Dans la Messe, au centre même de la liturgie terrestre est en quelque sorte introduite la liturgie céleste, car nous nous référons aux anges, archanges et chœurs des anges en les appelant par leur nom de l’Ancien Testament, surtout quand nous voulons exprimer la gloire de Dieu, la sainteté de Dieu : trois fois Saint – Sanctus, Sanctus, Sanctus – « Saint, Saint, Saint ». Nous avons alors en quelque sorte besoin du contact avec le monde des esprits purs qui connaissent cette sainteté de Dieu et qui la professent de manière bien plus absolue que nous ne pouvons l’atteindre, nous, hommes vivants sur la terre, dans le monde visible. Le Christ dit des choses très significatives sur les anges (…) par exemple ces paroles dont il vaut la peine de se souvenir : « Quiconque se sera déclaré pour Moi devant les hommes, le Fils de l’homme aussi se déclarera pour lui devant les anges de Dieu ; mais celui qui M’aura renié à la face des hommes sera renié à la face des anges de Dieu » (Lc 12,8-9). C’est donc comme un « chœur » d’êtres qui accompagnent sans cesse le Christ et qui participent à l’œuvre de notre salut (…)
La foi que nous professons sans cesse avec les paroles du Credo lors de la Messe, nous devons l’intégrer dans la vérité sur les anges afin que nous les priions puisque Dieu nous les as donnés comme Protecteurs et Gardiens, pour que nous recherchions leur sollicitude et leur aide (…) ; il faut déchiffrer à nouveau ces paroles du Christ Lui-même, afin que cette foi revive en nous et que nous puissions nous unir à cette liturgie céleste quand nous célébrons notre liturgie Eucharistique terrestre, surtout au moment de la grande Prière Eucharistique, lors de ce triple « Saint, Saint, Saint ».
Réjouissons-nous qu’à travers les anges Dieu unisse notre liturgie terrestre avec la liturgie céleste et appelons avec saint Michel Archange : « Qui est comme Dieu ! »
Parmi les anges que l’on désigne le plus souvent par des noms collectifs connus et dans l’Ancien Testament et dans le Nouveau – « trônes, dominations, principautés » – trois sont appelés par leur nom : saint Michel, « Micha-el » qui en hébreux signifie « Qui est comme Dieu ». Ce nom est particulièrement éloquent, il dit qui est cet ange, celui qui a choisi et aimé Dieu plus que tout, celui pour qui Dieu est au-delà de toutes choses. Outre celui-ci, il y a Gabriel, lié principalement au Mystère de l’Incarnation, à l’Annonciation de la naissance du Seigneur Jésus. Raphaël de l’Ancienne Alliance, dont le nom signifie la sollicitude de Dieu pour la santé de l’homme …
« Michel – Qui est comme Dieu ». Le nom de l’archange est un appel, un programme. Il est, en un certain sens, le programme originel du Royaume de Dieu, né au milieu de la lutte qui a eu lieu entre choisir et rejeter Dieu dans la majesté de Sa sainteté éternelle. Dieu, qui est le Créateur de tout ce qui existe et, en même temps, Père de ce qui porte le signe intérieur de l’image et de la ressemblance de Dieu. Le nom « Micha-el » – « Qui est comme Dieu » contient en soi la motivation la plus simple et en même temps la plus absolue du programme de l’amour : de l’amour de Dieu Lui-même au-delà de toutes choses et de l’amour de toutes Ses créatures selon la mesure du bien qui leur est propre.
Dans chaque saints, ne se fait-il pas sentir comme un lointain écho, le programme originel du Royaume de Dieu dans toute la création et surtout dans l’homme et entre les hommes ? Le programme qui exprime le nom de Michel : « Qui est comme Dieu ! » (Angélus 4.10.1981)
Par l’intercession de la Vierge Marie et de saint Michel Archange, prions afin que nous sachions faire nôtre ce programme et le réaliser avec zèle : « Qui est comme Dieu ! »
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