Paul VI et Fatima

Paul VI, le 21 novembre 1964, dans le discours de clôture de la troisième phase du Concile Vatican II, en rappelant la consécration solennelle au Cœur immaculé de Marie faite par Pie XII, promit d'envoyer « la rose d'or » à ce sanctuaire qui lui était très cher, en signe de consécration aux soins de la céleste Mère de toute la famille humaine avec ses problèmes et ses peines, avec ses aspirations légitimes et ses espoirs ardents. Le même Paul VI, le 13 mai 1967, pour le cinquantième anniversaire des apparitions, vint ici humblement et en pèlerin confiant, en signe de grande dévotion à Marie, vénérée par de nombreuses foules de fidèles pour son cœur « maternel et plein de compassion. » Il pria avant tout pour « l’Eglise une, sainte, catholique, apostolique », pour sa paix intérieure et pour sa renaissance spirituelle, implorant de Marie une « Eglise vivante, une Eglise vraie, une Eglise unie, une Eglise sainte. » La prière du Pape Paul VI devint plus triste au souvenir de l'Eglise du silence et des chrétiens martyrisés.

La deuxième intention de sa prière aux pieds de la Reine de la Paix fut l'imploration du don de la paix à l'humanité entière, continuellement menacée dans son existence même que ce soit par des guerres continues et par un terrible arsenal d'armes mortelles, ou par la faim et l'indigence dans différentes régions de la terre. Le caractère dramatique de l'heure faisait croître la confiance du Pape en l'intercession de Marie, Mère de l'Eglise et de l'humanité, et en l'efficacité de la prière et de la pénitence, comme moyens adaptés pour invoquer de Dieu la concorde entre les nations.

Homélie du Cardinal Secrétaire d’Etat, Mgr Sodano, pour le soixante-quinzième anniversaire des apparitions de Fatima (13 mai 1992)


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