Un mois avec saint Joseph - 16 mars 2017 - Saint Joseph modèle d'attention à la présence divine

 

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1. Présence de Dieu
Saint Joseph avait un sentiment très vif et très habituel de la présence de Dieu. Il suffit, pour s’en convaincre, de penser qu’il a été fréquemment favorisé des communications les plus intimes avec Dieu. Il fut initié d’une manière spéciale aux mystères de l’Incarnation et de la Rédemption. Il eut le privilège de converser souvent avec les anges. Il avait sur Dieu, sur sa providence et sa sainte présence des témoignages si nombreux et si forts que son esprit et son cœur devaient en être constamment occupés. Ses travaux ne pouvaient le distraire. Ils courbaient son corps sans assujettir son âme. Il voyait, il adorait, il bénissait Dieu en toutes choses et en tout temps. Durant ses longs et pénibles voyages, au milieu de ses durs labeurs, il ne perdait jamais de vue son adorable présence, afin de connaître et de suivre en toutes choses les inspirations de sa grâce, et d’accomplir saintement les desseins de la divine providence. Nous pouvons donc bien appliquer au Chef de la Sainte Famille les paroles que la Genèse dit du premier Joseph : « Le Seigneur était avec lui et dirigeait toutes ses actions. »
Considérez, âme chrétienne, que le sentiment de la présence de Dieu a toujours été comme le pivot de la perfection dans tous les états, dans toutes les conditions de la vie. « Marchez en ma présence, disait le Seigneur à Abraham, et vous serez parfait. » Oh ! C’est que cette pensée : Dieu me voit, il est témoin de tous mes actes, de toutes mes luttes, il me tient compte de tout, d’un désir, d’un simple soupir dont il est l’objet, cette pensée, dis-je, est bien propre à m’encourager et à me faire accepter tous les sacrifices. Demandons donc au Seigneur, par l’intercession de saint Joseph, de nous pénétrer du sentiment de sa présence infinie, surtout au commencement de nos prières et de nos principales actions.


2. Présence de Jésus-Christ
Il y a plus encore : saint Joseph n’avait pas seulement la présence infinie de Dieu pour règle de ses actions et de sa vie entière, il avait Dieu lui-même présent sous ses yeux : il possédait  Jésus-Christ ! « Nous avons vu le Fils unique de Dieu, plein de grâces et de vérité » s’écria Jean. Eh bien ! Saint Joseph a été le premier témoin de cette merveille. Toute sa vie, durant trente ans, s’est écoulée auprès de Jésus. Il vivait avec  lui, sous un même toit, il partageait les mêmes repas, il le contemplait au travail, à la prière, dans l’obéissance et le sacrifice. Il recueillait ses leçons, il s’édifiait de ses exemples, en un mot, il était toujours uni à Jésus. Le sommeil ne faisait pas même cesser cette union si douce à son âme ; car, dit un pieux auteur, si ses yeux se fermaient, sa mémoire veillait ; et si la présence corporelle du Sauveur lui était dérobée pour quelques instants, son image fidèle ne cessait d’être présente aux regards de son esprit et de son cœur. A ce spectacle adorable et continuel, notre saint patron avançait rapidement dans les perfections divines. Il s’éleva au-dessus de toute sainteté créée, il devint, après Jésus et Marie, l’astre le plus brillant du Paradis.
Cette adorable présence de Jésus-Christ qui fit, durant trente années, les délices de saint Joseph, nous pouvons en jouir, âme chrétienne. Nous possédons Jésus au milieu de nous, dans l’Eucharistie. Chaque jour, à chaque heure, nous pouvons le visiter, le contempler, l’interroger, le faisons-nous ? Imitons-nous sur ce point saint Joseph ? Réveillons donc notre foi : visitons souvent ce divin Emmanuel. Il est dans le tabernacle ce qu’il était pendant sa vie mortelle : le refuge des pécheurs, l’ami des justes, le consolateur des affligés, le Sauveur des âmes.

Exemple

  • Voici un fait touchant raconté par un prêtre : « Il y avait à l’église de saint Ambroise un beau et riche ciboire qu’on voulait soustraire à la rapacité des révolutionnaires qui pillaient et incendiaient la capitale. On ne savait où le cacher, quand ce prêtre déclara qu’il se chargeait de le mettre en lieu sûr. Il alla trouver une pauvre femme dont la piété lui était aussi connue que l’honnêteté. Il la pria de conserver fidèlement le précieux dépôt. Elle accepta de suite. Le prêtre lui recommanda seulement de ne pas en parler à son fils, encore enfant, dont on pouvait craindre l’indiscrétion. Lorsque l’insurrection fut domptée, le prêtre se rendit chez la dépositaire. « Monsieur l’abbé, dit-elle, voici le ciboire que vous m’avez confié et que j’ai gardé avec vénération. J’ai bien veillé sur lui, chaque jour. J’espère que sa présence aura porté bonheur à ma maison. Il faut pourtant que je vous avoue que j’ai manqué à une partie de ma promesse. Hier, quand j’ai vu l’ordre rétabli, j’ai averti mon enfant du dépôt qui m’avait été remis. Je lui ai dit : « Mon fils, souviens-toi qu’on a assez estimé ta pauvre mère pour lui donner en garde le plus beau vase sacré de la paroisse. Puisses-tu mériter un pareil honneur ! »
    Âme chrétienne, l’Eglise confie à votre garde et à votre amour un vase sacré, mille fois plus précieux, puisqu’il contient le corps et le sang de Jésus christ : c’est le Tabernacle. Puissiez-vous garder avec soin ce précieux dépôt et savoir en profiter !


Prière :  Saint Joseph, je veux désormais vivre comme vous, en la présence de mon Dieu, surtout en la présence de mon Sauveur eucharistique, que je visiterai souvent dans le sacrement de son amour. Ce souvenir fixera la légèreté de mon esprit et remplira mon cœur de consolations. Obtenez-moi la grâce, grand Saint, d’être fidèle à ma résolution. Ainsi soit-il.

 

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