26 février 2024 : Marie reçoit le corps de Jésus

(6° Douleur du chapelet des sept Douleurs de Marie)

Jn 19, 38-40 : « Ils vinrent donc et enlevèrent son corps. »

Ô ma Mère, Mère si affligée, Vos peines ne sont point finies avec la Mort de Votre Fils. Votre Fils est mort, pourquoi le maltraiter davantage et Vous infliger ce tourment ? Vous apercevez un soldat qui brandit sa lance et l’enfonce violemment dans le Côté de Jésus. Il en sort du Sang et de l’Eau. C’est à Jésus qu’on porte le coup de lance mais c’est Vous qui en ressentez la Douleur. Auparavant Vous aviez Votre Fils pour compatir à Vos souffrances, maintenant Vous ne l’avez plus. Jésus est descendu de la croix, ce Fils que Vous avez donné au monde avec tant d’Amour, le monde vous le rend défiguré. Quel mal nous a fait Jésus pour que nous le maltraitions de la sorte ? Cessons d’être des ingrats et revenons au Cœur de Jésus.

Pourtant cette Mère gardait tout dans son cœur, sachant bien que tout ce qui arrive est pour la gloire de Dieu. Mais Marie ne peut plus supporter la vie ; depuis la mort de son bien-aimé, rien n’est plus capable de plaire à ses yeux. Ce n’est pas pour elle, ô Père éternel, qu’il faut faire éclipser votre soleil ni éteindre tous les feux du ciel ; ils n’ont déjà plus de lumière pour cette Vierge ; il n’est pas nécessaire que vous ébranliez les fondements de la terre, ni que vous couvriez d’horreur toute la nature, ni que vous menaciez tous les éléments de les envelopper dans leur premier chaos ; après la mort de son Fils, tout lui paraît déjà couvert de ténèbres ; la figure de ce monde est passée pour elle, et, en quelque endroit qu’elle tourne les yeux, elle ne découvre partout qu’une ombre de mort.

C’est ce que doit faire en nous la croix de jésus. Si nous ressentons ses douleurs, le monde ne peut plus avoir de douceurs pour nous : les épines du Fils de Dieu doivent avoir arraché ses fleurs, et l’amertume qu’il nous donne à boire doit avoir rendu fade le goût des plaisirs. Heureux mille fois, ô divin Sauveur, heureux ceux à qui votre ignominie a rendu les vanités ridicules, et que vos clous ont tellement attachés à votre croix qu’ils ne peuvent plus élever leurs mains ni étendre leurs bras qu’au ciel !

 

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