Un mois avec saint Joseph - 15 mars 2017 - Saint Joseph, modèle de vie de famille

 

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1. Ce qui nuit à la vie de famille
Une des grandes plaies de notre époque c’est la désorganisation de la famille. « La révolte est partout et la vie de famille s’en va ! » Dit-on de toutes parts. Le manque d’autorité chez les parents, la répugnance des enfants pour la profession paternelle, le délaissement des campagnes pour le séjour des grandes villes, l’amour effréné de la liberté et de l’indépendance, telles sont les principales causes de la désorganisation de la famille. Or, le moyen le plus propre de ramener la vie de famille, c’est la dévotion à saint Joseph. Le Chef de la Famille modèle de Nazareth. Voyez-le, cet illustre Patriarche, assis au foyer béni que la terre ignore, mais que le ciel admire. Rien ne lui est plus cher que sa pauvre chaumière. Il l’aime mieux que les palais des rois. Père nourricier de l’Enfant-Dieu, devenu son instituteur et son maître, il le forme au travail, il lui apprend son métier, il lui enseigne à manier la scie et le rabot. Voyez Jésus accepter avec plaisir l’état et les leçons de son père. Il était artisan et fils d’artisan. C’est son titre de gloire. Voyez-le rendre à Joseph et à Marie tous les offices qu’un bon fils doit à ses parents. Quel tableau ! Quel touchant spectacle ! Cherchons à le reproduire au sein de chaque famille.
Parents chrétiens, à l’exemple de saint Joseph, retenez vos enfants auprès de vous. Initiez-les de bonne heure à votre profession, afin qu’ils travaillent sous vos yeux, qu’ils soient le soutien de votre vieillesse et vous remplacent un jour honorablement dans la maison paternelle. Et vous, chers enfants, consultez Dieu sur le choix d’un état de vie. Soyez toujours plus portés pour le métier et la condition de vos parents que pour toute autre. Vivez avec eux, travaillez sous leurs regards, en vous rendant les mutuels devoirs qui sont l’honneur et la joie d’une famille chrétienne.


2. Ce qui purifie la vie de famille
Ce qui fortifie et alimente la vie de famille, c’est la chrétienne observance du dimanche, l’assistance aux offices ; c’est la prière et la lecture faites en commun, les délassements et les fêtes domestique, les devoirs de respect et d’affection rendus, soir et matin, au chef de famille. Que se passe-t-il dans l’intérieur de Nazareth ? Là, dans cette admirable Famille, les peines et les soucis, les joies et les consolations, le travail et le repos, la prière et la lecture des livres sacrés sont en commun. Là, point d’autres absences que celles qui sont commandées par la loi. Jésus, Marie et Joseph vont ensemble au temple, ensemble aux fêtes publiques, ensemble aux délassements, ensemble toujours. Quelle maison fut jamais plus digne de l’admiration des anges et des hommes ? C’était véritablement une image du paradis, séjour de paix, de concorde, d’union mutuelles. Une image sensible de l’union qui existe au ciel entre les trois Personnes divines.
Quel aspect délicieux présenteraient les familles, si saint Joseph en était établi le gardien et le protecteur, et si chaque membre l’honorait d’un culte particulier ! Il y a mille exemples de la protection de ce grand saint sur les familles chrétiennes : des pères convertis, des mères guéries miraculeusement, des enfants sauvés de toutes les passions du monde, des vocations affermies, des ménages réconciliés, des familles arrachées à la misère. Redisons donc souvent et avec confiance cette belle invocation : saint Joseph, Chef de la plus noble et de la plus sainte de toutes les familles, priez pour nous !

Exemple

Dans une modeste maison de Bordeaux vivait, il y a peu d’années, une jeune femme dont on plaignait avec raison la vie triste et abandonnée. Son mari, entraîné par les mauvaises compagnies, désertait le foyer domestique et n’y revenait jamais que pour maudire la misère et les privations qui l’y attendaient. Douce et pieuse, sa jeune femme pleurait et priait, mais elle ne murmurait pas. Elle avait pour se consoler un jeune enfant dont la tendresse angélique la dédommageait de l’abandon où la laissait son mari. Le soir, pendant ces longues veillées qu’elle passait seule au coin de son pauvre foyer, la pauvre mère, avant de poser son fils dans son berceau, lui enseignait ses prières. Ensuite, elle l’endormait en lui répétant les doux noms de Jésus, Marie et Joseph. Un jour cependant, son mari n’ayant pas rencontré ses compagnons de plaisir, se décida à rentrer chez lui achever la soirée à peine commencée. Au moment où il allait entrouvrir la porte, il s’arrête : la voix de sa femme l’a frappé. Avec qui peut-elle ainsi parler ? se demanda-t-il, le cœur déjà en proie à d’injustes soupçons. Il poussa la porte à petit bruit. Quel spectacle s’offre à sa vue ! La jeune femme est à genoux, elle tient son enfant dans ses bras et achève avec lui la prière du soir. « Mon fils, ajoute-t-elle, prions maintenant pour ton père que j’aime tant et que tu aimeras bien aussi, n’est-ce pas ? Recommandons-le à saint Joseph, son patron. » Alors l’enfant serre plus fort ses petites mains croisées sur sa poitrine, et redit avec sa mère la prière de chaque jour : « O mon Dieu ! O saint Joseph ! Bénissez-le !.... » Le mari ému par cette scène, ne peut résister. Il vient s’agenouiller près du berceau ; il prie avec sa pieuse femme et son cher enfant. Dieu lui donne en échange de cette prière l’amour de la famille et un cœur purifié. Depuis, bon chrétien et heureux père, il a dit adieu aux mauvaises compagnies et trouve ses délices au foyer domestique.

Ah ! Si chacun voulait y mettre du sien, si nous prenions tous saint Joseph pour patron, la vie de famille refleurirait partout.


Prière :  Bienheureux saint Joseph ! Puisque toutes les fois que je vais au milieu du monde, j’en reviens moins recueilli, moins disposé à remplir mes devoirs de chrétien, obtenez-moi la grâce d’aimer comme vous la retraite, la vie de famille. Bénissez mes parents, bénissez surtout ma maison, afin qu’elle soit pour moi comme un sanctuaire où je puisse accomplir les devoirs de mon état et sauver mon âme. Ainsi soit-il.

 

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