Rosaire au Cœur Immaculé de Marie : Premier mystère glorieux:

 

Nous prions par l’intercession du Cœur Immaculé de Marie, tellement heureuse de revoir son Fils vivant pour que ressuscite la foi de tous les hommes.

Dans l’Evangile, quand Jésus rencontre sa mère, c’est souvent pour briser quelque chose en elle. Il semble que Jésus la traite avec une dureté étonnante, inconcevable. Le secret des duretés surprenantes dont Jésus use envers elle paraît à découvert dans l’Evangile. L’épisode de la Cananéenne (Mt. 15, 22-28) est éclairant. « Elle criait en disant : Aie pitié de moi, Seigneur, Fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon. » « Mais il ne lui répondit pas un mot. » Les disciples sont touchés et intercèdent pour elle. « Mais lui répondant, dit : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël ». Voilà donc Jésus plus dur que ses disciples ? « Mais elle, étant venue, se tenait prosternée devant Lui, en disant : Seigneur, viens à mon secours ! Répondant, il dit : il n’est pas bon de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens !« C’est un affront. Mais elle insiste : »Seigneur ! Les petits chiens mangent des miettes qui tombent de la table de leur maître. « Où donc ce cœur offensé, apparemment dédaigné puise-t-il tout l’amour qui inspire cette réplique ? N’est-ce pas Jésus qui fait grandir progressivement en la repoussant, l’amour de cette femme, à la manière dont on barre un fleuve pour en multiplier la puissance ? Oui, c’est Jésus qui opère en elle. Et c’est pourquoi la foi en elle est merveilleuse. A ce point que l’artiste admire ce qu’il a fait et devient captif en quelque sorte de la beauté de son œuvre :

O femme, ta foi est grande ! Qu’il te soit fait comme tu veux. »

C’est en ce sens que nous pouvons saisir le ressort de l’apparente dureté de Jésus envers sa mère, la part de Marie et finalement sa puissance d’intercession.

O Vierge bénie, qui conserviez dans votre Cœur très doux, comme un précieux trésor, les paroles de votre Fils Jésus, et qui, méditant les sublimes mystères qu'elles renfermaient, ne saviez plus vivre que pour Dieu, combien je suis confus de voir mon cœur aussi froid ! Ah ! Mère chérie, faites qu'en repassant dans mon cœur la sainte loi de Dieu, je cherche à vous imiter par la pratique fervente des vertus chrétiennes.

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