout couvert de sang. Et au sommet de la croix, une deuxième traverse blanche sur laquelle est écrit en lettres rouges « Jésus-Christ ». De ses deux mains, la Vierge tient la croix un peu inclinée vers les voyants. Puis comme les prières se terminaient, l’apparition aussi se termina après avoir duré environ trois heures.

Ce soir-là, les Prussiens allaient franchir le fleuve de Laval. Les troupes prussiennes s’arrêtèrent à cinq heures et demi, à l’heure où débutait l’apparition à Pontmain. Le Général Schmidt raconta le matin du 18 : « Nous ne pouvons pas aller plus loin, vers la Bretagne, il y a une Dame invisible qui nous barre le chemin. » Cet arrêt soudain et incompréhensible des forces allemandes, devant Laval, de même que leur retrait, également inexpliqué le lendemain matin, signifiait le salut de la Bretagne. Douze jours plus tard, l’armistice était signée à Versailles.

Après cela la dévotion à la Sainte Vierge sous le vocable « Notre Dame de l’espérance » fut autorisée par les autorités ecclésiastiques. De grandes grâces spirituelles et temporelles ont été obtenues par son intercession.

Diaporama Pontmain

 

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