La personnalité de Francesco

Francesco, 9 ans, possédait la corpulence la plus développée. Il était robuste. Il était de nature pacifique. Quand il gagnait au jeu mais que l’autre prétendait que ce n’était pas vrai, il acceptait. Il ne faisait jamais d’histoire. Par contre, il avait du caractère et beaucoup de hardiesse : il grimpait dans les arbres, attrapait les lézards, rapportait des serpents à la maison, au risque de se faire attraper évidemment par ses parents. Il aimait beaucoup les oiseaux. C’étaient ses meilleurs amis, pour lesquels il émiettait du pain tout le long du chemin, pour qu’ils n’aient pas faim. Il les appelait par de doux noms. Personne ne devait s’approcher de ces oiseaux pour ne pas les effrayer. Il ne tolérait pas qu’on touchât à leurs nids.

Il avait une compassion très forte pour les gens qui souffraient. Un jour il vit un homme difforme. Il dit : « je ne peux pas le regarder, cela me fait trop mal dans le cœur »

Une autre fois, il devait entrer dans une maison habitée par deux sourds muets, la mère et le fils : « Je ne peux pas y aller, il m’est impossible de voir ces pauvres gens qui font un effort surhumain pour parler et qui n’y parviennent pas ».

Au pâturage, il y avait une petite vieille qui avait du mal à rassembler son petit troupeau de brebis. Il le faisait pour elle. Il ne supportait même pas qu’on puisse lui dire merci : « c’est normal, chère madame ! »

Francesco dansait au milieu de ses brebis : « pour faire comme notre Seigneur ! » disait-il, en regardant une image de Jésus portant une brebis.

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