Un mois avec saint Joseph - 18 mars 2017 - Saint Joseph modèle de chasteté virginale

 

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1. La perfection de sa chasteté
Après Marie, la plus pure des créatures, le plus chaste des hommes a été saint Joseph. Son Nom seul, comme celui de la Reine des Anges, porte avec lui l’idée et l’impression de la virginité. Saint Thomas enseigne que Dieu l’ayant prévenu des bénédictions de sa grâce, en le sanctifiant avant sa naissance, avait éteint en lui tout foyer de concupiscence, toute révolte des sens, pour en faire un ange dans la chair. En effet, à peine eut-il atteint l’âge de raison que Joseph consacra sa vie à Dieu. C’est le sentiment de saint Jérôme qu’il fit, dès sa plus tendre enfance, comme Marie, le vœu de virginité. Combien la pureté de Joseph ne dut-elle pas s’accroître quand il fut constitué le Gardien et le Protecteur de la virginité de Marie ! La Reine Immaculée était un miroir tout resplendissant du soleil de justice qui en renvoyait les rayons sur son chaste époux. Sainte Thérèse dit de lui : « Tout en lui était virginal et angélique : aussi les anges lui apparaissaient-ils pour lui révéler les secrets du ciel. »
De toutes les vertus, la plus belle est la pureté. Elle élève l’homme en le faisant participer en quelque sorte à la nature angélique. Elle semblerait même nous placer en un sens au-dessus d’eux. Les anges ne connaissent ni les attraits du plaisir, ni les entraînements des sens. Nous, dans une chair fragile et corrompue, grâce à la pureté nous pouvons vivre de la vie des anges. O Joseph faites fleurir en moi cette vertu angélique, écartez tout ce qui pourrait y porter la moindre atteinte. Je veux, pour la conserver, vous aimer, veiller et prier.


2. La récompense de sa chasteté
La virginité de Joseph fut admirablement récompensée. C’est parce qu’il mérita de devenir l’époux de Marie, car, si le Seigneur ne voulut confier, après sa mort, la Vierge Mère qu’à un disciple vierge, à bien plus forte raison ne l’a-t-il confiée, pendant sa vie, qu’à un époux vierge. Ce sont deux virginités qui s’unissent et se conservent éternellement l’une l’autre par une chaste correspondance, et comme deux astres qui allient leur lumière. Ce n’était pas assez : la virginité de saint Joseph le rendit Père adoptif de Notre –Seigneur. Oui, Jésus qui se plaît au milieu des lis, se plaisait à donner au saint Patriarche le doux nom de Père. Il se plaisait à reposer entre ses mains et sur son cœur si pur. Il se plut à passer trente ans à l’ombre tutélaire de ce beau lis de la terre. Bienheureuse donc la virginité de saint Joseph, qui a pu lui permettre de dire au Fils de l’Eternel : « Vous êtes mon fils ! » et à la Mère de Dieu : « Vous êtes mon épouse ! »
Si, à l’exemple de Joseph, vous pratiquez la pureté, vous aurez, comme lui, âme chrétienne, les faveurs de Jésus et de Marie. Au Cantique des Cantiques l’âme chaste est appelée la sœur, l’amie, l’épouse, l’unique du Fils de Dieu. Il ne se plaît que dans sa conversation. Il n’aime que le nom de sa voix, sa société fait ses délices. Au ciel, il lui réserve une récompense particulière. Ainsi, spiritualisée par la sainte vertu, avant qu’elle le soit par la résurrection, votre chair est angélisée dès ce monde et sera l’un des éléments de votre grandeur. Oh ! Qu’elle est belle et heureuse la génération des âmes pures.

Exemple

Un pauvre jeune homme, longtemps victime du vice impur, traçait dernièrement ces lignes : « J’ai eu le malheur de vivre dans l’habitude du péché mortel. Accablé de honte et de remords, je pris la résolution de sortir de ce triste état. Mais, hélas ! je n’en avais pas la force. Une pensée me vint, c’était de réciter tous les jours un Pater, un Ave Maria, un Ave Joseph pour demander la force d’accuser tous mes péchés. Je récitai ces prières pendant trois mois environ. Au bout de ce temps, j’eus le bonheur de faire une retraite. Le premier jour, rien d’extraordinaire ne se passa en moi. Je redoublai mes prières vers le soir. Le lendemain,  je m’éveillai tout changé : ma conversion était opérée. Saint Joseph, que j’invoquais de tout cœur, agissait puissamment. Toute la journée, je préparai ma confession, et le soir, j’étais aux pieds de mon confesseur. Afin de n’avoir rien à craindre du démon, je m’armai d’une statuette de saint Joseph. Je n’éprouvai aucune crainte de déclarer mes fautes. Après cette première entrevue, je me retirai dans ma chambre. Le cœur soulagé d’un rude fardeau. Les jours suivants, je continuai ma confession. Après avoir accusé toutes mes iniquités, le prêtre me réconcilia avec Dieu en me donnant l’absolution. Quelle joie ! Quelle délicieuse paix inondaient mon cœur ! Voilà ce que m’a valu la protection du saint époux de Marie ! Depuis ma conversion, de nombreuses tentations, contraires à la sainte vertu, sont venues m’assaillir ; je n’ai pas été vaincu une seule fois. Au moment du combat, j’invoque avec confiance mon puissant Protecteur, et je sors victorieux de la lutte. Béni soit à jamais saint Joseph qui m’a aidé à purifier mon cœur et me préserve de toute rechute. »


Prière :  O saint Joseph ! Je comprends maintenant pourquoi on vous représente un lis à la main : c’est votre inviolable pureté qui est symbolisée par cette blanche fleur. Touchez-moi de ce lis si pur qui exhale le parfum de la virginité, je serai embrasé du divin amour. Alors il me sera donné, après vous avoir imité la sainteté de votre cœur sur la terre, de voir et de posséder à jamais avec vous, dans le ciel, le Dieu de toute pureté. Ainsi soit-il

 

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