Formé de trois hameaux, Međugorje est un village entièrement catholique au sein de la Bosnie-Herzégovine.
Depuis leur retour de Terre sainte, après les croisades, les franciscains administrent l'endroit.
- En 1892 la paroisse est fondée et placée sous la protection de saint Jacques, patron et protecteur des pèlerins. Une première église paroissiale construite en 1897, bâtie sur un terrain instable, s'affaisse et se fissure.
- En 1933, pour le 1900e anniversaire de la crucifixion de Jésus Christ, à Jérusalem, les villageois décidèrent d'élever au sommet du mont Križevac une croix en béton de 8,5 m de hauteur, au cœur de laquelle il placèrent un morceau de la vraie Croix.
- Après la Seconde Guerre mondiale, des villageois décident de construire l'église actuelle, terminée et consacrée le 19 janvier 1969. A cette époque elle semble démesurée par rapport à la population du village (env. 500 habitants). Aujourd'hui elle ne peut contenir le flot grandissant et ininterrompu de pèlerins.
Car Međugorje est devenu un lieu de pèlerinage important, mondialement connu avec actuellement 2,5 millions de visiteurs par an. En effet, la Vierge y apparaît à six Croates d'Herzégovine depuis le 24 juin 1981 et y donne de nombreux messages.
"Individuellement, mes enfants, vous ne pouvez pas arrêter le mal qui désire gouverner le monde et le détruire. Mais, selon la volonté de Dieu, tous ensemble aux côtés de mon Fils, vous pouvez tout changer et guérir le monde."(Medjugorje, le 2 août 2011)
Lire la suiteSan Damiano est un village de 200 âmes à 20 km de Piacenza ( Plaisance), en Italie, ville située à 70 km de Milan.
Les faits étonnants qui s’y sont passés y font accourir des pèlerins depuis 1964.
Le 29 septembre 1961, en la fête de Saint Michel Archange, dans un petit village du Nord de l'Italie, San Damiano, une humble mère de famille mourante, Rosa Quattrini, se trouve soudainement guérie chez elle, par une jeune visiteuse.
En mai 1962, la jeune femme se fait connaître à Rosa comme "Mère de la consolation et des affligés", lors de son pèlerinage à San Giovanni Rotondo chez le Padre Pio.
Le 16 octobre 1964, la Très Sainte Vierge apparaît à Rosa pour la première fois dans son jardin, au-dessus du poirier, et lui donne le PREMIER MESSAGE qu'elle est chargée de transmettre au monde entier
A partir de ce jour commence la grande mission de Mamma Rosa. La Très Sainte Vierge lui apparaîtra continuellement et lui donnera de très nombreux messages adressés au monde entier, jusqu'à sa mort, en 1981.
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17 janvier 1871 - 17 janvier 2021 : 150e anniversaire de l'apparition - Grand Jubilé
Pendant les jours les plus sombres de la guerre contre les Prussiens (1870-1871), le 17 janvier 1871, à Pontmain, un hameau d’environ cinq cents habitants, Eugène, 12 ans et Joseph, 10 ans, Barbedette travaillaient dans la grange avec leur père. Eugène alla à la porte de la grange pour voir le temps. Il fut le premier à voir une belle dame sur le toit de la maison voisine. Son frère et quelques autres enfants la virent aussi.
Elle était habillée d’une robe bleu marine, constellée d’étoiles. Elle avait une couronne sur la tête par-dessus un voile bleu marine. Elle était environnée par une mandorle ovale de couleur bleue. La foule se rassembla à la grange et pria. De temps en temps la Dame paraît triste à cause des jurons provenant de personnes rustres, mais elle sourit surtout quand elle entend les prières et les hymnes, la récitation du Rosaire et les chants marials que le Père Guérin et deux sœurs conduisent. Les étoiles se rassemblent deux par deux sur sa robe.
Puis une grande banderole se déroule sous les pieds de la dame, formant ainsi un rectangle parfait. Elle épelle là son message : « Mais priez mes enfants Dieu vous exaucera en peu de temps. Mon Fils se laisse toucher ». Puis une grande croix apparaît dans les mains de la Sainte Vierge, avec un Christ tout couvert de sang. Et au sommet de la croix, une deuxième traverse blanche sur laquelle est écrit en lettres rouges « Jésus-Christ ». De ses deux mains, la Vierge tient la croix un peu inclinée vers les voyants. Puis comme les prières se terminaient, l’apparition aussi se termina après avoir duré environ trois heures.
Voir la vidéo de présentation de l'histoire de l'apparition
Lire la suiteGarabandal est un village perdu des montagnes Cantabriques, à 80 km au sud de Santander. C'est un village de 270 montagnards à la vie rude. Ils sont pauvres mais d'une piété exemplaire. Le 18 juin 1961, l'Archange Saint Michel, qui semble avoir neuf ans, apparaît à quatre petites filles qui, elles, en ont douze ou onze: Conchita, Jacinta, Loli et Mari-Cruz. Il annonce la venue de Notre Dame du Carmel pour le 2 juillet suivant.
Jusqu’en 1965, au cours de 2000 apparitions, la Vierge viendra donner des messages, annoncera des événements graves pour l’humanité.
Prière à Notre-Dame du Mont Carmel
Vierge Immaculée, Marie, Lumière et Gloire du Mont Carmel, Jetez sur nous un regard de bonté, Et gardez-nous sous Votre protection maternelle. Fortifiez notre faiblesse par Votre puissance, Et dissipez par Votre lumière Les ténèbres de notre cœur. Augmentez en nous la foi, L'espérance et la charité. Ornez notre âme de toutes les vertus Afin qu'elle devienne de plus en plus Chère à Votre Divin Fils. Assistez-nous pendant la vie, Consolez-nous par Votre présence A l'heure de notre mort, Et présentez-nous à la Sainte Trinité, Comme Votre enfant, Afin que nous puissions Vous louer, Et Vous glorifier éternellement Dans le Ciel. Amen.
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Les apparitions de la Vierge des douleurs, ont commencé au Pré-Neuf, à l’Escorial, le 14 Juin 1981, à la voyante Luz Amparo. Celle-ci reçut d’innombrables messages. Le dernier message pour le monde, a été donné en mai 2002. Voici ce que dit Notre Seigneur :
« Il n'y aura plus de message, mais des bénédictions très spéciales seront données ainsi que des marques qui demeureront scellées sur les fronts. Venez à ce lieu, Mes enfants, et vous serez marqués et bénis avec des bénédictions très spéciales. »
Bien qu'il n'y ait plus de message, la Sainte Vierge donne toujours sa bénédiction aux pèlerins et à leurs objets le premier samedi de chaque mois. Avec ses anges, Elle scelle les fronts des pèlerins et leur donne d'innombrables grâces.
A l’Escorial, la Sainte Vierge se présente comme « La Vierge des Douleurs ». Elle vient pour ramener tous ses enfants à son Divin Fils Jésus. Elle transmet des messages de Prière, Repentance, Sacrifice pour le monde. C’est seulement grâce à une prière continuelle qui sera amené par son intercession maternelle comme un bouquet d’amour devant le trône de Dieu, que les cœurs de l’humanité pourront éventuellement s’ouvrir. Elle est la mère de tous et ses messages et avertissements doivent être pris très au sérieux.
Lire la suiteSainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte Face naquit le 2 janvier 1873, à Alençon. Elle était la dernière enfant de ses parents Louis et zélie Martin qui eurent 9 enfants. Cinq filles parvinrent jusqu’à l’âge adulte. Sa mère mourut en 1877 quand Thérèse avait quatre ans. Son père, un fabricant de montres, vendit son affaire et déménagea à Lisieux pour se rapprocher de l’oncle maternel de Thérèse (Isidore Guérin, pharmacien) qui y vivait avec sa femme et deux filles.
Quand Thérèse eut neuf ans sa sœur Pauline qui avait joué le rôle de seconde maman pour Thérèse, entra dans l’ordre des carmélites. Marie, sa seconde sœur, entra également dans le même couvent. Thérèse voulut y aller aussi, mais elle était trop jeune. Son père l’emmena faire un pèlerinage à Rome. Lors d’une audience générale avec le pape Léon XIII, elle lui demanda de lui donner l’autorisation pour entrer chez les carmélites. Le pape lui répondit « Mon enfant, faites ce que vos supérieurs décident ». Finalement en avril 1988, elle devint sœur carmélite. Céline, son autre sœur, entra bientôt dans la communauté. Léonie, la dernière sœur fut admise dans l’Ordre de la Visitation.
Les dernières années de Thérèse furent marquées par un continuel déclin physique dû à la tuberculose. Elle supporta résolument et sans se plaindre ses souffrances. En juillet 1897, on la transporta à l’infirmerie du monastère où elle mourut le 30 septembre, à l’âge de 24 ans. Sur son lit de mort, elle dit : « J’ai atteint le point de ne pas pouvoir souffrir davantage, car toute souffrance m’est douce ».
Thérèse, connue aussi comme « La Petite Fleur de Jésus », fut canonisée le 17 mai 1925 par le pape Pie XI. C’était 28 ans seulement après sa mort. Elle est fêtée le 1er octobre. Elle est la patronne des malades du SIDA, des aviateurs, des fleuristes, des missions. En 1944, le pape Pie XII la nomma co-patronne de la France avec Ste Jeanne d’Arc. En 1997, le pape Jean Paul II la déclara trente troisième Docteur de l’Eglise Universelle.
Lire la suiteLa Médaille miraculeuse est le nom que la dévotion populaire catholique a donné à une médaille créée suite aux apparitions de la Sainte Vierge de 1830, au 140 de la rue du Bac, à Paris.
Catherine Labouré, religieuse novice au couvent des sœurs de la Charité de saint Vincent de Paul, raconta à son confesseur, le père Aladel, avoir vu la Vierge Marie.
Cette médaille fut frappée à la demande expresse de la Mère de Dieu, faite au cours de la deuxième apparition du 27 novembre 1830, comme un témoignage d'amour, gage de protection et source de grâce.
Prière à Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse
O Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse, vous avez voulu apparaître à Sainte-Catherine Labouré comme la Médiatrice de toutes les Grâces, écoutez-moi, je Vous implore !
Je remets entre Vos mains maternelles toutes mes intentions, tous mes intérêts spirituels et temporels.
Je Vous confie la grâce que j'ose solliciter de Votre Bonté, Vous suppliant humblement d'en parler à Votre Divin Fils et de Lui demander de m'exaucer, si cette grâce que j'implore est bien conforme à Sa Volonté et au bien de mon âme.
Après avoir élevé Vos mains suppliantes vers le Seigneur, daignez, ô Vierge Puissante, les abaisser sur moi, m'envelopper de Vos rayons de Grâces afin qu'à la lumière et à la chaleur de ces rayons, mon âme se dégage des choses d'ici-bas, se purifie et marche joyeusement à Votre suite, jusqu'au jour où Vous m'accueillerez à la porte du Ciel. Amen.
En 1858, une jeune fille prénommée Bernadette déclara avoir assisté à 18 apparitions d'une Dame qui se présenta comme étant l'Immaculée Conception à Lourdes.
Ces apparitions s’étalèrent dans le temps (sur 6 mois), même si 12 d'entre elles sont rassemblées en une quinzaine de jours.
Suscitant de vives polémiques, les apparitions que seule la jeune fille vit furent rapidement l'objet d'enquêtes et contre-enquêtes.
Le 18 janvier 1862, (soit quatre ans plus tard) au nom de toute l'Eglise, l'évêque du lieu, Mgr Laurence, publie un mandement par lequel il reconnaît officiellement les apparitions de Lourdes : « Nous sommes [...] convaincus que l'Apparition est surnaturelle et divine, et que, par conséquent, ce que Bernadette a vu, c'est la Très Sainte Vierge. » La Vierge y est depuis honorée sous le vocable « Notre-Dame de Lourdes ».
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La dévotion au Sacré Cœur est surtout le résultat de deux idées bibliques : celle de la charité divine très souvent soulignée et celle de la contemplation approfondie des plaies du Christ, surtout de son cœur blessé.
La dévotion au Sacré-Coeur de Jésus s'est répandue comme incendie dans l'Eglise occidentale depuis les révélations faites à sainte Marguerite-Marie, à Paray le Monial, vers la fin du dix-septième siècle. L'Eglise lui a conféré une autorité particulière. Les papes en ont rappelé et en rappellent encore l'importance. Mais le discours d'aujourd'hui, s'il insiste sur le Cœur de Christ, laisse de côté le mot sacré qui a pris un sens ambigu dans notre société sécularisée, et il emploie avec la plus grande discrétion le mot dévotion devenu franchement péjoratif. Par contre, le mot cœur reste privilégié et le dessin qui le représente connaît un regain d'actualité. Mais suffit-il de dessiner un cœur ou d'employer le mot dans une chanson pour rejoindre ce qu'exprimaient Marguerite-Marie et ses contemporains dans les années 1680 ?
Prières de sainte Gertrude (1256-1302)
Je vous salue, ô Cœur sacré de Jésus, source vive et vivifiante de la vie éternelle, trésor infini de la Divinité, fournaise ardente du divin amour. Vous êtes mon asile et le lieu de mon repos. O mon divin Sauveur, embrasez mon cœur de l'ardent amour dont le vôtre est tout enflammé. Répandez dans mon cœur les grandes grâces dont le vôtre est la source et faites que mon cœur soit tellement uni au vôtre que votre volonté soit la mienne et que la mienne soit éternellement conforme à la vôtre, puisque je désire désormais que votre sainte volonté soit la règle de tous mes désirs et de toutes mes actions.
Dans la province des Pouilles, à 43 km au nord-est de Foggia, San Giovanni Rotondo est situé sur la colline aride du Mont Gargano, où est apparu l’archange St Michel en 490.
Le moine capucin de Pietrelcina vécut à San Giovanni Rotondo à partir de 1916 jusqu’à sa mort le 23 septembre 1968.
En 1918, il reçut les stigmates qui durèrent cinquante ans mais disparurent à sa mort. Il fut canonisé par Jean Paul II le 16 juin 2002.
Padre Pio était capable de lire dans les âmes, de faire des miracles, et avait le don de bilocation (être dans 2 endroits en même temps). Mais surtout il aimait Dieu et les pauvres particulièrement les malades.
Sa messe était un moment de grande intimité avec les souffrances du Christ. Il est à l’origine de la construction d’un hôpital moderne, pour le soulagement de la souffrance.
Du 29 novembre 1932 au 3 janvier 1933, cinq enfants de Beauraing, dans la province de Namur en Belgique ont été témoins, à 33 reprises, des apparitions de Notre-Dame.
Les événements se sont déroulés dans le jardin du pensionnat Notre-Dame du Sacré-Cœur tenu par les Sœurs de la Doctrine Chrétienne de Nancy.
Après bien des réticences et des oppositions, la véracité de leurs dires fut, en conclusion d'une enquête rigoureuse, reconnue par l'autorité diocésaine: le culte fut autorisé en 1943, et le caractère surnaturel des faits reconnu en 1949. Dès le début, les pèlerins affluèrent aux pieds de "Notre-dame au Cœur d'Or", sous l'Aubépine, en réponse sa demande."Que l'on vienne ici en pèlerinage!".
PRIÈRE À NOTRE DAME DE BEAURAING
Notre Dame de Beauraing, Vierge immaculée, porte à Jésus, ton Fils, toutes les intentions que nous te confions aujourd'hui.
Mère au Cœur d'or, reflet de la tendresse du Père, regarde avec amour les hommes et les femmes de notre temps, et comble-les de la joie de ta présence.
Toi qui as promis de convertir les pécheurs fais-nous découvrir l'infinie miséricorde de notre Dieu. Éveille en nous la grâce de la conversion afin que toute notre vie devienne le reflet de cette miséricorde.
Sainte Mère de Dieu, penche-toi sur nos misères ; console-nous dans nos peines ; donne force et réconfort à tous ceux qui souffrent.
Reine des cieux, couronnée de lumière, aide-nous à grandir dans la foi, l'espérance et l'amour, et nous pourrons rendre grâce sans fin.
Tu as mis Jésus au monde ; puissions-nous, par la prière, le partage de sa Parole et le témoignage d'une vie remplie d'amour et de joie, Le faire naître dans tous les Cœurs.
Fais que chaque instant de notre existence soit un OUI à la question que tu nous poses aujourd'hui : "Aimez-vous mon Fils ? M'aimez-vous ?"
Alors le règne de Jésus viendra dans le monde. Amen.
Lire la suiteLe Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap a été désignée en tant que l'un des cinq sanctuaires nationaux du Canada par la Conférence des évêques catholiques du Canada.
Les grandes dates de l’histoire du Sanctuaire
1634 Arrivée des missionnaires jésuites, dont le père Jacques Buteux en 1639. Il meurt martyr en 1652 dans la Haute-Mauricie.
1659 Construction d’une première chapelle par Pierre Boucher sur un terrain appelé fief Sainte-Marie.
1714 Début de la construction de la première église paroissiale construite en pierre. Cette église, inaugurée en 1720 et construite sous le Régime français, est l’une des plus anciennes églises du Canada. On la nomme aujourd’hui Petit Sanctuaire.
1854 En l’année de la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception, un paroissien fait don à l’église d’une statue de la Vierge. Cette statue de Notre-Dame du Cap, placée au dessus de l’autel, est toujours vénérée dans le Petit sanctuaire.
1879 Les paroissiens veulent une nouvelle église plus grande. Ils doivent traverser les pierres sur le fleuve gelé en hiver. Le temps doux de l’hiver 1879 les empêche de faire ce travail. Le curé, l’abbé Luc Désilets demande aux paroissiens de réciter le chapelet. Un pont de glace se forme sur le fleuve. Ce pont est appelé Pont des chapelets. Le curé Désilets fait le vœu de conserver la petite église et de la dédier à Marie.
1888 Le 22 juin, la petite église est consacrée à Marie. Le soir de ce jour, le Père Frédéric o.f.m., l’abbé Luc Désilets et M. Pierre Lacroix voient la statue de la Vierge ouvrir les yeux. En 1904, cette statue de Notre-Dame-du-Cap est couronnée par le délégué du pape Pie X.
1902 Arrivée des Oblats de Marie Immaculée comme gardiens du Sanctuaire. Par la suite les terrains sont aménagés et les pèlerinages se font de plus en plus nombreux.
1947 à 1954 Une statue pèlerine de Notre-Dame du Cap fait une tournée dans tout le Canada. Cette tournée se termine en 1954 au Congrès marial national qui s’est déroulé au Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap. Second couronnement de la Vierge par le délégué du pape Pie XII.
1955-1964 Construction de la basilique. L’architecte en est Adrien Dufresne.
1984 Le 10 septembre, pèlerinage du pape Jean-Paul II. Il a été accueilli par une foule évaluée à 75 000 personnes.
1988 Célébration du 100e anniversaire du Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap. Le 25 septembre, béatification à Rome du co-fondateur le Père Frédéric o.f.m.
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Le Mont-Saint-Michel est une commune française située dans le département de la Manche en région Basse-Normandie qui tire son nom d’un îlot rocheux consacré à saint Michel où s’élève aujourd’hui l’abbaye du Mont-Saint-Michel.
Le Mont-Saint-Michel est d’abord un îlot de roche granitique situé en Basse-Normandie, dans une immense baie de quarante mille hectares, théâtre des plus grandes marées d’Europe. Trois petits fleuves s’y jettent : Le Couesnon, la Sée et la Sélune. En période de marées d’équinoxe, la mer se retire à dix-huit kilomètres des côtes pour remonter à une vitesse d’environ soixante mètres par minute et venir baigner la base du Mont. Il est voisin de Tombelaine, un petit rocher distant de trois kilomètres.
Le Mont-Saint-Michel est à l’origine d’un mythe selon lequel une vaste forêt du nom de Scissy s’étendait de la baie jusqu’aux iles Chausey au début de la dernière période postglaciaire. Certains arbres fossilisés confirment l’existence d’une abondante végétation, mais plusieurs sondages du sol laissent à penser que les pourtours de cette forêt étaient plus limités.
En l’an 708, Aubert, alors évêque d’Avranches, reçoit la visite de l’archange Michel au cours d’un songe. Ce dernier lui ordonne de faire édifier un sanctuaire à l’image du Mont Gargano en Italie.
En l’an 709, Aubert choisit le Mont-Tombe pour y ériger la première chapelle qu’il dédie à saint Michel, puis, il y installe une communauté d’une dizaine de moines pour perpétuer le culte de saint Michel. L’appellation du Mont-Tombe se transforme et devient le « Mont-Saint-Michel au péril de la mer ». De
nombreux pèlerins chrétiens commencent à affluer de toute l’Europe et participent ainsi à sa renommée grandissante.
Pendant deux siècles, grâce au mécénat des ducs de Normandie, la communauté de moines fera vivre et prospérer le Mont.
En 966, une église préromane carolingienne du nom de "Notre-Dame-sous-Terre" est construite de façon à dominer le Mont et accueillir une communauté de bénédictins. Aujourd’hui, cette église se situe sous la nef de l’abbatiale.
Grâce à l’affluence des pèlerins toujours plus nombreux, un village constitué de modestes maisons en bois commence à voir le jour au pied du rocher, sur son flanc sud-est. Dès le Moyen-Age, il a une vocation commerciale avec ses auberges et ses marchands de souvenirs.
Louis-Marie Grignion de Montfort, né le 31 janvier 1673 à Montfort-sur-Meu (Ille-et-Vilaine) et décédé le 28 avril 1716 à Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée), est un prêtre français, fondateur de deux congrégations religieuses : la Compagnie de Marie (Pères montfortains) et les Frères de Saint-Gabriel.
Représentant majeur de la seconde génération de l'école française de spiritualité. Béatifié en 1888 par Léon XIII, il est canonisé en 1947 par Pie XII.
Montfort a écrit de nombreux petits ouvrages, voici les plus connus : SM : Le Secret de Marie ; ASE : L’amour de la Sagesse éternelle ; C : Cantiques ; CA : le Contrat d’Alliance ; LAC : Lettre aux amis de la Croix ; S.R. Le secret du très saint rosaire ; V.D. : Traité de la vraie dévotion à Marie. P.E. Prière embrasée.
Lire la suiteSaint Antoine de Padoue naquit à Lisbonne, au Portugal en 1195, dans une famille noble et religieuse.
Quand il apprit que cinq Franciscains avaient été martyrisés au Maroc, il voulut adopter la vie simple franciscaine.
Il fut un théologien éminent. En Italie, à 25 ans, il découvrit qu’il était aussi un prédicateur brillant.
Alliant ses capacités avec le don de faire des miracles, saint Antoine fut reconnu comme étant le plus grand ennemi des hérétiques de son époque. Il en convertit beaucoup, des riches et des pauvres, des simples et des nobles. On lui donna le nom de « Marteau des hérétiques ».
Il mourut le 13 juin 1231 à Padoue. Il fut canonisé en 1232.
Padoue est à une courte distance de Venise à l’ouest (40km). Dans la province de la Vénétie, nord-est de l’Italie.
Lire la suiteIl naquit en 1563. Ses parents l'appelèrent Prospero et lui donnèrent une éducation profondément chrétienne qui lui permettait de voir et trouver Dieu en toutes choses. A l'Université de Naples, il suivit les cours de la Faculté de Philosophie et de la Faculté de Médecine. Mais la beauté de l'idéal franciscain rayonna tellement dans son esprit qu'il préféra devenir frère capucin afin de pouvoir connaître davantage, à la lumière de celui-ci, les vérités de la théologie et devenir ainsi médecin des âmes.
Il fit son noviciat à Sessa Aurunca et après un bref séjour dans la province religieuse de Naples, il devint Capucin à Foggia. Il se fit remarquer par son amour envers la Sainte Vierge dont il défendit le dogme de l'Assomption stipulant qu’Elle est montée au ciel avec son corps et son âme. Il fut le Père supérieur local et provincial et devint un prêcheur savant et pieux. Il reçut de Dieu le don de prophétie et de miracles. Par la puissance du seul signe de la Croix, il opéra miraculeusement plusieurs guérisons à Agnone, à Vasto et à Serracapriola. Il fut un exorciste de premier ordre. De grandes souffrances physiques l'affligèrent de son vivant, mais il ne cessa jamais d'en remercier Notre Seigneur Jésus-Christ.
Trois mois avant sa mort, il fut envoyé au couvent de Serracapriola. Il mourut en odeur de sainteté le 31 octobre 1616.
Le 19 juin 1996, Mgr Cesare Bonicelli, évêque de San Severo, introduisit le procès de béatification et de canonisation du Père.
De son vivant, le Père Matteo avait le don des miracles et de la prophétie.
La renommée de sainteté du P. Matteo a été transmise par une tradition qui se passait de bouche à oreille.
C'est uniquement par tradition que l’on savait que le corps du P. Matteo avait été enterré dans l’Eglise des capucins de Serracapriola mais on ne connaissait pas l'endroit exact. Le 24 mars 1750, on trouva ses os précieux dans la Chapelle du Saint-Sauveur.
Le 5 mai 1751, l'évêque de Larino, Mgr Scipione De Laurentis, se trouvait à Serracapriola pour la visite canonique des paroisses. Il écouta le désir des Capucins de donner un meilleur emplacement à leur saint confrère; l'évêque présida à l'exhumation qui eut lieu à huis clos. On trouva quelques os des bras, une mâchoire avec des dents et d'autres os qu’on ne réussit pas à identifier. Les reliques furent placées dans un coffret de cyprès, fermé par une plaque en fer et entouré de rubans verts. Ce même coffret fut fermé et on y apposa les sceaux de l'évêque. On transporta la chasse dans une niche à coté de l’autel majeur. On lui donna ainsi une plus digne sépulture. La deuxième reconnaissance canonique eut lieu en 1978. Le corps du Serviteur de Dieu, le Père Matteo d’Agnone, est toujours enterré à côté de l’autel majeur de l’Eglise du couvent des Capucins de Serracapriola, où le Padre Pio vécut également.
Le plus important pour un prêtre qui a reçu le charisme d’exorcisme et de faire des miracles est d’être un homme de foi et de prière, et de toujours demander l'intercession de la Très Sainte Vierge. Il doit également toujours être humble, car un exorciste doit savoir qu'il ne vaut pas une chique sans Dieu. C'est le Seigneur qui fait le travail d'exorcisme. S’Il n’intervient pas, l’exorcisme ne vaut rien.
Le Père Matteo d’Agnone a été tout cela, voilà pourquoi le Seigneur a fait et continue à faire de grandes choses par lui, alors qu’il est décédé depuis bientôt quatre siècles.
Le Centre N'ayez pas peur a été fondé par l'ancien secrétaire du pape Jean-Paul II, archevêque de Cracovie, Monseigneur Stanislaw Dziwisz, le 2 janvier 2006 près du Sanctuaire de la Miséricorde Divine à Cracovie – Lagiewniki. L’ancien Pape fut l'un des plus grands propagateurs de cette dévotion. La première pierre du Centre fut posée par le Pape Benoît XVI, le 23 octobre 2010, au cours de son premier voyage apostolique en Pologne.
Le Centre comporte les édifices suivants :
L'idée du Sanctuaire a été concrétisée le 11 juin 2011, quelques semaines après la béatification de l'ancien pape. Il est consacré au bienheureux Jean-Paul II. Cette église a été consacrée le 23 juin 2013 par l'Archevêque de Cracovie, Stanislaw Dziwisz. L'intérieur est richement décoré de fresques relatant les moments forts du pontificat de Jean-Paul II. C'est un édifice moderne de style contemporain. C'est un grand centre de pèlerinage pour les admirateurs de Jean-Paul II car il s'y trouve d'importantes reliques de celui-ci, comme par exemple : sa croix papale, sa mitre, sa chasuble, une fiole de sang (placée dans une petite châsse dans le maître-autel ci-dessus).
Lire la suiteNous pouvons lire, sur la page officielle du site de Malte concernant la religion du pays : « A Malte, la chrétienté a presque deux mille ans d'histoire. La religion chrétienne fut introduite par l'apôtre Paul en personne, vers l'an 60. Paul devait être emmené à Rome parce qu’il avait fait appel à César, mais le bateau qui le transportait avec 275 passagers fut pris dans une tempête, et fit naufrage deux semaines plus tard près des côtes maltaises.Tous les naufragés purent rejoindre la terre. L'accueil réservé aux rescapés est décrit par saint Luc dans les Actes des Apôtres (Actes 27 et 28).
Lire la suite'' Ma maison s'appellera maison de prière pour tous les peuples '' (Isaïe 56,7)
L’Alliance est une association apostolique regroupant des laïques catholiques sous le regard de l’évêque de Trois Rivières au Québec, Canada.
Elle est composée de laïcs, hommes et femmes, célibataires ou veufs. Ses membres sont engagés par vœux privés qui exercent un ministère d’évangélisation du peuple de Dieu par l’éducation à la prière, l’écoute de la Parole de Dieu et par le ministère de libération et de guérison intérieure exercé au nom de Jésus.
Les membres de l’Alliance expérimentent aussi la puissance de la louange et la victoire du Ressuscité au cœur de leur mission. Ils sont témoins du Christ vivant à l’œuvre au cœur de toutes personnes qui cherchent un sens à leur vie et qui découvrent l’amour de Dieu dans leur quotidien.
L’Alliance poursuit un objectif de perfection qui plonge ses racines dans le baptême. C'est pour la gloire de Dieu que tous ses membres tendent vers la sainteté. L’Alliance poursuit aussi un but évangélique et apostolique par la libération intérieure des membres du peuple de Dieu.
Pour tendre vers la sainteté, le membre s’engage dans une vie de prière personnelle et communautaire et dans la mission apostolique de l’Alliance.
Les membres exercent également des ministères de prière pour la libération et la guérison intérieure.
Une centaine d’associés et de bénévoles partagent la spiritualité et le ministère d’évangélisation de l’Alliance. C’est à travers l’enseignement, l’animation de retraites, tant sur le campus que dans les diocèses ou dans les paroisses qui en font la demande, et aussi par l’animation de sessions de guérison intérieure que les membres de l’Alliance témoignent du Christ Vivant. Situé dans un décor paisible, le Campus du Centre de Prière l’Alliance offre un climat favorable à la méditation et au recueillement.
En tant que Maison de Prière, l’Alliance offre des sessions de ressourcement variées.
Sur le programme des activités de chaque année, différents rassemblements sont prévus.
Ces temps de ressourcement permettent d’approfondir notre foi,
de mieux vivre notre vie chrétienne et même de renouer avec l’essentiel : Dieu, Créateur et Sauveur.
Au cours de ces rencontres, vous ferez l’expérience, avec d’autres croyants, d’une vie
en Église, qui est si belle dans sa dimension fraternelle et sacramentelle.
L’Alliance propose entre autres, des sessions de christothérapie (guérison intérieure)
La christothérapie est une démarche de guérison intérieure par le regard de Jésus : Lumière, Vérité et Vie ! Elle vise à libérer les personnes des blessures inscrites dans leur être depuis le moment de leur conception. Une aide constante et individuelle est alors accordée à chaque participant par une personne-ressource.
Trois étapes la composent :
Étape 1 : de 0 à 9 ans
Étape 2 : 9 ans à aujourd’hui (avoir vécu l’étape 1)
Étape 3 : Aide les personnes à entrer dans une croissance spirituelle (Avoir vécu les étapes 1 et 2) :
En retrouvant une plus grande acceptation d’elle-même ;
En découvrant les racines de la souffrance et des peurs pour mieux les assumer dans le quotidien ;
En découvrant les richesses cachées en elles afin de retrouver la joie et l’espérance pour vivre pleinement la liberté des enfants de Dieu au quotidien.
Pour ceux qui veulent vivre cette session, un questionnaire est envoyé lors de l’inscription.
Au cours de ces différentes sessions, sont aménagés des temps de silence et des temps de repos, pour réfléchir à ce qui est important pour vous. Vous pourrez aussi, si vous le voulez, partager vos réflexions à une personne habituée à l’écoute; cette personne pourra prier avec vous. Le Seigneur entend, exauce toujours les demandes faites dans la foi selon sa promesse :
« Tout ce que vous demanderez en mon Nom, je le ferai. » (Jn 14, 13)
Lire la suitePavie est située sur les rives du Tessin, à une dizaine de kilomètres en amont de son confluent avec le Pô. Milan, au nord, est distante de 35 km ; Gênes, au sud, de 90 km ; Turin, à l'ouest, de 110 km.
La ville est située dans la plaine du Pô, au nord-ouest de la péninsule italienne, dans le nord de la province de Pavie, elle-même dans le sud-ouest de la Lombardie.
L'actuelle commune de Pavie s'est formée au cours des siècles grâce à la combinaison de plusieurs communes
La date de fondation de Pavie n'est pas connue mais date probablement de l'époque romaine ; elle porte d'abord de nom de son fleuve, Ticinum. Camp militaire, la ville prend de l'importance en 187 av. J.-C. lorsqu'elle est atteinte par une prolongation de la Via Emilia. Peu de choses sont connues sur Ticinum : il s'agit d'un municipium, un arc de triomphe y est érigé en l'honneur d'Auguste et devient un atelier monétaire aux iiie et ive siècles. Le centre historique de Pavie, un quadrilatère d'un km², possède la structure typique dérivée d'un camp romain avec ses deux axes perpendiculaire.
L'antique Ticinum accueille un atelier monétaire jusqu'en 326, date à laquelle il est transféré dans la nouvelle capitale Constantinople2.
Pavie est pillée par Attila en 452. En 476, Odoacre vainc Flavius Oreste à Pavie après un long siège. En représailles, Odoacre détruit complètement la ville. Au cours de son règne en Italie (493-526), le roi des Ostrogoths Théodoric y construit un palais, des bains, un amphithéâtre et une nouvelle enceinte. Après les conquêtes lombardes, Pavie devint la capitale du nouveau royaume lombard sous le nom de Papia. En 643 sera promulgué à Pavie l'Édit de Rothari, le texte législatif du peuple lombard.
En 774, après un siège de plusieurs mois, Charlemagne conquiert Pavie et capture le roi des Lombards Didier, assumant la couronne du royaume lombard. Pavie reste cependant la capitale du royaume d'Italie ; les couronnements royaux ont lieu dans la basilique San Michele Maggiore.
En 924, Pavie est prise pour la deuxième fois par les Magyars qui lançaient régulièrement depuis vingt-cinq ans des raids dans le nord de l'Italie ; pillée, la ville est incendiée et seuls deux cents habitants échappèrent au massacre3.
Au xiie siècle, Pavie acquiert le statut de commune autonome. Dans la lutte entre guelfes et gibelins, Pavie est traditionnellement gibeline, une position due autant à sa rivalité avec Milan (tête de file des guelfes en Lombardie) qu'à sa loyauté envers l'Empereur.
Pavie lutte contre la domination de Milan mais est finalement annexée par la famille Visconti, ducs de Milan, en 1359. Sous les Visconti, Pavie devient un centre intellectuel et artistique. L'université de Pavie est fondée en 1361 à partir d'une ancienne école de droit pré-existante et attire des étudiants de nombreux pays.
En 24 février 1525, la bataille de Pavie voit la victoire de Charles Quint sur François Ier. Elle débouche sur une période d'occupation espagnole qui dure jusqu'en 1713. Pavie est alors gouvernée par l'Autriche jusqu'en 1796, puis conquise et mise à sac par les Français de l'armée d'Italie. En 1815, elle repasse sous contrôle autrichien.
Jusqu’au milieu du xixe siècle, on pouvait considérer que, selon la définition de Metternich, l’Italie n’était rien de plus qu’une « expression géographique ». L’unification italienne est donc un événement majeur de l’histoire de l’Europe dans la mesure où elle a transformé l’expression géographique en réalité politique. Mais si tout le monde est d’accord pour dire que l’unification a constitué un tournant dans les relations internationales, les interprétations divergent en revanche quand il s’agit de le replacer dans son contexte. Certains historiens voient dans cette naissance de l’Italie un phénomène spécifiquement italien, sans lien réel avec les conjonctures de l’époque. D’autres au contraire, estiment que l’unification italienne s’inscrit dans un processus commun, non seulement à toutes les nations d’Europe, mais encore à celles du monde entier : une Révolution universelle venue bouleverser les structures sociales que le temps rend nécessairement obsolètes.
La première phase du Risorgimento (1848-1849) voit le développement de différents mouvements révolutionnaires et une guerre contre l’Empire d'Autriche, mais se conclut par un retour au statu quo. La seconde phase 1859-1860 fait considérablement avancer le processus d’unification et se conclut par la proclamation duRoyaume d’Italie le 17 mars 1861. L’unification est ensuite achevée avec l’annexion de Rome, capitale de l’État de l’Église, le 20 septembre 1870.
Pavie est l’une des étapes importantes de la via Francigena, voie de pèlerinage qui mène jusqu’à Rome. Elle possède de nombreux et importants édifices religieux, mais surtout le mausolée reliquaire de 1362, du très reconnu de tous les chrétiens, docteur de l'église Augustin d' Hippone, appelé plus souvent Saint Augustin.
Certains très anciens (trois basiliques de base romane) :
La basilique San Pietro in Ciel d'Oro (Saint-Pierre-au-Ciel-d'or), fondée au début du vie siècle, est reconstruite en 1132. Elle abrite le tombeau de saint Augustin, ainsi que les restes du roi lombard Liutprand (mort en 744), qui y avait rapporté de Sardaigne les reliques de saint Augustin, et la tombe de Boèce. Similaire à San Michele Maggiore, elle en diffère par sa façade asymétrique à un seul portail, l'utilisation de brique plutôt que de grès et, pour l'intérieur, l'absence de matronei (galeries réservées aux femmes) et un transept plus court. L'arche accueillant les reliques de saint Augustin est construite en 1362 par des artistes de Campione et est décorée de 150 statues et bas-reliefs. L'église est mentionnée par Dante Alighieridans sa Divine Comédie (Paradis, X, 128).
La basilique San Michele Maggiore (Saint-Michel-Majeur) est un exemple d'architecture religieuse romane de Lombardie. Elle est située sur le site d'une église lombarde pré-existante, dont la partie inférieure du campanile fait partie. Détruite en 1004, l’église est rebâtie à la fin du xie siècle et achevée en 1155. Elle est caractérisée par l'usage de grès et par un très long transept, possédant une façade et une abside propres. Frédéric Barberousse y est couronné en 1155.
La basilique San Teodoro, dédiée à l'évêque médiéval Théodore, est la troisième basiliqueromane de la ville, ainsi que la plus petite. Elle est située sur les pentes conduisant au Tessin et étaient utilisée par les pécheurs. À l'intérieur, deux fresques représentant des vues d'ensemble de Pavie datent de 1525 et sont attribuées au peintre Bernardino Lanzani. Elles sont extrêmement détaillées et révèlent que le plan d'urbanisme de Pavie a très peu changé au cours des 500 dernières années.
L’église Santi Gervasio e Protasio est consacrée aux martyrs du iiie siècle Gervasio et Protasio et abriterait leurs reliques.
L’église Sant'Eusebio possède une crypte du viie siècle d’architecture lombarde.
D'autres plus récents :
Un monument religieux très remarquable de Pavie est sa chartreuse, située à 8 km au nord de la ville. Fondée en 1396, elle comprend un monastère de l'ordre des chartreux ; sa construction s'est achevée au xviiie siècle après ajout constant de nouvelles décorations. Le monastère est toujours utilisé par des moines, mais est ouvert aux visiteurs.
La construction du Duomo (cathédrale) débute en 1488 mais n'est achevée qu'en 1898 avec la construction de la façade et le dôme suivant les plan initial. Le bâtiment possède un plan octogonal. Le dôme central s'élève à 97 m de haut et pèse 20 000 tonnes ; il s'agit du troisième plus grand dôme d'Italie, après ceux de la basilique Saint-Pierre de Rome et de la cathédraleSanta Maria del Fiore de Florence. La cathédrale abrite la dépouille de saint Siro, premier évêque de Pavie (iie siècle). En 1989, la tour de la Mairie, située sur la flanc gauche de l'église, s'est écroulée
L’église Santa Maria del Carmine est un exemple d’architecture gothique en brique du Nord de l’Italie. Il s’agit de la deuxième plus grande église de Pavie après la cathédrale et son plan a la forme d’une croix latine. Sa façade caractéristique possède une grande rosace.
L’église Renaissance de Santa Maria di Canepanova est attribuée à Bramante.
Prière à Marie
Sainte Vierge, très honorée à Pavie, soutiens tes enfants quand ils sont confrontés aux difficultés de la vie de ce siècle : solitude, confusion, maladie, persécution, athéisme.
Etends ton manteau d’amour maternel sur tous tes enfants : que les bons sachent montrer ton amour aux moins bons afin de les convertir et que tous puissent un jour aller dire que tu es Bienheureuse dans le Royaume de ton Fils, Notre Seigneur. Amen.
Lire la suiteMoscou est la capitale de la Fédération de Russie et la plus grande ville d'Europe, située sur la rivière Moskova. La ville se situe dans la partie européenne de la Russie et administrativement dans le district fédéral central. Moscou a le statut de ville fédérale. La ville est enclavée dans l'oblast de Moscou, mais en est administrativement indépendante.
Moscou est à la fois la ville la plus peuplée d'Europe, avec plus de douze millions d'habitants intra muros, d'après le recensement officiel de 2014 et près de quinze millions d'habitants dans l'aire urbaine, et la plus étendue (plus de 1 000 km2). C'est aussi la ville dont le budget est le plus élevé comparé à celui de toutes les autres capitales européennes (52 milliards de dollars en 2012). Elle est le siège économique, politique et universitaire de la Russie, regroupant 8,9 % de la population du pays. Ses habitants sont les Moscovites.
Moscou a joué un grand rôle dans l'histoire de la Russie. D'abord ville modeste du nord de la Rus' de Kiev, elle prend progressivement le relais de Kiev, après la décomposition politique de la Rus' puis les invasions mongoles du xiie siècle. Elle a été la capitale du Grand-duché de Moscou avant que Pierre le Grand ne transfère la capitale à Saint-Pétersbourg, qui reste capitale de l'Empire russe jusqu'à la Révolution d'Octobre, après quoi Moscou devient capitale de la jeune République socialiste fédérative soviétique de Russie puis en 1922, de l'Union des républiques socialistes soviétiques. Moscou est également connue pour son patrimoine architectural : le Kremlin avec ses palais et églises, la cathédrale Saint-Basile-le-Bienheureux sur la place Rouge, la cathédrale du Christ Sauveur ainsi que les Sept Sœurs staliniennes. Le monastère Danilov à Moscou est aussi le siège du patriarche de l'Église orthodoxe russe.
Le chef de l'Église porte le titre de Patriarche de Moscou et de toutes les Russies : cette expression remonte à l'époque des principautés russes : il y avait alors plusieurs Russies au pluriel, constituant le territoire primaire du Patriarcat. Sa résidence est au monastère Danilov à Moscou. Le titulaire depuis le 27 janvier 2009 est le Patriarche Cyrille.
Métropolite est un titre religieux porté par certains évêques des Églises d'Orient.
En Orient on utilise le terme de métropolite qui, au cours de l'histoire, est souvent synonyme d'archevêque.
Les cinq étoiles rouges (symboles de la puissance soviétique) sur les tours du Kremlin se sont allumées pour la première fois en 1937. Avant cette date, ces tours étaient décorées avec des aigles impériaux à deux têtes qui brillaient à la lumière du soleil. Avant cette date, il y avait des aigles à deux têtes, le symbole impérial de Russie,
Les étoiles du Kremlin ont des carcasses dorées, elles sont en verre super-solide de couleur rouge avec une très forte lampe à l’intérieur. Malgré leur taille importante, les étoiles des tours du Kremlin tournent sur elles-mêmes, comme des girouettes.
Le noyau historique de Moscou se situe sur la colline qui domine la rive gauche de la Moskova, à l'endroit où se trouvent aujourd'hui le Kremlin et la place Rouge ( rouge signifie beau en russe).
Moscou a été longtemps appelée par le peuple russe la « Mère » (Matouchka Moskva).
La ville est le siège de nombreuses institutions universitaires et culturelles de la Fédération. Moscou a organisé les Jeux olympiques d'été de 1980.
Moscou a une place importante dans l'économie russe : elle produit 25 % du PIB de la Fédération et s'impose dans l'économie européenne et mondiale. La construction du Centre de commerce international de Moscou (CCIM), appelé aussi « Moskva-City », est le symbole de cette transformation. Mais cette mutation ne s'est pas faite sans poser de problèmes, les écarts socio-économiques étant devenus considérables : une part de la population s'est fortement enrichie, tandis que l'augmentation du coût de la vie a aggravé les conditions de vie des plus modestes.
Moscou est mentionné la première fois en 1147, sous le nom de Moskov, comme lieu de rencontre des princes Iouri Dolgorouki de Vladimir et Sviatoslav Olgovitch de Novgorod-Severski. Le cœur de la ville se situe au confluent de deux rivières, la Moskova et la Neglinnaïa. Il est tout d'abord protégé d'une simple muraille en bois au XIIe siècle7. La superficie totale de la ville ne dépasse pas les cinq hectares aux XIe et XIIe siècles. C'est une petite ville.
Au XIIIe siècle, Moscou devient le bien patrimonial des fils cadets de la dynastie des princes de Souzdal. On y trouve des palais princiers et trois églises en bois dont la plus ancienne, Saint-Jean-Baptiste, s'élevait sur l'emplacement d'un temple païen. Cette ville primitive fut détruite en1238 par les Tatars du khan Batu. Au XIVe siècle, sous la conduite de ses princes descendant de Daniel Alexandrovitch (1272-1303), fils d'Alexandre Nevski, elle s'affirme peu à peu comme la capitale de la Moscovie, puis de l'État russe.
Au XIVe siècle, Iouri III Moskovski disputait avec Michel III le Saint Vladimirski, prince de Tver, le trône de la principauté de Vladimir-Souzdal (dont la capitale était la ville de Vladimir). Ivan Ier, frère de Iouri, l'emporta et devint le seul collecteur de taxes pour les suzerains Mongols de la Horde d'or. Ce service permit d'obtenir des concessions notamment de transmettre le contrôle de la principauté à l'aîné et non de la diviser entre tous les enfants.
Mais, lorsque la croissance de l'empire lituanien commença à menacer toute la Russie, le Khan renforça Moscou, notamment en faisant d'elle le siège de l'église orthodoxe, lui permettant de devenir la ville la plus importante de Russie. Il est généralement admis qu'Ivan III libéra finalement la ville du contrôle mongol en 1480, l'élevant au rang de capitale d'un empire qui finira par englober toute la Russie, y compris la Sibérie et bien d'autres territoires.
La tyrannie des souverains suivants, comme Ivan le Terrible (premier souverain à porter le titre de Tsar), mena à un affaiblissement de l'État, même lorsque l'empire s'étendait. En 1571, les Tatars de Crimée de l'Empire ottoman saisirent et brûlèrent la ville. Entre 1610 et1612, des troupes polonaises occupèrent Moscou comme la Pologne tentait sans succès d'installer un monarque sur le trône ou de constituer une union entre les États slaves. Cependant l'armée polonaise n'était que partiellement soutenue par l'aristocratie et son équivalent russe mené par le prince Pojarski obtint l'élection de Michel Romanov.
Moscou cessa d'être la capitale de la Russie quand en 1703 Pierre le Grand fit construire Saint-Pétersbourg sur la côte de la Baltique.
Néanmoins, Pierre le Grand instaure par le décret impérial du 29 décembre 1708, la goubernia de Moscou, ou gouvernement de Moscou, nouvelle entité administrative de la Russie impériale.
Le 14 septembre 1812, quand Napoléon envahit Moscou à la tête d'une partie de la Grande armée (moins de 100 000 hommes sur 400 000), la ville est incendiée par le gouverneur Rostoptchine. L'empereur Alexandre Ier refuse toute négociation, Napoléon quitte Moscou le 19 octobre. À partir de novembre, la neige tombe, la température chute brutalement et la retraite des troupes françaises se transforme en déroute.
Après la Révolution russe, le gouvernement soviétique en fait la capitale de la République socialiste fédérative soviétique de Russie le 12 mars 1918 et capitale de l'URSS le 30 décembre 1922.
Quand l'Allemagne envahit la Russie au cours de l'opération Barbarossa (le 22 juin 1941), l'armée Centre de la Wehrmacht avait Moscou comme objectif et parvint jusqu'à 23 km de la ville avant de devoir reculer. L'avancée extrême du front est indiqué sur la route de l'aéroport Cheremetievo, au niveau de la commune de Khimki, par d'énormes chevaux de frise. Le 2 octobre 1941 la ville est bombardée par l'aviation allemande c'est le début de la bataille de Moscou.
Le 19 août 1991, durant le putsch de Moscou, le gigantesque bâtiment du parlement de l'Union soviétique est incendié lors de l'insurrection. L'URSS implose et par conséquent cet événement met fin aux fonctions de Mikhaïl Gorbatchev, son dernier président.
Administration
De par son statut de région autonome de la fédération de Russie, la ville de Moscou est administrée par deux pouvoirs : le pouvoir législatif représenté par la douma de la ville de Moscou qui élabore les lois et contrôle l'action du pouvoir exécutif. Le pouvoir exécutif est représenté par un gouvernement que dirige le maire. Il est constitué des chefs des districts administratifs de Moscou, des adjoints au maire de Moscou et des directeurs des administrations de secteur. Ils ont tous le statut de ministre du gouvernement.
Cinquante religions sont officiellement enregistrées dans la ville mais la population est majoritairement orthodoxe. Les orthodoxes moscovites représentent 500 organisations, plus de 700 édifices religieux (dont 645 en fonction), quatre monastères masculins et cinq monastères féminins. La ville compte aussi une communauté de Vieux Croyants ayant à disposition une douzaine d'églises.
La communauté juive d'environ 80 000 personnes a des effectifs qui ont beaucoup souffert de la vague d'émigration vers Israël dans les années 1990 et dispose dans le centre d'une synagogue chorale. La ville comporte également une communauté musulmane constituant entre 10 % et 15 % de la population totale, essentiellement des immigrants originaires de l'ex-URSS. Bien que plus de 80 % d'entre eux n'aient pas la nationalité russe, Moscou compte six mosquées et une vingtaine d'organisations. Il existe plusieurs communautés protestantes, particulièrement dynamiques (notamment les baptistes) avec une quarantaine de lieux de prières. L'Église catholique comporte trois paroisses, dont l'église Saint-Louis-des-Français, construite au début du XIVe siècle.
Comme partout ailleurs en Russie l'appartenance et la pratique religieuse ont énormément augmenté durant la dernière décennie et les chantiers (plus d'une quarantaine à ce jour) de construction d'églises à Moscou sont devenus fréquents, en particulier dans les périphéries, l'exemple le plus marquant étant la reconstruction de la cathédrale du Christ-Sauveur pendant les années 1990.
Espaces verts
Il y a 96 parcs et 18 jardins à Moscou, dont quatre jardins botaniques. Au total, les espaces verts représentent 450 km², sans compter plus de 100 km² de forêt. Si on la compare aux villes de même taille d'Europe de l’Ouest ou d'Amérique, Moscou est une ville relativement riche en verdure. Chaque Moscovite dispose en moyenne de 27 m², contre 6 à Paris, 8,6 à New York et 7,5 à Londres.
Le parc Gorki, du nom de l'écrivain Maxime Gorki, fut fondé en 1928. Sa partie principale, d'une superficie de 69 hectares le long de la Moskova, contient des estrades, des jeux pour enfants parmi lesquels les étangs de la Grande Roue dans lesquels flottent bateaux et vélo aquatiques, des courts de tennis et d'autres installations sportives.
Le parc Izmaïlovski créé en 1931 est l'un des plus grands au monde. Il a une superficie de15,34 km², soit six fois celle de Central Park à New York. Le parc Sokolniki, est l'un des plus anciens de Moscou et sa superficie de 6 km² est le quadruple du parc londonien de Hyde Park. Il comporte un labyrinthe composé de chemins verdoyants.
Le jardin botanique de Moscou, dit jardin Tsitsyne de l'Académie des sciences, fondé en 1945dans l'ancien domaine des comtes Cheremetiev, est le plus grand d'Europe, couvrant un territoire de 3,61 km², en bordure du centre panrusse des expositions. Plus de 20 000 espèces différentes de plantes de différentes parties du monde y sont exposées. Il comporte aussi un laboratoire de recherche scientifique.
Le zoo de Moscou est le domicile de presque un millier d'espèces et de plus de 6 500 spécimens. C'est une attraction très prisée qui accueille chaque année plus de 1,2 million de visiteurs adultes.
Le parc du palais de Tsaritsyno et le parc Kouzminki sont des immenses parcs paysagers prisés des promeneurs.
Urbanisme
Pendant longtemps, la vue de la ville était dominée par de nombreuses églises orthodoxes. L'aspect de la ville changea énormément durant l'époque soviétique, notamment sous l'action de Joseph Staline qui décida de mettre en place une politique de modernisation de la ville à grande échelle. Il fit percer de larges avenues, certaines contenant jusqu'à dix voies et n'hésitant pas à détruire un grand nombre d'ouvrages architecturaux d'importance historique, comme la Cathédrale de Kazan et la Cathédrale du Christ-Sauveur (ces deux cathédrales furent reconstruites à l'identique durant les années 2000).
L'architecte Vladimir Choukhov fut l'auteur de nombreux bâtiments moscovites durant les premières années de la Russie soviétique. La tour Choukhov est une des tours hyperboloïdes qu'il a fait construire entre 1919 et 1922, comme tour de transmission pour la compagnie russe de retransmission. Choukhov a également laissé un héritage à l'architecture constructiviste de la Russie Soviétique. Il créa de spacieuses galeries commerciales, et réaménagea le Goum sur la place Rouge, à l'architecture raffinée.
Les gratte-ciel staliniens sont des éléments importants du paysage et un signe distinctif de la ville, ainsi que des témoins de l'urbanisme du temps du communisme triomphant. L'hôtel Moskva offre une façade asymétrique : deux projets différents auraient été proposés sur une même feuille à Staline et celui-ci aurait signé le document sans préciser lequel il préférait. Par crainte, le bâtiment aurait été construit en reprenant la moitié de chaque projet. Seule la façade du nouveau bâtiment donnant sur la place des Théâtres changera d'aspect.
À l'époque communiste, l'on assista à la construction massive d'ensembles résidentiels collectifs à la périphérie de la ville, comme partout ailleurs en Europe de l’Est.
Les églises orthodoxes ont cependant bien résisté à la vague de destruction du communisme et sont toujours visibles aujourd'hui et parsèment le cœur historique de la ville. De plus, de nouvelles églises ont été construites après la chute du communisme ou sont encore aujourd'hui en chantier. Le quartier de l'ancien Arbat et les ruelles de la rue Tverskaïa sont des exemples d'architectures impériale ou bourgeoise. Moscou comporte également nombre de palais de l'aristocratie impériale qui sont aujourd'hui rénovés et ouverts à la visite. Ils attirent de nombreux touristes, moscovites et étrangers. La rénovation de l'architecture pré-communiste est un élément important de la politique urbaine d'aujourd'hui, afin de redonner tout son éclat au centre historique de la ville. La rue Tverskaïa, est l'avenue principale de la ville.
Développements futurs
Moskva City est le quartier d'affaires de la ville. Il est situé hors du centre historique, dans le district de Presnensky. La zone de Moskva City connaît un développement intense. Le projet fut initialement conçu en 1992 et vise à développer une zone économique et un nouveau quartier d'habitations. La taille de la zone est d'un kilomètre carré. Cette zone est la seule pouvant accueillir un tel projet de grande échelle, car elle n'abritait que des usines et de vieux complexes industriels.
La tour de la Fédération devrait être achevée en 2012 et sera alors la plus haute tour d'Europe. Elle devait être dépassée par la tour de Russie, dont la hauteur devait atteindre pratiquement 650 mètres, mais la construction de cette tour s'est arrêtée le 6 avril 2009, à cause de la crise économique. Le complexe inclura également de nombreux autres gratte-ciel de verre, des centres commerciaux, un centre aquatique ainsi que d'autres centres récréatifs. Le centre abritera également le futur immeuble de l'administration de Moscou, ainsi que de prestigieuses tours résidentielles. Quatre nouvelles stations de métro relient déjà ce quartier au reste de la ville. Il est prévu d'en construire d'autres, ainsi qu'une ligne directe jusqu'à l'aéroport international Cheremetievo.
Dans l'oblast de Moscou, une part toujours plus importante de logements neufs est occupée par les maisons individuelles (très rares à Moscou) qui fleurissent dans des zones autrefois boisées et des complexes d'appartements dans les limites de la ville même. Les grues sont visibles partout dans la ville et l'on construit, en plus des logements, toujours plus de centres commerciaux, complexes sportifs et récréatifs et des bureaux. La rénovation est également un phénomène qui touche toutes les parties de la ville : dans la périphérie l'on rénove toujours plus de quartiers datant de l'ère communiste.
Un quatrième réseau autoroutier de contournement de la capitale est en construction. Il sera achevé d'ici 2012 et aura une longueur totale de 611 km.
Mon Seigneur, je ne sais pas ce que je devrais Te demander.
Toi, et Toi seul Tu sais ce dont j'ai besoin.
Tu m'aimes plus que je ne suis capable de T'aimer.
O Père accorde-moi, à moi Ton serviteur,
Tout ce que je ne peux pas demander.
Car je n'ose demander une Croix, ni la consolation,
Je n'ose pas me tenir en Ta présence.
Mon cœur T'est ouvert.
Tu vois mes besoins, ceux dont je ne suis pas conscient moi-même.
Vois et relève-moi!
Je me tiens en Ta présence,
Rempli de crainte et silencieux
Devant Ta volonté et Tes jugements
Que mon esprit ne peut comprendre.
Je m'offre à Toi en sacrifice.
Je n'ai nul autre désir
Si ce n'est d'accomplir Ta volonté.
Apprends-moi à prier.
Viens prier en moi !
Amen !
Saint Philarète de Moscou
Lire la suiteSaint-Pétersbourg est la deuxième plus grande ville de Russie par sa population, avec 5 222 347 habitants en 2016, après la capitale Moscou. Elle est située dans le nord-ouest du pays sur le delta de la Neva, au fond du golfe de Finlande dans la mer Baltique. Capitale de l'Empire russe de 1712 jusqu'en mars 1917, ainsi que de la Russie dirigée par les deux gouvernements provisoires entre mars et octobre 1917, Saint-Pétersbourg a conservé de cette époque un ensemble architectural unique qui en fait une des plus belles villes d'Europe. Deuxième port russe sur la mer Baltique après Primorsk, c'est aussi un centre majeur de l'industrie, de la recherche et de l'enseignement russe ainsi qu'un important centre culturel européen. Saint-Pétersbourg est la deuxième ville d'Europe par sa superficie et la cinquième par sa population.
Saint-Pétersbourg a été fondée en 1703 par le tsar Pierre le Grand dans une région disputée depuis longtemps au royaume de Suède. Par son urbanisme résolument moderne et son esthétique d'origine étrangère, la nouvelle ville devait permettre à la Russie d’« ouvrir une fenêtre sur l'Europe » et contribuer, selon le souhait du tsar, à hisser la Russie au rang des grandes puissances européennes. Le centre-ville, construit sur des directives des souverains russes, présente une architecture unique qui mélange des styles architecturaux (baroque, néoclassique) acclimatés de manière originale par des architectes souvent d'origine italienne. Sa beauté alliée à l'existence de nombreux canaux lui ont valu le surnom de « Venise du Nord ». La ville est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1990.
De sa fondation jusqu'au début du xxe siècle, Saint-Pétersbourg a été le principal centre intellectuel, scientifique et politique du pays. Au xixe siècle, la ville devient le principal port commercial et militaire de la Russie ainsi que le deuxième centre industriel du pays, après Moscou. C'est d'ailleurs à Saint-Pétersbourg qu'éclate laRévolution russe de 1917 et où les bolcheviks triomphent. La ville connaît par la suite un certain déclin. Au début des années 1920, à la suite du transfert de la capitale à Moscou et de la guerre civile, le chiffre de la population s'effondre ; celle-ci ne retrouve son niveau d'avant 1914 qu'à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Le siège de près de trois ans durant ce conflit décime à nouveau sa population. Tombée à moins d'un million d'habitants à la sortie de la guerre, la ville se repeuple grâce à l'arrivée de ressortissants d'autres régions. Depuis cette époque, Saint-Pétersbourg a régulièrement perdu de l'influence par rapport à Moscou, phénomène qui s'est accentué depuis la libéralisation du système économique russe.
Saint-Pétersbourg a changé plusieurs fois d'appellation : elle a été rebaptisée Pétrograd de 1914 à 1924, puis Léningrad de 1924 à1991, avant de retrouver son nom d'origine à la suite d'un référendum en 1991.
La ville de Saint-Pétersbourg est construite sur le delta marécageux de la Néva au fond du golfe de Finlande en mer Baltique. La ville a une superficie de 606 km2 dont 10 % d'étendues d'eau. La ville compte 42 îles. À l'origine, il y en avait un plus grand nombre mais de nombreux canaux ont été comblés. La ville est construite 2 à 4 mètres au-dessus du niveau de la mer. La nappe phréatique est très proche de la surface. Les rives du fleuve ont été consolidées à l'aide de pierres granitiques qui non seulement protègent la ville des eaux mais également contribuent à lui donner son cachet. Alexandre Pouchkine écrit en parlant de Saint-Pétersbourg : « La Néva s’est habillée de granit1. »
Du fait de sa faible élévation au-dessus du niveau de la mer, Saint-Pétersbourg est souvent victime d'inondations. En 2003, les statistiques officielles décomptaient 295 inondations depuis sa fondation, dont 44 depuis 1980. Les inondations les plus sévères ont eu lieu en 1824 (elle aurait fait, selon les statistiques, de 200 à 500 victimes) et en 1924.
La Néva est un fleuve très court (74 km de long) mais son débit (2 510 m3/s) en fait un des plus puissants d'Europe : en effet la Néva collecte, via plusieurs lacs, les eaux d'un bassin versant de 218 000 km2 (2/5 de la superficie de la France). À Saint-Pétersbourg, la Néva est large de 600 mètres et la vitesse du courant est élevée. Sur les 74 km de son cours, 28 sont situés à l'intérieur des limites de la ville.
Jusqu'au xixe siècle, les eaux peu profondes du golfe de Finlande arrivaient à recycler naturellement les effluents produits par la ville. D'ailleurs de nos jours, les eaux usées des 5 millions d'habitants et des nombreuses industries ne représentent toujours que 2 % des eaux déversées par la Néva. Mais, au milieu du xixe siècle, une première épidémie de choléra et de typhus éclata à cause de la mauvaise qualité des eaux. En 1908, une épidémie de typhus fit 9 000 victimes. Le problème fut réglé en 1910 par une modification du lieu de captage des eaux de la ville. Dans les années 1950 et 1960, l'accroissement rapide de la population remit le sujet à l'ordre du jour. Circonstance aggravante, les eaux de la Néva étaient alors très polluées avant même de pénétrer dans la ville : issues du lac Ladoga, elles étaient à la fois dégradées par les nombreuses usines installées sur le pourtour de ce lac et par la qualité médiocre des eaux des rivières alimentant le lac. Une usine de traitement fut construite à l'époque mais, de nos jours, 25 à 30 % des eaux usées ne sont toujours pas traitées.
Pour protéger Léningrad des inondations, le gouvernement soviétique a lancé en 1978 la construction du barrage de Saint-Pétersbourg long de 25 km : celui-ci barre tout le fond du golfe à 20 km au large, à la hauteur de l'île de Kotline sur laquelle est édifiée Cronstadt.
Saint-Pétersbourg se trouve à la même latitude que les villes d'Oslo et de Stockholm ainsi que du sud de l'Alaska ou de la pointe sud du Groenland.
Saint-Pétersbourg ne doit pas son nom à son fondateur, le tsar Pierre le Grand, mais à l'apôtre Pierre.
Le territoire administratif régional a gardé après un référendum le nom d'oblast de Léningrad.
La fondation d'une nouvelle capitale fait partie de la série de réformes entreprises par le tsar Pierre le Grand pour faire de la Russie un pays moderne et une puissance européenne. Lorsque Pierre le Grand arrive au pouvoir, la Russie est un pays sans universités, sans scientifiques ni techniciens, placé sous la coupe d'une Église et d'une noblesse terrienne particulièrement conservatrices. Dépourvue de marine et défendue par une armée sans cadres professionnels ni armements modernes, la Russie n'arrive pas à s'imposer face à ses puissants voisins la Suède et l'Empire ottoman. Hormis ses églises et le Kremlin, Moscou est une ville de maisons en bois. De plus, Pierre le Grand n'apprécie pas Moscou pour ses traditions qu'il juge passéistes, notamment les « coins rouges », foyers religieux remplis d'icônes dans chaque maison moscovite, et certains de ses quartiers vétustes régulièrement victimes d'incendies.
La création de Saint-Pétersbourg va permettre à Pierre de disposer d'un véritable port en eaux libres qui lui permet de créer une marine de guerre et de commercer facilement avec les autres pays d'Europe. Sa création doit lui permettre également de disposer d'une capitale moderne, semblable aux villes européennes qu'il a pu découvrir durant la Grande Ambassade. Il s'agit d’« ouvrir une fenêtre sur l'Europe» source de progrès et de modernité.
Les circonstances du choix de l'emplacement de Saint-Pétersbourg sont l'objet d'un mythe qui attribue à Pierre le Grand un rôle central. Selon cette légende, le tsar visionnaire aurait choisi au premier coup d'œil d'implanter sa future capitale dans une région de marécages dépourvue d'habitants située à l'embouchure de la Néva.
En réalité, la région qui borde le cours inférieur de la Néva, l'Ingrie, était déjà peuplée par des Finno-ougriens qui vivaient depuis le Xe siècle essentiellement du travail de la terre. Au début du XIVe siècle, la Suède et la république de Novgorod se disputèrent le contrôle de cette région. Finalement, les deux puissances se mirent d'accord pour faire de la région une zone tampon dans laquelle aucune fortification ne pourrait être construite.
La construction du premier édifice par les Russes se situe en 1703 après la conquête définitive de Nyenschantz par les troupes russes. La date officielle de la fondation de la ville est le 16 mai 1703. Ce jour-là, sur l'île des Lièvres, la première pierre de la forteresse Pierre-et-Paul, du nom des saints patrons du tsar, est posée.
En dépit d’un contexte défavorable, Pierre le Grand choisit finalement en 1706 d'y construire sa nouvelle capitale, sans doute parce que l'emplacement de Saint-Pétersbourg en fait un bon port maritime le plus souvent libre des glaces et bien relié au réseau fluvial de la Russie. Le deuxième atout de cet emplacement est la proximité de l'Europe occidentale, que Pierre le Grand souhaite utiliser pour moderniser la Russie. Une fois ses intentions arrêtées, Pierre y consacre une grande partie des ressources de la Russie dans la tradition autocratique des tsars russes sans ménager le sang de son peuple : ce sont 30 000 serfs en 1706, puis 40 000 en 1707 qui sont enrôlés de force pour édifier la ville.
Pour faire face à la pénurie de maçons, la construction de bâtiments en pierre est interdite en 1714 dans toute la Russie tant que les travaux sur les fondations de la ville sont en cours.
Les conditions de travail sont éprouvantes : on estime que des dizaines de milliers de travailleurs et de serfs trouvent la mort, victimes de la fièvre des marais de l'Ingrie, du scorbut, de la dysenterie ou tout simplement morts de faim ou d'épuisement. Une grande partie de la ville repose sur des pilotis mais les habitants ont coutume de dire que la ville est bâtie sur les squelettes de ses constructeurs. Au début, près de la moitié des ouvriers contraints à travailler réussissent à s'enfuir vers le nord-ouest. Les ouvriers qui sont rattrapés sont sévèrement punis.
En 1712, la Cour, les ambassades et le sénat sont transférés dans la nouvelle capitale. Pour peupler Saint-Pétersbourg, Pierre le Grand donne l'ordre aux principales familles nobles de Moscou de s'installer dans la nouvelle ville. Celles-ci sont contraintes d'emménager avec toute leur maisonnée dans des constructions dont l'apparence et les dimensions sont imposées et qui sont construites à leurs frais. Tous les habitants sont contraints de planter des arbres. Dès 1714, 50 000 logements sont occupés ; Saint-Pétersbourg est la première ville de Russie à disposer d'une police municipale et d'un système de couvre-feu qui fonctionne. Le centre-ville est éclairé la nuit.
Pierre le Grand fait venir dès la fondation de la ville des artisans et ingénieurs de toute l'Europe, en particulier des Pays-Bas, pour faire de la ville un centre majeur des techniques et des sciences.
Avec l'arrivée au pouvoir d'Anne, Saint-Pétersbourg redevient la capitale de l'empire. Les travaux menés par Anne ont laissé une profonde empreinte : elle fait construire le centre-ville du quartier de Pétrograd sur la rive gauche de la Néva, côté Amirauté et fait tracer les grandes avenues : les perspectives Nevski et Voznessenski.
Les impératrices Élisabeth (1741-1761) et surtout Catherine II renforcent la politique d'ouverture vers l'Europe occidentale et font venir à Saint-Pétersbourg des artistes et des architectes. Les prestigieux bâtiments qui ont forgé l'image de la ville sont construits sous le règne d'Elisabeth : elle fait ainsi édifier le palais d'hiver et le monastère Smolny. Elle fait reconstruire le palais Catherine, en ayant recours à l'architecte baroque d'origine italienne Bartolomeo Rastrelli qui réalise plusieurs des grands bâtiments de la ville.
Catherine II a joué le rôle décisif dans le destin urbanistique de Saint-Pétersbourg : trouvant le style « Baroque Rastrelli » trop vieillot, elle le limoge et recrute de jeunes architectes et sculpteurs au style néo-classique comme Jean-Baptiste Vallin de La Mothe et Antonio Rinaldi. C'est une représentante du siècle des Lumières, au moins jusqu'à la Révolution française, et Catherine fait fortement progresser la culture et l'art. Catherine II crée 25 établissements académiques ainsi que l'institut Smolny, la première école publique russe pour les filles.
À la fin du XVIIIe siècle et durant la première moitié du XIXe siècle, la ville connaît un épanouissement, d'abord culturel, puis scientifique et technique. La première école de ballet russe est créée en 1738. En 1757, c'est au tour de l'académie impériale des beaux-arts dans laquelle sont formés encore aujourd'hui peintres, sculpteurs et architectes. Des universités et des bibliothèques sont créées : en 1783 s'ouvre le théâtre Mariinsky, dans lequel seront joués les premiers opéras russes de Mikhaïl Glinka. En 1804, l'académie du génie Nicolas est ouverte puis, en 1819, l'université d'État de Saint-Pétersbourg.
L'abolition du servage de 1861 par Alexandre II en fait affluer dans la ville un grand nombre de paysans qui ne peuvent se nourrir sur les terres qui leur ont été attribuées. La population augmente très rapidement en quelques années. Les écrivains et les intellectuels se réunissent dans des cercles littéraires et publient des dictionnaires et des revues.
Le 22 janvier 1905, l'armée mitraille la foule assemblée devant le Palais d'hiver. Appelé « Dimanche rouge », l'événement lance la révolution de 1905.
Les principales grèves, révoltes et révolutions de la période moderne de l’histoire russe, depuis l'insurrection décabriste en décembre 1825 jusqu’à la Révolution russe, ont lieu à Saint-Pétersbourg. À la fin du XIXe siècle, les troubles et les petits soulèvements sont un phénomène fréquent dans la ville.
Celle-ci est le théâtre d’un grand nombre d’attentats contre des représentants de l'empereur et de l’administration russes, le plus connu étant l'assassinat d'Alexandre II en mars 1881.
La révolution de 1905 se déclenche à Saint-Pétersbourg durant l’épisode du Dimanche rouge. À la suite de cette révolution, la deuxième douma de l’histoire de Russie est convoquée dans la ville. La révolution de février 1917 a également lieu pour l’essentiel à Saint-Pétersbourg. Le signal de départ de la révolution d’Octobre, la même année, est un coup de canon tiré par le croiseur Aurore ancré dans le port de Pétrograd. Lénine transfère la capitale à Moscou peu après.
La population de la ville qui avait atteint plus de 2 millions d'habitants avant la révolution est divisée par trois : l'émigration (et l'élimination) de la noblesse, d'une grande partie de l'intelligentsia ainsi que des classes moyenne et aisée libèrent des milliers d'appartements au cœur de la ville qui sont rapidement transformés en appartements communautaires par les familles ouvrières venues de la périphérie. La famine due à la guerre civile (1917-1923) chasse les habitants. La perte du statut de capitale entraîne le transfert de beaucoup d'emplois vers Moscou.
Après la mort de Lénine en 1924, la ville est rebaptisée Léningrad. Le centre du pouvoir soviétique se déplace à Moscou. Staline écarte les dirigeants du parti communiste de Léningrad qui exercent encore une influence sur la direction de l’État soviétique : en décembre 1934, le responsable du parti à Léningrad, Sergueï Kirov, est assassiné à l'institut Smolny. L'assassinat sert de prétexte au déclenchement d'une féroce répression dans la région de Léningrad d'abord, puis dans toute l'URSS (Grandes Purges) qui vont décimer l'élite historique du parti et la population soviétique et permettre à Staline d'asseoir sa dictature.
L’opposition entre Moscou et Léningrad se manifeste également à cette époque à travers la stratégie de développement de la ville.
La campagne de collectivisation des terres (1929-1933) entraîne l'arrivée de centaines de milliers de paysans qui se font embaucher dans les usines locales. La population remonte à près de 3 millions d'habitants à la veille de la Seconde Guerre mondiale.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, la prise de Léningrad fait partie des objectifs stratégiques assignés par Hitler aux armées allemandes. L'avance des troupes en territoire russe leur permet d'encercler presque complètement Léningrad à compter du 8 septembre 1941 avec l'aide des troupes finlandaises, qui sont revenues sur leur ancienne frontière en Carélie. Les Allemands décident de mettre le siège en coupant toutes les lignes d'approvisionnement en vivres et munitions en espérant ainsi affamer les trois millions d'habitants et les défenseurs. Le siège dure 900 jours mais la ville résiste jusqu'à son dégagement par les troupes russes en 1944. Les pertes sont colossales : 500 000 victimes militaires, mais surtout 1,2 million de civils, morts de faim pour la plupart.
Léningrad se retrouve après la Seconde Guerre mondiale dans une situation paradoxale. D'un côté, la ville devient le symbole de la résistance soviétique aux envahisseurs et des souffrances endurées par le pays, d'un autre côté, cette période est marquée jusqu'aux années 1950 et au-delà par les luttes de pouvoir entre les fonctionnaires de Moscou et de Léningrad. La reconstruction de la ville est une question de prestige pour l'Union Soviétique. Aussi en très peu de temps, un million d'ouvriers se mettent à reconstruire la ville avec la volonté de restaurer les édifices les plus prestigieux. En 1945, Léningrad se voit décerner le titre de « ville héroïque ».
Après-guerre, de nouveaux quartiers sont édifiés : le volume de logements construits culmine en 1963.
Au cours des années suivantes, la ville conserve son rôle de grande ville industrielle et de centre scientifique majeur de l'Union soviétique. Mais il est clair à cette époque que le centre politique et culturel se trouve désormais à Moscou. La population avait été marquée par les événements de la guerre et une grande partie de ses habitants s'y étaient installés après-guerre aussi leur attachement à Léningrad était de plus en plus faible.
Le 12 juin 1991, les habitants de la ville se sont prononcés par référendum pour que la ville retrouve son nom originel ce qui devient effectif le 6 septembre 1991. Toutefois, la région a gardé son nom soviétique (l'oblast de Léningrad).
Dans le cadre du tricentenaire de la fondation de Saint-Pétersbourg (2004), de nombreux bâtiments ont été restaurés. La ville possède aujourd'hui à côté des 250 musées près de 4 000 monuments protégés. 15 % des constructions de Saint-Pétersbourg - soit au total2 400 immeubles - sont sous la protection de l'UNESCO en tant que témoignage de l'histoire de l'architecture mondiale. Dans ce domaine, Saint-Pétersbourg n'est dépassé que par Venise. Mais la ville a des difficultés à faire face au coût d'entretien des monuments historiques. À côté du nombre, il faut restaurer en profondeur de nombreux immeubles qui ont été fortement dégradés durant la période soviétique et combattre la dégradation des façades engendrée par la pollution industrielle et la circulation automobile intense du centre-ville.
Saint-Pétersbourg s'étendait à l'origine sur plus d'une centaine d'îles créées par les bras de la Néva, ses affluents et les canaux artificiels.
Trinité toute sainte, consubstantielle majesté, Source de tout bien, que te rendrons-nous pour tous tes bienfaits envers nous, qui étions d’indignes pécheurs avant de rejoindre ta clarté, pour tout ce que Tu fais tous les jours en faveur de chacun de nous, et pour ce que Tu nous as préparé dans le siècle à venir ? Pour de tels bienfaits, de telles marques de tendresse, il convenait de te rendre grâces non seulement par des mots, mais bien plutôt par des actes, en observant et accomplissant tes commandements. Mais, nous avons suivi nos passions et nos habitudes mauvaises, et nous sommes tombés, depuis notre jeunesse, en d’innombrables fautes et iniquités. De ce fait, il était impossible aux indignes et souillés que nous sommes, non seulement de paraître sans honte devant ta face au triple éclat, mais même de prononcer ton Nom très saint, si Toi-même Tu n’avais jugé bon de nous faire savoir que, si Tu aimes les purs et les justes, Tu fais miséricorde aux pécheurs repentants et que Tu les reçois, dans la tendresse de ton cœur. Du haut de ta sainte gloire, toute divine Trinité regarde donc vers nous qui avons tant péché ; agrée en guise de bonnes œuvres notre volonté de faire le bien ; accorde-nous un esprit de véritable conversion afin que, détestant toute forme de péché, nous vivions dans la justice et la pureté jusqu’à la fin de nos jours, faisant ta sainte volonté et glorifiant, par des œuvres de bien et de pures pensées, ton Nom très doux et plein de majesté, Père et Fils et saint Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles !
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Sainte Rafqa Pietra Choboq Ar-Rayes (1832-1914), est une religieuse maronite du Liban. Elle est la première sainte libanaise. Elle est née le 29 juin 1832, fille de Mourad Al Rayess et de Rafqa Gemayel, à Himlaya dans la montagne à quelques kilomètres de Beyrouth. Elle fut baptisée sous le prénom de Boutrossieh, ou Pierrette, en souvenir de Sainte Pétronille, dont la paternité était attribuée à Saint Pierre.
Elle perdit sa mère alors qu'elle n'avait que 7 ans. À l'âge de 10 ans, elle fut placée comme servante à Damas dans une famille chrétienne maronite, elle y restera quatre ans.
En 1847 Pietra revint au domicile familial, où son père, remarié, souhaitait la voir se marier, mais déjà, elle voulait devenir religieuse, et dut lutter contre les desseins de sa famille.
Malgré l'opposition de ses parents elle entra comme sœur lai (domestique) chez les Mariamettes une congrégation récemment fondée par le Père Joseph Gemayel. Les tentatives faites pour la ramener chez elle échouèrent.
Lors de l'attaque des Druzes, et le massacre des chrétiens qui s'ensuivit, Pietra (à qui on avait donné le nom d'Anissa en religion) réussit à sauver un enfant en le cachant sous ses vêtements.
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