Depuis la réforme liturgique du concile Vatican II, la Fête Dieu est appelée « Fête du Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ ». La Fête du Corps et du Sang du Christ commémore l’institution du sacrement de l’Eucharistie. Elle est un appel à approfondir le sens de l’eucharistie et sa place dans notre vie. Cette fête est la célébration du Dieu d’amour qui se révèle en donnant son corps et son sang, en se donnant à nous comme nourriture de vie éternelle. Le sens de la fête du corps et du sang du Christ est un peu différent de celui de la Fête Dieu qui était plus centrée sur l’adoration de la présence réelle du Christ.

Jésus nous dit (In sinu Jesu) : Ma présence dans le Très Saint-Sacrement, prêchée et confessée, entourée de manifestations d’adoration, d’amour et de sincère réparation, voilà le plus grand remède contre les maux qui affligent mon Eglise. Très peu d’âmes comprennent qu’une créature peut consoler son Dieu, et que Dieu désire la consolation d’une simple créature, même si celle-ci est créée à son image et à sa ressemblance. En tant que Dieu, Je suis l’Amour et la source de tout amour. La vie de la Très Sainte-Trinité est une circulation de vif amour, parfaite, complète et qui se suffit à elle-même. Mais ce même amour a été répandu dans ma création et, en créant l’homme, Je Me suis donné un être capable de recevoir mon amour infini et d’y répondre avec un amour semblable au Mien. L’homme ne peut contenir l’amour infini, mais il peut être contenu par lui. Elevé et emporté dans son courant de vie, il participe à la vie de la Très Sainte-Trinité, par son union à Moi et par le don de l’Esprit-Saint. C’est ainsi que mon Père voit, en chaque âme unie à Moi par la grâce, l’objet unique de son éternel amour et le reflet de ma grâce.