Des roses pour un rosaire. Au Moyen Age, la contemplation de la Vierge Marie, de ses privilèges et des bienfaits qu’elle accorde à ses enfants, est considérée comme une joie surpassant toutes les joies. C’est cette piété joyeuse des « Saluts Notre-Dame » qui donnera le nom de Rosaire. Au Moyen Age, le symbole de la joie est en effet la rose. Se couronner le front de roses (d’un « chapelet », ou petit chapeau, de roses) est signe de joie. La Vierge Marie est même appelée « un jardin de roses ». Or, en latin médiéval, jardin de roses se dit rosarium.
On avait la conviction qu’à chaque salutation, la Vierge Marie elle-même ressentait comme un nouvel écho de la joie de l’Annonciation. Il ne s’agissait plus seulement de se réjouir soi-même à la pensée de Notre-Dame, on voulait aussi réjouir le Coeur de Marie lui-même. Les « Saluts Notre-Dame » sont alors conçus comme autant de roses spirituelles qu’on présente à la Vierge Marie en lui tressant une couronne, un chapelet. En retour, la Vierge pose sur la tête de ses enfants un invisible diadème de roses, de grâces spirituelles.
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