Samedi 24 décembre 2022 : Noël est L’annonce d’un nouveau Peuple de Dieu

2 Corinthiens 6,16 : «Quel accord entre le temple de Dieu et les idoles ? Or c’est nous qui sommes le temple du Dieu vivant, ainsi que Dieu l’a dit : J’habiterai au milieu d’eux et j’y marcherai ; je serai leur Dieu et ils seront mon peuple »

Isaïe 51,16 : « J’ai mis mes paroles dans ta bouche et je t’ai couvert de l’ombre de ma main pour déployer un nouveau ciel et fonder une nouvelle terre, et pour dire à Sion : « Tu es mon peuple ! »

Jésus est venu sauver toute l’humanité. La relation de Dieu avec son peuple va plus loin que son appel : ils l’appellent aussi leur Dieu. David a dit : « je sais, mon Dieu, que tu es capable de mettre le cœur à l’épreuve et que tu aimes la droiture. Aussi, je t’ai fait toutes ces offrandes volontaires avec un cœur droit et je vois maintenant avec joie ton peuple ici présent agir de la même manière » (1 Chroniques 29,17). Ici, le peuple de Dieu se caractérise davantage par sa disposition à se consacrer à lui que par sa nationalité. 

Tous ceux qui acceptent Jésus-Christ comme leur Sauveur et Seigneur deviennent membres du peuple de Dieu. Cette relation ne vient pas que du fait d’aller à l’église ou de nos bonnes œuvres : c’est un choix délibéré de suivre Dieu seul. C’est pourquoi nous avons un choix à faire. Quand nous choisissons de suivre Dieu, il nous accepte aussi. Alors, nous sommes de son peuple. 

Noël nous invite, dans la lumière de notre foi, à rejoindre l’immense appel qui monte de la création à l’adresse de son créateur. Quel dynamisme et quelle joie, quelle force et que élan pouvons-nous puiser dans les merveilles de ce monde tourné vers Dieu, si nous savons communier à cette orientation fondamentale de tout le créé ! L’entendons-nous, le chant du monde tendu vers Dieu ? «Le jour au jour en publie le récit et la nuit à la nuit transmet la connaissance ; non point récit, non point langage, point de voix qu’on puisse entendre, mais sur toute la terre en ressortent les lignes et les mots jusqu’aux limites du monde» (Ps 19,4-5). Savons-nous le lire, pour en faire une liturgie, le chant des créatures tournées vers celui qui les a façonnées  

Jésus, dispose mon cœur à ta venue, je veux répondre à ton appel et te suivre jusqu’à ton Royaume de lumière et de paix.

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