Le Porche du mystère de la deuxième vertu 2

Péguy a bien compris ce contraste fondamental dans la vie de la Sainte Vierge, comme dans la vie de Jésus.

A Nazareth a vécu la femme la plus joyeuse et la plus douloureuse. Jésus avait dit à Marcel Van : « Ma vie a été douloureuse mais pas malheureuse, parce que j’ai toujours été joyeux, même pendant ma passion. Heureux que j’étais, de donner ma vie pour vous sauver, pour vous aimer.

La Sainte Vierge a connu ce contraste d’être extraordinairement heureux d’être l’enfant bien-aimé du Père, tout en compatissant profondément à la misère des hommes et en souffrant profondément que les hommes n’aiment pas leur Seigneur.

La Sainte Vierge est droite, au pied de la croix mais en même temps, elle est penchée sur notre misère. Elle est penchée humblement devant le mystère de Dieu.

N’ayons pas peur de voir ces contrastes

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