Rendez-vous importants

Les rendez-vous importants

Septembre, mois de la rentrée, est aussi celui d’organiser les emplois du temps. Si on prend bien soin de noter les rendez-vous quotidiens, hebdomadaires et mensuels concernant les formations intellectuelles, les obligations professionnelles, il est plus que nécessaire, important et même primordial de penser aux temps de rencontres avec Jésus.

Pourquoi ?

Jésus nous dit lui-même : Jean 15,5 : « Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. »

Et le psaume 127 explique : « Si l'Eternel ne bâtit la maison, Ceux qui la bâtissent travaillent en vain; Si l'Eternel ne garde la ville, Celui qui la garde veille en vain. En vain vous levez-vous matin, vous couchez-vous tard, Et mangez-vous le pain de douleur; Il en donne autant à ses bien-aimés pendant leur sommeil. »

Quels peuvent-être ces rendez-vous fondamentaux avec le seul capable de nous donner la paix, de nous aider à porter notre joug, de nous guérir, de nous octroyer les grâces en abondance, et même de remplir notre compte en banque : voir Aggée 2,8 : « L’Eternel dit l’argent est à moi, l’or est à moi. » 

Les rendez-vous quotidiens

La messe

L’Eucharistie est génératrice de force. Elle nous prépare à la vie éternelle et à notre propre résurrection. Nous donnons la possibilité à l’Esprit-Saint d’accélérer en nous le processus de sanctification.

Lorsque nous recevons Jésus, nous recevons le Père et l’Esprit qui renouvellent leur présence en vous. A chaque fois, la Sainte Trinité laisse son empreinte. Notre âme devient beaucoup plus lumineuse.

L’heure sainte de la Miséricorde

Aux paragraphes 1320 et 1572 du Petit Journal, Jésus explique à Sœur Faustine

« A trois heures implore ma miséricorde, tout particulièrement pour les pécheurs, et ne fût-ce que pour un bref instant, plonge-toi dans ma passion, en particulier dans mon abandon au moment de mon agonie.

C’est là une heure de grande miséricorde pour le monde entier. En cette heure, je ne saurais rien refuser à l’âme qui me prie, par ma passion. A cette heure-là, tu peux tout obtenir pour toi et pour les autres. Ma fille, essaie à cette heure-là d’entrer au moins un moment à la chapelle et célèbre mon cœur qui est plein de miséricorde dans le Très Saint Sacrement. ;

Et si tu ne peux entrer à la chapelle, plonge-toi dans la prière là où tu te trouves, ne serait-ce que pour un tout petit moment ». 

L’heure de la Garde d’Honneur

Cette heure est un moyen pour faire glorifier le Cœur de Jésus. Cette dévotion qui est en lien avec le Sacré-Cœur de Paray-le-Monial consiste à choisir une heure et à l’offrir chaque jour au Cœur de Jésus, sans changer l’activité ordinaire (travail) et en unissant l’offrande de notre quotidien à l’offrande du Sang et de l’Eau jaillis de la Blessure du Cœur de Jésus. 

La prière du rosaire

A la Salette, Notre-Dame Réconciliatrice demande aux deux enfants : « Faites-vous bien votre prière, mes enfants ? 
- Pas guère, Madame.
- Ah ! Mes enfants, il faut bien la faire, soir et matin, ne diriez-vous seulement qu’un "Notre Père" et un "Je vous salue". Et quand vous pourrez mieux faire, dites-en davantage. » 

Le rosaire, prié de manière authentique, profonde, apporte la paix et la réconciliation. Il contient en lui-même la puissance qui guérit par le très saint Nom de Jésus, invoqué avec foi et amour au centre de chaque « Je vous salue Marie ».

Les neuvaines

Tout au long de l’année, il est bon de sous-tendre notre vie par des neuvaines.

La première neuvaine de l’histoire de l’Église est celle que Marie et les Apôtres ont priée ensemble pendant neuf jours entre l’Ascension de Jésus-Christ et la Pentecôte (descente de l’Esprit Saint sur les Apôtres).

Les neuvaines peuvent s'adresser aux saints, à la Vierge et au Seigneur. Mais quelle que soit sa forme, publique ou privée, chaque neuvaine s’adresse en premier lieu à Jésus-Christ, l’unique médiateur qui, « avec un grand cri et dans les larmes, offre sans cesse des prières et des supplications à Dieu » (He 5,7) pour nous. Auprès du Christ, les saints, écrivait saint Antoine de Padoue (1195-1231), sont nos intercesseurs. La prière du saint pénètre les Cieux, comment ne vaincra-t-elle pas un ennemi sur Terre ? Les saints sont nos alliés du Ciel, nos frères et nos sœurs dans le Christ. « Je passerai mon Ciel à faire du bien sur la Terre », avait coutume de dire sainte Thérèse de Lisieux (1873-1898). Grâce à une neuvaine, nous pouvons remettre en toute confiance nos peines et nos supplications les plus pressantes à un saint qui intercédera pour nous auprès de Jésus-Christ, notre Rédempteur et notre Sauveur.

Les rendez-vous hebdomadaires

L’adoration eucharistique

A la lumière du Visage eucharistique de grandes choses se produisent dans les âmes. Il suffit de se présenter devant Jésus, et le rayonnement de sa Face, voilé dans le Sacrement de son Amour, commence immédiatement à œuvrer dans notre âme.

Quand nous demeurons devant Jésus-Hostie, cela nous rendr heureux et console son Cœur affligé, ce Cœur eucharistique tant accablé par l’abandon et la froideur des âmes.

Les rendez-vous mensuels 

Les dévotions demandées par Dieu : les communions réparatrices des premiers vendredis et samedis du mois

Message de Sainte Marie à San Damiano le 25 mai 1969 : « Faites les 9 premiers vendredis et les 9 premiers samedis en l’honneur du Cœur de mon Fils et du mien. Dans les familles et dans les nations régnera la paix. Promettez mes enfants, promettez-moi de consoler mon Cœur qui est si transpercé de douleurs. Faites ceci pour consoler mon Cœur. Je vous donnerai le salut éternel. »

La pratique de la dévotion des neuf premiers vendredis du mois tient son origine de la « grande promesse » de Jésus à sainte Marguerite Marie Alacoque à Paray le Monial :

À une époque où la communion sacramentelle des fidèles était très rare, la pratique des neuf premiers vendredis du mois contribua d’une manière significative à la reprise de la pratique plus fréquente des sacrements de la Pénitence et de l’Eucharistie. Aujourd’hui, la dévotion des premiers vendredis du mois, si elle est pratiquée de la bonne façon, peut porter d’innombrables fruits spirituels.

Par l’insertion intégrale de cette promesse dans la Bulle de canonisation de Sainte Marguerite-Marie (Acta Apostolicæ Sedis 1920, p. 503), en date du 13 mai 1920, le Pape Benoît XV a encouragé la pratique des communions réparatrices des neuf premiers vendredis du mois, en l’honneur du Sacré-Cœur. 

Le 10 décembre 1925 à Pontevedra, sœur Lucie entendit ce jour-là Notre-Dame lui dire (tirées d’une lettre à son confesseur, le père Aparicio) :
« Vois, ma fille, mon Cœur entouré des épines que les hommes m’enfoncent à chaque instant, par leurs blasphèmes et leurs ingratitudes. Toi, du moins, tâche de me consoler et dis que tous ceux qui,
- pendant cinq mois, le premier samedi,
- se confesseront,
- recevront la sainte Communion,
- réciteront un chapelet
- et me tiendront compagnie pendant quinze minutes, en méditant sur les quinze mystères du Rosaire
- en esprit de réparation,
je promets de les assister à l’heure de la mort, avec toutes les grâces nécessaires pour le salut de leur âme. »

Les rendez-vous annuels

Consécration au Cœur Immaculé de Marie

La consécration au Cœur Immaculé de Marie est une dévotion qui découle des apparitions de Notre-Dame du Rosaire à Fatima. Le 13 juin 1917 La Sainte Vierge dit aux trois enfants :

« Dieu veut instaurer dans le monde entier la dévotion à mon Cœur Immaculé. Dites à tout le monde, à tous ceux qui embrassent la dévotion à mon Cœur Immaculé, je promets le salut. Tous ceux qui embrassent cette dévotion auront le salut, ces âmes seront aimées de Dieu placées par moi comme des fleurs mises pour orner son Trône. »

Tout le monde doit embrasser la dévotion au Cœur Immaculé de Marie. C’est le désir de Dieu, que sa mère soit honorée et priée, et par ce moyen, Dieu nous sauvera.

Cette dévotion va bien plus loin qu’une prière, il s’agit d’offrir chaque instant de notre vie au Cœur Immaculé de Marie.

Prière de Consécration au Cœur Immaculé de Marie

O Vierge Marie, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre à votre Cœur Immaculé pour être pleinement offerts et consacrés au Seigneur.
Veuillez s'il vous plaît me prendre sous votre protection maternelle; défendez-moi contre les dangers, aidez-moi à vaincre les tentations, à fuir les péchés, et veillez je vous en conjure sur la pureté de mon corps et de mon âme. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui conduit jusqu'à Dieu.
Donnez-moi la grâce de prier et de me sacrifier par amour pour Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé.
En me confiant à Vous et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité en qui je crois, que j'adore, que j'espère et que j'aime. Ainsi soit-il. 

Le père Alexis Wiehe nous conduit, pendant 30 jours, à consacrer chaque facette de notre vie au Cœur Immaculé de Marie

https://www.youtube.com/watch?v=QO9W1tf4sf0&t=11s

Tous ces moments privilégiés font référence à la notion de « réparation ».

Le Cœur de Jésus est meurtri de l’oubli dans lequel est tombé l’amour dû à son Père et à la rédemption qu’il nous a acquise au prix de son sang. Réparer l’ingratitude des hommes consistera donc pour nous à aimer davantage le Christ, et nous n’y arriverons que si nous consentons auparavant à nous laisser aimer par Lui.

Les rendez-vous indiqués précédemment sont autant de voies pour suppléer l’amour refroidi des frères de Jésus pour lui.

Mais, Il en est une autre sur laquelle la spiritualité récente a plus particulièrement insisté : Jésus désire que nous redoublions de charité les uns pour les autres. Ainsi, nous le consolerons dans notre prochain. 

Acte de Réparation

Très doux Jésus, Tu as répandu sur l'humanité les dons de ton amour, mais son ingratitude n'y répond que par l'oubli.

Prosternés devant ton autel, nous voici animés du désir de réparer, par un hommage spécial, les blessures que reçoit ton Cœur très aimant.

Nous implorons d'abord pour nous-mêmes ta miséricorde.

Mais, décidés à réparer nos propres fautes, nous y sommes prêts aussi pour ceux qui s'obstinent dans leur incroyance ou qui renient les promesses de leur baptême.

Nous voudrions expier pour tant de fautes qui te désolent : l'immoralité et l'indécence, la corruption des innocents, les blasphèmes et le non-respect du dimanche, les attaques contre le pape ou les pasteurs de ton Eglise, la désinvolture à l'égard du Sacrement de ton amour et le péché collectif des nations chrétiennes.

Pour réparation, nous te présentons celle que tu as offerte toi-même au Père sur la croix et dont tu renouvelles chaque jour l'offrande sur l'autel ; nous te la présentons accompagnée de celles de Marie et des saints.

Nous te promettons, avec le secours de ta grâce, de réparer l'indifférence à l'égard de ton Amour par la fermeté de notre foi et la pureté d'une vie docile à l'évangile et au commandement de l'amour. Ainsi soit-il !

Pie XI, Encyclique Miserentissimus Redemptor, 8 mai 1928 

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