Lundi 4 novembre 2024 : Saint Charles Borromée (1559-1584)

Charles Borromée, fils cadet d’une famille noble italienne, avait tout pour se laisser entraîner dans une vie facile et fastueuse. Neveu d’un pape, nommé cardinal à 22 ans, il est submergé de charges honorifiques très lucratives : son revenu annuel était de 52 000 écus, soit plus de mille tonnes d’or fin. Il reçoit les revenus du diocèse de Milan, des abbayes de Mozzo, Folina, Nonatella, Colle et de quelques autres légations : Bologne, Spolète, Ravenne, etc. Il reste laïc, grand amateur de chasse et de musique de chambre. Mais la conscience de son devoir est telle qu’il s’impose dans la vie mondaine et brillante de Rome, par sa rigueur et son travail. Il collabore efficacement à la reprise du concile de Trente, interrompu depuis huit ans. Au moment de la mort subite de son frère aîné, alors qu’il pourrait quitter l’Eglise pour la charge de chef d’une grande famille, il demande à devenir prêtre. Désormais il accomplit par vocation ce qu’il réalisait par devoir.

Devenu archevêque de Milan, il crée des séminaires pour la formation des prêtres. Il prend soin des pauvres alors qu’il vit lui-même pauvrement. Il soigne lui-même les pestiférés quand la peste ravage Milan en 1576. Il demande à tous les religieux de se convertir en infirmiers. Les années passent. Malgré le poids des années, il n’arrête pas de se donner jusqu’à l’épuisement. « Pour éclairer, la chandelle doit se consumer », dit-il à ceux qui lui prêchent le repos. Il fut canonisé dès 1610 par le pape Paul V.

Diaporama sur Charles Borromée

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment.