Un mois avec saint Joseph - 14 mars 2017 - L'amour de saint Joseph pour Jésus

 

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1. Amour tendre
En même temps que Dieu forme, du sang très pur de Marie le corps de son Fils, Il remplit le cœur de Joseph de l’amour le plus ardent pour ce cher Fils. Il se fit alors une effusion du cœur du Très-Haut dans celui de notre saint Patriarche. L’amour de Joseph ne fut pas un amour purement humain, mais un amour surnaturel, très pur et très tendre. Cet amour s’alimentait sans cesse au foyer divin de l’amour de Jésus.
« L’Enfant-Dieu, dit saint Bernardin de Sienne, agissait sur l’âme de son père nourricier par toutes les voies extérieures, par son regard, par son filial sourire, par ses paroles, par ses caresses. » Quel incendie d’amour s’allumait dans le cœur de Joseph quand il portait dans ses bras cet adorable Enfant, quand il le pressait sur son cœur, quand il le voyait croître sous ses yeux ! N’était-ce pas sans cesse de nouvelles flammes qui venaient augmenter sa tendresse pour ce Dieu Sauveur ? Oui, assurément, aucun saint, après Marie, n’a aimé Jésus comme Joseph.
Que vous seriez heureuse, âme chrétienne, si vous pouviez aimer Notre-Seigneur comme l’époux de Marie, qui ne vivait et respirait que pour lui ! Comme l’aimait saint François de Sales, qui s’écriait souvent : « Ou aimer ou mourir ! » Que l’aimait le curé d’Ars, qui disait d’une manière si touchante : « Le bon Dieu a créé les petits oiseaux pour chanter, et ils chantent ; il a créé les hommes pour l’aimer, et les hommes ne l’aiment pas. » O mon Jésus ! Donnez-moi la brûlante charité de saint Joseph, et je n’aurai plus rien à désirer sur cette terre.


2. Amour généreux
L’amour de Joseph pour Notre-Seigneur ne fut pas seulement affectif, il fut souverainement généreux. C’est par les œuvres surtout, que se manifeste la véritable charité. Si on accepte la Sainte Vierge, quel est le saint qui ait, plus que Joseph, travaillé pour Jésus-Christ et pour sa gloire ? Les apôtres ont prêché sa doctrine, les martyrs l’ont scellée dans leur sang, les docteurs lui ont consacré leurs travaux, les âmes généreuses ont nourri ses pauvres. Mais saint Joseph a rendu au Sauveur lui-même, à sa personne divine, tout ce que les saints ont fait à son corps mystique. Pour lui, il a fui en Egypte, à travers les périls du désert, afin de le sauver de la persécution. Pour lui, il a quitté la Judée et s’est établi en Galilée, afin de l’arracher à la fureur jalouse du fils d’Hérode. Pour lui, il a travaillé à la sueur de son front, afin de nourrir son corps sacré, sans assister au triomphe de son apostolat, ni aux joies de sa résurrection. Toute sa vie a donc été consacrée à Notre-Seigneur. Pouvait-il faire davantage ? Pouvait-il témoigner plus d’amour ?
Considérez bien, âme chrétienne, que le véritable amour de Jésus consiste principalement à souffrir, à se sacrifier avec lui et pour lui. Si quelqu’un m’aime, dit ce doux Sauveur, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et me suive tous les jours ! « Jamais la vie de l’amour, assure l’Imitation, ne se passe sans souffrance. Quiconque n’est pas prêt à tout souffrir ne mérite pas d’être le disciple d’un Dieu crucifié.
O mon Sauveur ! On vous aime pour être consolé, mais on ne vous aime pas pour vous suivre jusqu’à la mort sur la croix. On vous accompagne volontiers au mont Thabor, mais on refuse de monter avec vous au calvaire. » O amour, vous n’êtes pas aimé !

Exemple
Un riche négociant de Paris, indifférent en religion et très hostile à toute pratique de piété, mit ses deux filles dans un excellent pensionnat, dédié à saint Joseph, où elles reçurent une forte éducation religieuse. Devenu veuf, il rappela chez lui sa fille aînée, âgée de seize ans, pour diriger sa maison. Cette jeune personne, aussi ferme que pieuse, n’interrompit aucune de ses habitudes chrétiennes. Mais elle fut obligée de se cacher pour ne pas irriter son père. Celui-ci la surprit un matin qu’elle revenait de la messe avec sa femme de chambre. Il lui demanda si elle avait communié. « Oui mon père, et j’ai bien prié pour vous !  répondit la jeune fille. Et communies-tu souvent ? ajouta le père. Oui mon père, j’ai ce bonheur souvent t très souvent. C’est là que je puise la force de remplir tous mes devoirs. En particulier d’être pour vous pleine de dévouement et d’affection. » Le père se tut un instant et baissa la tête. Lorsqu’il la releva, ses yeux étaient pleins de larmes. Embrassant sa fille, non moins émue que lui , il lui dit : « Mon enfant, que je suis heureux d’avoir une fille comme toi. Tu m’as vaincu par tes prières et ton courage, je serai chrétien désormais ! » Il a tenu fidèlement sa promesse : il est aujourd’hui bon chrétien et serviteur de saint Joseph.


Prière :  O Jésus, bonté infinie, qui avez tant aimé les hommes et qui avez tant fait pour en être aimé, d’où vient qu’il y en a si peu qui vous aiment ? Je ne veux pas être du nombre de ces malheureux ingrats. Je désire vous aimer de tout mon cœur, jusqu’à mon dernier soupir.Accordez-moi cette grâce par l’entremise de votre père nourricier, saint Joseph. Ainsi soit-il.

 

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