29 janvier 2022 : La perte de Jésus

Luc 2, 43-44 : « Puis, quand les jours furent écoulés, et qu'ils s'en retournèrent, l'enfant Jésus resta à Jérusalem. Son père et sa mère ne s'en aperçurent pas. »

Jésus est resté au temple sans que Marie et Joseph ne s’en aperçoivent. Quelle douleur et quelle surprise lorsqu’ils découvrent l’absence de Jésus.

Pourquoi Jésus, dont le Cœur est si plein de douceur et de bonté, cause-t-il à sa sainte Mère une peine si grande ?

Jésus, en restant à Jérusalem, à l’insu de ses parents, leur rappelait qu’il ne dépendait d’eux que selon le bon plaisir de son Père céleste. Il voulait aussi se servir de cette peine si amère pour leur faire acquérir de nouveaux mérites. Il voulait encore fournir aux âmes tièdes, dont il prévoyait les épreuves intérieures, un motif de consolation, en leur prouvant, par l’exemple de sa propre Mère, que de telles épreuves sont moins une punition, qu’un pur effet de son amour.

Enfin, il voulait nous donner cette grande leçon : que l’obéissance au Seigneur et le zèle de sa gloire doivent nous trouver prêts à leur sacrifier les tendresses de la nature. Sans doute, son Cœur adorable ressentit la peine qu’il causait à celui de sa Mère pour se conformer à la volonté du Père céleste. Mais il sut l’en dédommager amplement par un surcroît de faveurs divines.

La perte de Jésus apprend qu’il est possible d’être privé de la présence de Jésus, sans s’être rendu coupable d’aucune infidélité.

Perdre Dieu, comme Marie le perdit, comme les saints le perdent quelquefois en vivant de grandes obscurités, c’est perdre la dévotion sensible et supporter la privation des consolations célestes, sans qu’on y ait donné sujet.

Jésus disparaît, le divin Epoux s’enveloppe de nuages. Il va et revient selon son bon plaisir, nous visitant le matin, puis nous éprouvant le soir. Son départ et son retour sont l’effet de sa bonté et de sa tendresse.

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