La Première prière donné par l'ange de la paix de Fatima aux enfants

Au printemps 1916, l’ange à Fatima a visité les enfants, leur apprenant comment prier et faire pénitence, les préparant au rôle qu’ils devaient avoir devant le monde entier.

Le Père Olivier Rolland, Responsable National de France et Outre-Mer du Mouvement Sacerdotal Marial, nous la médite :

« N’ayez pas peur ! écoutez-moi, je suis l’Ange de la Paix, priez avec moi »

« Mon Dieu je crois, j’adore, j’espère et je vous aime, je vous demande pardon pour tous ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas, qui n’espèrent pas, et qui ne vous aiment pas. Priez ainsi : Jésus et Marie ont sur vous des desseins de miséricorde. Les Cœurs de Jésus et Marie, sont attentifs à la voix de vos supplications »

« La première prière est d’une grande densité, d’une grande simplicité et d’une grande efficacité. Pourquoi cela ? D’abord elle nous permet de faire acte des vertus théologales, foi-espérance-charité, et ainsi elle nous situe exactement devant Dieu en qui nous croyons, de qui nous espérons tout et que nous aimons plus que tout ; elle nous permet ainsi d’exercer simplement et régulièrement ces vertus données au baptême et qui ne grandissent en nous que si nous les pratiquons. A ces trois vertus s’ajoute l’adoration, attitude de l’âme qui reconnaît la grandeur du Dieu Créateur et se reconnaît créature, dépendante de Lui et s’abandonnant à Lui, dans une confiance fondamentale, dans un amour toujours renouvelé, dans l’espérance que Dieu continuera à prendre soin de sa création dont il s’occupe avec empressement dans sa Providence. Ainsi cette première partie de la prière nous rapproche de Dieu et fortifie notre vie surnaturelle.

La deuxième partie de cette prière nous permet d’exercer l’intercession. Par là nous retrouvons toute l’histoire biblique, où les grands amis de Dieu, d’Abraham à Moïse, de David à Elie, nous montrent l’exemple de la prière d’intercession : plus on se rapproche de Dieu, plus on sent en soi l’amour fou de Dieu pour les hommes et sa volonté de sauver ce qui est perdu. Ce sentiment nous obtient une grande audace pour demander à Dieu et de cette prière d’intercession : « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font. » (Lc 23,24). Dans cette prière, nous comprenons que le grand malheur des hommes de notre temps, c’est d’avoir oublié, ou rompu ou simplement d’ignorer leur lien avec Dieu, qui fait d’eux des personnes qui ne doivent pas leur existence au hasard, au bouleversement d’hormones, aux pitoyables et froides manipulations aseptisées d’un laboratoire, mais à un grand Amour. Alors tous ceux-là qui ne connaissent pas, oublient ou rejettent Dieu, nous les prenons dans notre prière et les confions à Celui qui les aime d’un amour inconditionnel. Nous demandons pardon pour eux, parce que le rejet, ou l’oubli de Dieu fait de la peine au Créateur de toute chose.

Dans tous ces aspects, nous nous retrouvons en plein cœur du Livre Bleu où Marie, devant ce grand désastre d’une civilisation sans Dieu que les hommes, sous l’inspiration de l’Ennemi, tentent de construire et d’imposer sur tous les continents, intervient comme le Chef de cette guerre spirituelle. Elle qui nous donne pour armes, la confiance, la prière, l’offrande de la souffrance, pour frères d’armes les saints et les anges qui combattent et prient pour nous, et pour Refuge : son Cœur Immaculé. Dans ce Cœur, nous apprenons de Marie à croire, à aimer, à adorer, à espérer, sous la forte impulsion de l’Esprit de Dieu. Dans ce Cœur, Marie refait nos forces pour que nous puissions aller à la recherche de ceux qui sont perdus, éloignés, blessés, faibles, marginalisés, avec dans le cœur Son Amour, Sa Foi, Son Espérance, Sa tendresse et Sa force.

 

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment.