4 novembre 2022 : En novembre, continuez de prier le chapelet

Le déchaînement actuel du Mal est à la mesure de l’ampleur du triomphe à venir. Rien ne saurait nous détourner de notre tâche d’enfants de Marie. Cette tâche requiert de nous de nous saisir de l’autre arme qui ne doit jamais quitter notre main : le chapelet. Cette arme redoutable au démon, cette arme qui passe inaperçue aux yeux des grands, c’est l’arme du Chef le plus puissant de toute l’histoire, de Celle qui est appelée Notre Dame des Victoires. La puissance de cette arme dans la main des petits est annoncée dans l’Écriture par l’aventure de David : avec une fronde et cinq cailloux choisis dans le lit du torrent, David va s’avancer au-devant du géant Goliath qui a défié les armées d’Israël et qui, le regardant avec mépris, se croit assuré de remporter la victoire. David lui crie, à une certaine distance : « Tu viens contre moi avec épée, lance et javelot, mais moi, je viens contre toi avec le nom du Seigneur des armées, le Dieu des troupes d’Israël que tu as défié. Aujourd’hui le Seigneur va te livrer entre mes mains. Toute la terre saura qu’il y a un Dieu pour Israël, et tous ces gens rassemblés sauront que le Seigneur ne donne la victoire ni par l’épée ni par la lance, mais que le Seigneur est maître du combat, et qu’il vous livre entre nos mains. » David s’élança et courut vers les lignes des ennemis à la rencontre du Philistin. Il plongea la main dans son sac, et en retira un caillou qu’il lança avec sa fronde. Il atteignit le Philistin au front, le caillou s’y enfonça, et Goliath tomba face contre terre. Ainsi David triompha du Philistin avec une fronde et un caillou. (1 Sm 17,32-50)

Notre chapelet est cette fronde qui touche au front le Diable, l’antique Serpent, pas une seule fois, mais plus de cinquante fois. Munis du nom de notre Dieu, le Seigneur Jésus, avec au cœur un grand amour, assurés que c’est Dieu qui est le maître, nous nous avançons contre l’Ennemi avec la joie de la victoire. Père Olivier 

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