9 décembre 2022 : L’Avent est l’attente de « Celle qui doit enfanter »

Isaïe 7,14 : « Eh bien, le Seigneur lui-même va vous donner un signe. Voici : La jeune femme est enceinte, elle enfante un fils et lui donne ce nom : Emmanuel, “Dieu-avec-nous”. »

Michée 5,2 : « C'est pourquoi il les abandonnera jusqu'au temps où aura enfanté celle qui doit enfanter. Alors le reste de ses frères reviendra aux enfants d'Israël »

Le prophète Isaïe exprime l’espérance messianique, il annonce la naissance de l’Emmanuel. Il incarne à la fois la préparation de Dieu et les désirs de l’humanité.

A l'image de Marie, durant la période de l'Avent, c'est l’Église elle-même qui est en gestation, et qui doit mettre au monde le Royaume de Dieu, le royaume des pauvres, des humbles, des petits

La Vierge Marie est bien mise en avant pendant le temps de l’Avent. Son rôle et sa place dans l’accueil de la rédemption sont particulièrement offerts à notre méditation. Marie, dans l’attente de la naissance de son fils, préfigure l’Église, « la fiancée sans ride et sans tache, resplendissante de beauté » qui attend son Seigneur.

Une Église en gestation à l'image de Marie n'a pas la prétention de détenir la clé de tous les problèmes. Mais elle peut humblement rappeler au monde de ce temps, que finalement c'est le souci du pauvre qui font les sociétés vraiment humaines, et cela dans la mesure où les plus démunis désigne le meilleur de la vocation humaine qui est de se dépasser. 

L’Avent est l’attente de Marie, cette Vierge, cette jeune fille qui doit enfanter, cette Mère selon Dieu.

Jésus, dispose mon cœur à ta venue, par Marie comble mon cœur de pauvre.

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