San Damiano est un village de 200 âmes à 20 km de Piacenza ( Plaisance), en Italie, ville située à 70 km de Milan.
Les faits étonnants qui s’y sont passés y font accourir des pèlerins depuis 1964.
Le 29 septembre 1961, en la fête de Saint Michel Archange, dans un petit village du Nord de l'Italie, San Damiano, une humble mère de famille mourante, Rosa Quattrini, se trouve soudainement guérie chez elle, par une jeune visiteuse.
En mai 1962, la jeune femme se fait connaître à Rosa comme "Mère de la consolation et des affligés", lors de son pèlerinage à San Giovanni Rotondo chez le Padre Pio.
Le 16 octobre 1964, la Très Sainte Vierge apparaît à Rosa pour la première fois dans son jardin, au-dessus du poirier, et lui donne le PREMIER MESSAGE qu'elle est chargée de transmettre au monde entier
A partir de ce jour commence la grande mission de Mamma Rosa. La Très Sainte Vierge lui apparaîtra continuellement et lui donnera de très nombreux messages adressés au monde entier, jusqu'à sa mort, en 1981.
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Le pape Benoît XV organisait une croisade de prières à Marie Médiatrice de toutes grâces, en vue de sauver le monde alors dévasté par la première Guerre Mondiale.
Une semaine plus tard, son appel angoissé recevait une réponse des lèvres mêmes de la divine Médiatrice.
Le dimanche 13 mai 1917, trois enfants gardent leurs brebis sur les collines de Fatima. La petite ville de Fatima de 10.000 habitants se trouve dans la partie ouest centre du Portugal, dans la région de Leiria. Elle est à environ 110 kilomètres au nord de Lisbonne. Elle se trouve dans le district de Santarem. Fatima est une paroisse de la municipalité d’Ourem.
Lucie, âgée de 10 ans et ses cousins François et Jacinthe âgés respectivement de le 9 et 7 ans sont les heureux choisis de la Vierge.
Notre Dame du Rosaire apparaîtra six fois en 1917, aux petits pastoureaux. Ils étaient des enfants ordinaires, qui ont pris part à un événement extraordinaire.
Le jour de la dernière apparition : 13 Octobre 1917, environ 70.000 personnes se sont rassemblées sous la pluie battante parce que Notre Sainte Mère a promis aux enfants un miracle. Celui-ci devait avoir lieu comme un signe de la véracité de ses messages pour eux. Lors de l'apparition, la pluie s'est arrêtée et les nuages se séparèrent. Les spectateurs purent voir : le soleil sans aucune gêne, le tourbillon du soleil et la danse. Avant le Miracle du Soleil, les spectateurs étaient trempés par la pluie. Après, ils étaient complètement secs.
Au cours de chacune des apparitions, Notre-Dame parla aux enfants de l'importance de la prière et de la pénitence, surtout pendant les périodes troublées.
Son message a été souvent interprété à la lumière des guerres mondiales dévastatrices qui ont éclaté peu de temps après son apparition.
Aujourd'hui, les mots de Notre-Dame semblent toujours particulièrement d’actualité.
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17 janvier 1871 - 17 janvier 2021 : 150e anniversaire de l'apparition - Grand Jubilé
Pendant les jours les plus sombres de la guerre contre les Prussiens (1870-1871), le 17 janvier 1871, à Pontmain, un hameau d’environ cinq cents habitants, Eugène, 12 ans et Joseph, 10 ans, Barbedette travaillaient dans la grange avec leur père. Eugène alla à la porte de la grange pour voir le temps. Il fut le premier à voir une belle dame sur le toit de la maison voisine. Son frère et quelques autres enfants la virent aussi.
Elle était habillée d’une robe bleu marine, constellée d’étoiles. Elle avait une couronne sur la tête par-dessus un voile bleu marine. Elle était environnée par une mandorle ovale de couleur bleue. La foule se rassembla à la grange et pria. De temps en temps la Dame paraît triste à cause des jurons provenant de personnes rustres, mais elle sourit surtout quand elle entend les prières et les hymnes, la récitation du Rosaire et les chants marials que le Père Guérin et deux sœurs conduisent. Les étoiles se rassemblent deux par deux sur sa robe.
Puis une grande banderole se déroule sous les pieds de la dame, formant ainsi un rectangle parfait. Elle épelle là son message : « Mais priez mes enfants Dieu vous exaucera en peu de temps. Mon Fils se laisse toucher ». Puis une grande croix apparaît dans les mains de la Sainte Vierge, avec un Christ tout couvert de sang. Et au sommet de la croix, une deuxième traverse blanche sur laquelle est écrit en lettres rouges « Jésus-Christ ». De ses deux mains, la Vierge tient la croix un peu inclinée vers les voyants. Puis comme les prières se terminaient, l’apparition aussi se termina après avoir duré environ trois heures.
Voir la vidéo de présentation de l'histoire de l'apparition
Lire la suiteLa réalité est que trois jours au Lough Derg (se prononce loug derg) peuvent vous donner le paradis pour l’éternité...
Il s’agit bien d’aller vivre trois jours sur l’île où saint Patrick allait pour méditer et faire son purgatoire sur la terre. Ce lieu chargé d’histoire, de souvenirs, de traditions est un lieu de prière et de paix où le pèlerin, aujourd’hui, est invité à se rendre pour méditer en silence sur sa vie, faire pénitence et prier.
Il y a quelques semaines, nous recevions à l’association, une photocopie d’un article de Famille chrétienne de l’année dernière d’une abonnée (dont nous avons égaré le nom, qu’elle nous excuse). Le thème de ce lieu propre au purgatoire nous a interpellés. Après un contact rapide avec l’Irlande, nous avons été redirigés vers Vincent, retraité, en France, relais du sanctuaire. Après une lourde épreuve familiale, amoureux de l’Irlande, Vincent à pèleriner jusqu’au Lough Derg pour un retour aux racines de sa foi. Il s’est profondément ressourcé et, depuis plus de dix ans, est devenu un pèlerin infatigable au gré de ses maladies et de ses épreuves. Son témoignage nous a éclairés et à notre tour nous souhaitons vous transmettre notre intérêt pour la richesse de ce pèlerinage. Mais avant de découvrir ce lieu, je vous propose un petit retour en arrière pour mieux connaître saint Patrick et ce lieu célèbre d’Irlande.
Lire la suiteGarabandal est un village perdu des montagnes Cantabriques, à 80 km au sud de Santander. C'est un village de 270 montagnards à la vie rude. Ils sont pauvres mais d'une piété exemplaire. Le 18 juin 1961, l'Archange Saint Michel, qui semble avoir neuf ans, apparaît à quatre petites filles qui, elles, en ont douze ou onze: Conchita, Jacinta, Loli et Mari-Cruz. Il annonce la venue de Notre Dame du Carmel pour le 2 juillet suivant.
Jusqu’en 1965, au cours de 2000 apparitions, la Vierge viendra donner des messages, annoncera des événements graves pour l’humanité.
Prière à Notre-Dame du Mont Carmel
Vierge Immaculée, Marie, Lumière et Gloire du Mont Carmel, Jetez sur nous un regard de bonté, Et gardez-nous sous Votre protection maternelle. Fortifiez notre faiblesse par Votre puissance, Et dissipez par Votre lumière Les ténèbres de notre cœur. Augmentez en nous la foi, L'espérance et la charité. Ornez notre âme de toutes les vertus Afin qu'elle devienne de plus en plus Chère à Votre Divin Fils. Assistez-nous pendant la vie, Consolez-nous par Votre présence A l'heure de notre mort, Et présentez-nous à la Sainte Trinité, Comme Votre enfant, Afin que nous puissions Vous louer, Et Vous glorifier éternellement Dans le Ciel. Amen.
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Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte Face naquit le 2 janvier 1873, à Alençon. Elle était la dernière enfant de ses parents Louis et zélie Martin qui eurent 9 enfants. Cinq filles parvinrent jusqu’à l’âge adulte. Sa mère mourut en 1877 quand Thérèse avait quatre ans. Son père, un fabricant de montres, vendit son affaire et déménagea à Lisieux pour se rapprocher de l’oncle maternel de Thérèse (Isidore Guérin, pharmacien) qui y vivait avec sa femme et deux filles.
Quand Thérèse eut neuf ans sa sœur Pauline qui avait joué le rôle de seconde maman pour Thérèse, entra dans l’ordre des carmélites. Marie, sa seconde sœur, entra également dans le même couvent. Thérèse voulut y aller aussi, mais elle était trop jeune. Son père l’emmena faire un pèlerinage à Rome. Lors d’une audience générale avec le pape Léon XIII, elle lui demanda de lui donner l’autorisation pour entrer chez les carmélites. Le pape lui répondit « Mon enfant, faites ce que vos supérieurs décident ». Finalement en avril 1988, elle devint sœur carmélite. Céline, son autre sœur, entra bientôt dans la communauté. Léonie, la dernière sœur fut admise dans l’Ordre de la Visitation.
Les dernières années de Thérèse furent marquées par un continuel déclin physique dû à la tuberculose. Elle supporta résolument et sans se plaindre ses souffrances. En juillet 1897, on la transporta à l’infirmerie du monastère où elle mourut le 30 septembre, à l’âge de 24 ans. Sur son lit de mort, elle dit : « J’ai atteint le point de ne pas pouvoir souffrir davantage, car toute souffrance m’est douce ».
Thérèse, connue aussi comme « La Petite Fleur de Jésus », fut canonisée le 17 mai 1925 par le pape Pie XI. C’était 28 ans seulement après sa mort. Elle est fêtée le 1er octobre. Elle est la patronne des malades du SIDA, des aviateurs, des fleuristes, des missions. En 1944, le pape Pie XII la nomma co-patronne de la France avec Ste Jeanne d’Arc. En 1997, le pape Jean Paul II la déclara trente troisième Docteur de l’Eglise Universelle.
Lire la suiteL’abbaye de Vézelay était bénédictine, de l’ordre de Cluny. Elle se situait au départ d’une des quatre grandes routes françaises pour les pèlerins se rendant à Saint Jacques de Compostelle en Galicie, au nord-ouest de l’Espagne.
Selon la légende, un peu avant la fin du premier millénaire, un moine nommé Baudillon apporta des reliques (os) de Marie Madeleine à Vézelay, en provenance de Saint-Maximin-La-Sainte-Baume. En 1058, le pape confirma l’authenticité des reliques, amenant un afflux de pèlerins qui continue jusqu’à ce jour. En 1104, une nouvelle église fut commencée pour accueillir tous ces pèlerins.
Saint Bernard de Clairvaux y prêcha la Seconde Croisade, en 1146. Richard I d’Angleterre et Philippe II de France se rencontrèrent à l’abbaye et séjournèrent là pendant trois mois avant de partir pour la Troisième Croisade.
Le début du déclin de Vézelay coïncida avec la découverte bien médiatisée en 1279 du corps de Marie Madeleine à Saint-Maximin-La-Sainte-Baume, en Provence. Les Moines dominicains du lieu établirent rapidement la liste des miracles perpétués par ces reliques. Cette découverte mina considérablement la position de Vézelay en tant que sanctuaire principal de Madeleine en Europe.
Après la Révolution, Vézelay menaçait de s’effondrer. En 1834, le tout nouvel Inspecteur français des monuments historiques, Prosper Mérimée (plus connu comme étant l’auteur de Carmen), informa de l’état de l’église. Le jeune architecte Eugène Viollet-le-Duc fut nommé pour superviser une restauration importante et réussie qui s’effectua en plusieurs tranches.
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La Médaille miraculeuse est le nom que la dévotion populaire catholique a donné à une médaille créée suite aux apparitions de la Sainte Vierge de 1830, au 140 de la rue du Bac, à Paris.
Catherine Labouré, religieuse novice au couvent des sœurs de la Charité de saint Vincent de Paul, raconta à son confesseur, le père Aladel, avoir vu la Vierge Marie.
Cette médaille fut frappée à la demande expresse de la Mère de Dieu, faite au cours de la deuxième apparition du 27 novembre 1830, comme un témoignage d'amour, gage de protection et source de grâce.
Prière à Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse
O Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse, vous avez voulu apparaître à Sainte-Catherine Labouré comme la Médiatrice de toutes les Grâces, écoutez-moi, je Vous implore !
Je remets entre Vos mains maternelles toutes mes intentions, tous mes intérêts spirituels et temporels.
Je Vous confie la grâce que j'ose solliciter de Votre Bonté, Vous suppliant humblement d'en parler à Votre Divin Fils et de Lui demander de m'exaucer, si cette grâce que j'implore est bien conforme à Sa Volonté et au bien de mon âme.
Après avoir élevé Vos mains suppliantes vers le Seigneur, daignez, ô Vierge Puissante, les abaisser sur moi, m'envelopper de Vos rayons de Grâces afin qu'à la lumière et à la chaleur de ces rayons, mon âme se dégage des choses d'ici-bas, se purifie et marche joyeusement à Votre suite, jusqu'au jour où Vous m'accueillerez à la porte du Ciel. Amen.
En 1858, une jeune fille prénommée Bernadette déclara avoir assisté à 18 apparitions d'une Dame qui se présenta comme étant l'Immaculée Conception à Lourdes.
Ces apparitions s’étalèrent dans le temps (sur 6 mois), même si 12 d'entre elles sont rassemblées en une quinzaine de jours.
Suscitant de vives polémiques, les apparitions que seule la jeune fille vit furent rapidement l'objet d'enquêtes et contre-enquêtes.
Le 18 janvier 1862, (soit quatre ans plus tard) au nom de toute l'Eglise, l'évêque du lieu, Mgr Laurence, publie un mandement par lequel il reconnaît officiellement les apparitions de Lourdes : « Nous sommes [...] convaincus que l'Apparition est surnaturelle et divine, et que, par conséquent, ce que Bernadette a vu, c'est la Très Sainte Vierge. » La Vierge y est depuis honorée sous le vocable « Notre-Dame de Lourdes ».
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Marthe Robin, cette petite paysanne de la Galaure (40km de Valence) a traversé le XXème siècle (1902-1981).
Dès son plus jeune âge elle prie sans cesse la Sainte Vierge, elle aime Dieu et Le rencontre avec amour dans les Sacrements.
Puis, Marthe à 16 ans (1928) entre dans la maladie qui sont des préparations de Dieu. Pour l’aider à traverser ces souffrances intolérables (elle souffrait de la tête de façon ininterrompue ; elle ne mangeait pas, elle était paralysée d’un côté et ses yeux ne pouvaient supporter la lumière), la Sainte Vierge va lui apparaître en 1921.
Et petit à petit, Marthe va accepter et faire le choix de la croix que Jésus lui propose. Bien sûr, cette acceptation a été graduelle.
Elle vivra une crucifixion pendant plus de 50 ans, revivant la Passion du Christ chaque vendredi, ne mangeant plus que l'Eucharistie, ne buvant plus, ne dormant plus. Elle fut vraiment "la petite crucifiée d'amour".
Prière de Marthe Robin :
Seigneur mon Dieu, que nourrie chaque jour de votre Corps Sacré,
inondée de votre Sang Rédempteur, enrichie de votre Sainte Ame,
submergée de votre Divinité, je n’aime, je ne désire, je ne cherche, je ne veuille, je ne goûte que Vous.
Que mon cœur et tout mon être soupirent et ne tendent que vers Vous,
que je sois toute vôtre et tout occupée de Vous Seul ;
que je demeure perpétuellement avec Vous, en Vous,
unie à Vous pour être consommée tout entière
dans la fournaise ardente de votre divin Cœur,
filialement unie au Cœur Immaculé de ma Maman chérie
par qui je veux vous glorifier, vous louer, vous servir,
vous obéir à jamais. Ainsi soit-il.
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Le sanctuaire de Notre Dame de Guadalupe se situe à environ cinq kilomètres au nord est de la ville de Mexico.
Juan Diégo, un Mexicain vivait une vie simple de tisserand et de fermier.
Le 9 décembre 1531, il se leva tôt avant l’aube pour faire les vingt kilomètres afin d’aller à sa messe quotidienne, à la ville voisine qui s’appelle de nos jours Mexico.
Il eut une apparition de la Vierge Marie sur la colline de Tepeyac.
Elle s’adressa à lui dans son dialecte, lui disant d’aller demander à l’évêque de construire une église à cet endroit. Mais quand Juan Diégo parla à l’évêque espagnol, le prélat ne le crut pas. Il lui demanda un signe miraculeux.
La Vierge lui dit de ramasser des fleurs sur la colline, bien que ce soit l’hiver et qu’aucune floraison normalement n’avait lieu. Il trouva des roses de Castille (qui n’étaient pas cultivées à Mexico), il les ramassa dans son tilma et les apporta à l’évêque.
Quand les roses tombèrent du tilma, une icône de la Vierge resta imprimée sur le tissu.
Juan Diego mourut le 30 mai 1548, à l’âge de 74 ans. Il fut canonisé le 31 juillet 2002 par Jean Paul II.
Limpias est une ville espagnole située dans la communauté autonome de Cantabrie.
Dans les premiers jours d'avril 1919, la presse de Santander remplit ses colonnes de la relation d'un fait prodigieux, survenu le 30 mars, dans l'église paroissiale de Limpias, village à 48 km de Santander et à 72 de Bilbao.
Ce 30 mars, la paroisse clôture une mission, prêchée par deux capucins : le RP Jalon et le RP San Miguel. Comme ils se doit, les paroissiens - y compris les enfants - remplissent l'Église. Tous participent à la communion générale. Après avoir reçu le pain des Anges, une fillette de douze ans, vêtue de blanc, se dirige en toute hâte vers le Père Jalon et lui dit avec une intense émotion : "Le Christ remue les yeux, Il regarde d'un côté et d'un autre". Après le premier instant de surprise, le père se prend à douter: "Si l'enfant avait une hallucination ?". Il n'a pas le temps de s'arrêter à cette pensée: une seconde enfant vient à lui, affirmant : "J'ai vu le Seigneur fermer et ouvrir les yeux". Après les enfants, accourent de grandes personnes de différents âges, de l'un et l'autre sexe, attestant toutes ce qu'elles ont vu : "Le Christ porte ses regards en diverses directions". Certaines ont, de plus, observé une sueur abondante sur le Corps du Christ.
Devant la candeur des enfants, la ferme certitude des grandes personnes, les Pères ne peuvent douter de la sincérité des voyants, ni écarter l'idée d'un prodige. Ils demandent le silence pour prier. Tous se prosternent devant la Face du Saint Christ, en une fervente oraison. Monsieur le Curé est à la sacristie, inscrivant sur les registres le nom des paroissiens ayant accompli le précepte pascal. On vient l'avertir de ce qui se passe. Il se rend à l'église. Emu du spectacle qui s'offre à lui, il ne peut faire autre chose que tomber à genoux, devant le Crucifix.
Le prodige se répète le 11 avril, devant des voisins de Limpias : pourtant bon catholiques, ils s'étaient moqué de la crédulité des témoins du 30 mars !... Les phénomènes miraculeux sont encore observés le 20 avril (jour de Pâques), par divers visiteurs. Puis, les manifestations se reproduisent, presque chaque jour, en faveur de tels ou tels pèlerins. Depuis le 30 mars, en moins d'un an, défilent devant le Saint Christ plus de 120.000 personnes : 971 témoins attestent avoir vu des transformations extraordinaires, surnaturelles, sur le Christ de bois sculpté du Crucifix de l'église. Les signataires de ces témoignages appartiennent à toutes les classes sociales : magistrats, ingénieurs, publicistes, étudiants, ouvriers, ... Comme on peut le penser, les incrédules ne manquent pas d'accuser ces témoins d'ignorance, d'hallucination, de suggestion, d'illusion, de fanatisme... Mais ces témoins font preuve de totale loyauté, tout au cours de leur vie, dans l'exercice de leurs professions, dans l'accomplissement de leurs devoirs et des lois morales.
La basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec est l'église primatiale du Canada et le siège de l'archidiocèse de Québec.
Elle est située dans l'arrondissement historique du Vieux-Québec à Québec. Elle a été classée monument historique en 1966.
La Basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec est le lieu de la première « Porte Sainte » en Amérique, soit première hors de l'Europe et septième dans le Monde.
Elle fut inaugurée en le dimanche 8 décembre 2013, jour de la solennité de l'Immaculée Conception, lors de l'ouverture des fêtes du 350e anniversaire de la paroisse Notre-Dame de Québec : Eglise-mère et première paroisse catholique d'Amérique du Nord, au Nord du Mexique et des colonies espagnoles, et siège primatiale de l'Eglise catholique qui est en Canada.
Lire la suiteLe Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap a été désignée en tant que l'un des cinq sanctuaires nationaux du Canada par la Conférence des évêques catholiques du Canada.
Les grandes dates de l’histoire du Sanctuaire
1634 Arrivée des missionnaires jésuites, dont le père Jacques Buteux en 1639. Il meurt martyr en 1652 dans la Haute-Mauricie.
1659 Construction d’une première chapelle par Pierre Boucher sur un terrain appelé fief Sainte-Marie.
1714 Début de la construction de la première église paroissiale construite en pierre. Cette église, inaugurée en 1720 et construite sous le Régime français, est l’une des plus anciennes églises du Canada. On la nomme aujourd’hui Petit Sanctuaire.
1854 En l’année de la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception, un paroissien fait don à l’église d’une statue de la Vierge. Cette statue de Notre-Dame du Cap, placée au dessus de l’autel, est toujours vénérée dans le Petit sanctuaire.
1879 Les paroissiens veulent une nouvelle église plus grande. Ils doivent traverser les pierres sur le fleuve gelé en hiver. Le temps doux de l’hiver 1879 les empêche de faire ce travail. Le curé, l’abbé Luc Désilets demande aux paroissiens de réciter le chapelet. Un pont de glace se forme sur le fleuve. Ce pont est appelé Pont des chapelets. Le curé Désilets fait le vœu de conserver la petite église et de la dédier à Marie.
1888 Le 22 juin, la petite église est consacrée à Marie. Le soir de ce jour, le Père Frédéric o.f.m., l’abbé Luc Désilets et M. Pierre Lacroix voient la statue de la Vierge ouvrir les yeux. En 1904, cette statue de Notre-Dame-du-Cap est couronnée par le délégué du pape Pie X.
1902 Arrivée des Oblats de Marie Immaculée comme gardiens du Sanctuaire. Par la suite les terrains sont aménagés et les pèlerinages se font de plus en plus nombreux.
1947 à 1954 Une statue pèlerine de Notre-Dame du Cap fait une tournée dans tout le Canada. Cette tournée se termine en 1954 au Congrès marial national qui s’est déroulé au Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap. Second couronnement de la Vierge par le délégué du pape Pie XII.
1955-1964 Construction de la basilique. L’architecte en est Adrien Dufresne.
1984 Le 10 septembre, pèlerinage du pape Jean-Paul II. Il a été accueilli par une foule évaluée à 75 000 personnes.
1988 Célébration du 100e anniversaire du Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap. Le 25 septembre, béatification à Rome du co-fondateur le Père Frédéric o.f.m.
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Le Marillais est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.
La Vierge Marie a honoré la France par de nombreuses visites célestes depuis les premières années de son histoire. C’est comme une relation privilégiée entre le ciel et cette nation.
Au IVe siècle, La pensée de l'arianisme affirme que si Dieu est divin, son Fils, lui, est d'abord humain, mais un humain disposant d'une part de divinité.
Le premier concile de Nicée, convoqué par Constantin en 325, rejeta l'arianisme. Il fut dès lors qualifié d'hérésie par les chrétiens trinitaires, mais les controverses sur la nature divine et humaine du Christ se prolongèrent pendant plus d'un demi-siècle.
Saint Hilaire s’oppose vivement à ce courant de pensée théologique. Il est alors exilé en Phrigie. Il écrira de nombreux livres dont La Trinité. Revenu en France, à Poitiers il continue son combat contre l’arianisme.
Saint Martin de Tours le rejoint dans les années 356, se mettant à son école. En 360, Martin fonde l'abbaye de Ligugé à proximité de Poitiers. Hilaire fut probablement à l'origine de la construction à Poitiers du baptistère Saint-Jean, l'un des plus vieux bâtiments chrétiens actuellement subsistant en France.
C'est là que les Tourangeaux vinrent le chercher pour en faire leur évêque. Près de Tours, à Marmoutier, il rassembla à nouveau des dizaines et des dizaines de moines, dont beaucoup devinrent fondateurs, eux aussi, de nouvelles abbayes et, autour d'elles, de nouvelles communautés chrétiennes.
C'est ainsi que Florent, l'un de ces disciples, vint fonder le monastère du Mont-Glonne, au bord de la Loire, à quarante kilomètres entre Angers et Nantes.
Maurille, lui, se fixait également au bord de la Loire, mais plus près d'Angers, à Chalonnes. Il n'y resta que quelques années car, en 423, les chrétiens d'Angers vinrent arracher Maurille à sa solitude, et le supplièrent de devenir leur évêque.
Selon une très ancienne tradition cet événement eut lieu en l'an 430 : un an avant le Concile d'Ephèse.
Au lieu-dit « la Croix du Pichon ", au confluent de l'Evre et de la Loire, la Vierge Marie est apparue à Maurille, qui était venu rendre visite à ses frères, les moines du Mont-Glonne, et descendu au pied du coteau pour y prier dans la solitude.
Voici comment les chroniques rapportent ce fait : « Maurille, évêque d'Angers, était en ce lieu, quand il se vit tout à coup environné d'une lumière céleste. C'était la Très Sainte Vierge, tenant en ses bras son divin Enfant, qui daignait lui apparaître, dans un peuplier. Elle dit à son dévot serviteur que la volonté de Dieu et le bon plaisir de son divin Fils étaient qu’il établît en son diocèse une fête solennelle du jour de sa sainte naissance, le 8 de septembre.
C'est en Anjou que cette fête a commencé à être célébrée. ...»
Depuis environ quinze siècles et pratiquement sans interruption malgré bien des événements contraires, la Vierge Marie est vénérée en ce lieu.
Lire la suiteNous sommes dans la même région que saint Maurille, un peu plus au sud, près de Cholet, très proche du sanctuaire de saint Louis-Marie Grignion de Montfort à Saint Laurent sur Sèvre. Claire Ferchaud
Jeune fille de paysans, Claire Ferchaud née en 1896 est baptisée le jour même de sa naissance. Dès son enfance, l’enfant Jésus l’accompagne au quotidien et devient son compagnon pendant de nombreuses années. Il la forme, l’éduque, la reprend et l’aide à se forger une âme forte, entièrement dévouée au Sacré-Cœur. L’enfant se présentait à elle si simplement, que longtemps, elle ne savait pas être privilégiée et pensait que tous les enfants vivaient la même chose.
Lors d’une retraite en 1916, une vocation se précise : celle de rappeler à la France sa vocation divine ; baptisée chrétienne à Reims, elle a renié sa foi : à l’Evangile, elle a substitué les lois laïques.
Au retour de sa retraite, Claire, encore plus forte et plus résolue que jamais, reçoit du Seigneur la mission de partir à Paris pour y rencontrer le Président Poincaré et lui porter l’image du Sacré-Cœur. Une fois en présence du Chef de l’Etat, elle lui demande, au nom du Seigneur, de faire apposer le Sacré-Cœur sur le drapeau français.
Le Président, un moment ébranlé par l’humble bergère vendéenne, lui révélant cette prière qu’il avait faite peu auparavant, à genoux et secrètement dans son bureau, pour appeler Dieu à son secours, promet qu’il soumettra cette demande au Parlement ; promesse qu’il ne tint pas ...
Jésus lui confiealors la mission de regrouper autour d’elle une petite communauté de cinq compagnes dont le but, tout d’abord, est de réparer le refus du Sacré-Cœur sur le drapeau français. C’est ainsi que les « petites sœurs » feront de leur vie une expiation volontaire et nécessaire envers le Sacré-Cœur de Jésus, pour l’Eglise et pour la France.
Lire la suiteLe Mont-Saint-Michel est une commune française située dans le département de la Manche en région Basse-Normandie qui tire son nom d’un îlot rocheux consacré à saint Michel où s’élève aujourd’hui l’abbaye du Mont-Saint-Michel.
Le Mont-Saint-Michel est d’abord un îlot de roche granitique situé en Basse-Normandie, dans une immense baie de quarante mille hectares, théâtre des plus grandes marées d’Europe. Trois petits fleuves s’y jettent : Le Couesnon, la Sée et la Sélune. En période de marées d’équinoxe, la mer se retire à dix-huit kilomètres des côtes pour remonter à une vitesse d’environ soixante mètres par minute et venir baigner la base du Mont. Il est voisin de Tombelaine, un petit rocher distant de trois kilomètres.
Le Mont-Saint-Michel est à l’origine d’un mythe selon lequel une vaste forêt du nom de Scissy s’étendait de la baie jusqu’aux iles Chausey au début de la dernière période postglaciaire. Certains arbres fossilisés confirment l’existence d’une abondante végétation, mais plusieurs sondages du sol laissent à penser que les pourtours de cette forêt étaient plus limités.
En l’an 708, Aubert, alors évêque d’Avranches, reçoit la visite de l’archange Michel au cours d’un songe. Ce dernier lui ordonne de faire édifier un sanctuaire à l’image du Mont Gargano en Italie.
En l’an 709, Aubert choisit le Mont-Tombe pour y ériger la première chapelle qu’il dédie à saint Michel, puis, il y installe une communauté d’une dizaine de moines pour perpétuer le culte de saint Michel. L’appellation du Mont-Tombe se transforme et devient le « Mont-Saint-Michel au péril de la mer ». De
nombreux pèlerins chrétiens commencent à affluer de toute l’Europe et participent ainsi à sa renommée grandissante.
Pendant deux siècles, grâce au mécénat des ducs de Normandie, la communauté de moines fera vivre et prospérer le Mont.
En 966, une église préromane carolingienne du nom de "Notre-Dame-sous-Terre" est construite de façon à dominer le Mont et accueillir une communauté de bénédictins. Aujourd’hui, cette église se situe sous la nef de l’abbatiale.
Grâce à l’affluence des pèlerins toujours plus nombreux, un village constitué de modestes maisons en bois commence à voir le jour au pied du rocher, sur son flanc sud-est. Dès le Moyen-Age, il a une vocation commerciale avec ses auberges et ses marchands de souvenirs.
Sainte-Anne-d'Auray est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne. Elle est célèbre pour son pèlerinage catholique en l'honneur de sainte Anne.
Sainte-Anne-d'Auray est le principal lieu de pèlerinage de la Bretagne. On y vient depuis 1625, pour commémorer l'apparition de sainte Anne, grand-mère maternelle de Jésus-christ, à Yves Nicolazic. Tous les étés, le 26 juillet, un pèlerinage y a lieu : le pardon de Sainte Anne.
On compte une moyenne de 800 000 pèlerins par an à Sainte-Anne-d'Auray.
Jean-Paul II y est venu en pèlerinage le 20 septembre 1996 où il a rassemblé 150 000 personnes, première visite d'un pape en Bretagne.
Construite au XIXème siècle (1867-1872), style néo-gothique et classées aux monument historique, la Basilique est dédiée à Sainte Anne, la mère de la vierge Marie. Les vitraux de la basilique sont inspirés de l'histoire du pèlerinage.
Elle remplace une ancienne chapelle datant de 1630, édifiée par Yves Nicolazic, qui remplaçait déjà une très vielle chapelle du 5ème siècle bâti en l'honneur de Sainte Anne par les immigrants Bretons venus de Grande Bretagne. Elle fut dédruite vers l'an 700.
C'est au 17ème siècle que Sainte Anne d'Auray apparaît plusieurs fois à Yvon Nicolazic, un pieux paysan, dans le village de Ker Anna
Puis une pluie d'étoiles tomba sur son champ du Bocenno et sainte Anne réapparue en lui disant : « Yves Nicolazic, ne craignez rien. Je suis Anne, mère de Marie. Dites à votre recteur que dans la pièce de terre appelée le Bocenno, il y a eu autrefois, même avant qu'il n'y eut aucun village, une chapelle dédiée en mon nom. C'était la première de tout le pays. Il y a 924 ans et 6 mois qu'elle est ruinée. Je désire qu'elle soit rebâtie au plus tôt et que vous en preniez soin parce que Dieu veut que je sois honorée en ce lieu - Doué e venn ma vein inouret aman. »
Sainte Anne réapparut une nouvelle fois et lui demanda de retrouver une statue millénaire enfouie dans son champs. Quelques moments plus tard, le paysan déterra une vieille statue de bois rongée.
3 jours plus tard, les pèlerins commençaient à arriver en foule pour prier sainte Anne devant la statue. L'Evêque Monseigneur de Rosmadec reconnut l'authenticité des apparitions.
Yvon Nicolazic construit alors une petite chapelle (1630). La première messe officielle sera célébrée, par décision de l'évêque de Vannes, le 26 juillet 1625. La basilique actuelle se édifiée en 1872.
A longueur d'année, des centaines de milliers de pèlerins et visiteurs viennent se ressourcer à Sainte Anne d'Auray.
Les 25, 26 juillet, 35 000 fidèles viennent de toute l'Europe pour participer au "Grand Pardon".
Lire la suiteOnzième des douze enfants d'une famille Croate, Bogdan Mandic est né dans la région des Bouches de Kotor (aujourd'hui dans le Monténégro). Il souhaite dès son enfance, devenir prêtre et intégrer la communauté des Frères mineurs capucins pour travailler à la réunification des chrétiens d'Orient et d'Occident.
En novembre 1882 c'est un adolescent frêle, de petite taille, pâle, souffrant de problèmes d'élocution mais résolu que son père amène au couvent des Frères mineurs capucins d'Udine. Il revêt l'habit et prend le nom de Frère Léopold.Il est ordonné prêtre le 20 septembre 1890.
En 1897, il est nommé supérieur du couvent des Frères mineurs capucins de Zara, en Dalmatie, où il commence immédiatement sa mission en allant accueillir les étrangers qui arrivent par la mer, et leur parle de la Foi chrétienne en général et de la religion catholique en particulier. Dès 1906 il est à Padoue où il finira sa vie.
En 1915, l'Italie déclare la guerre à son ancien allié, l'Autriche-Hongrie et la Vénétie devient un champ de bataille. Sujet autrichien, le père Léopold est considéré comme prisonnier de guerre et interné dans la région de Naples. Il ne revient à Padoue qu'en 1919.
À Padoue, le Père Léopold Mandic est particulièrement apprécié pour son rôle de confesseur, apostolat qu'il accomplit avec bienveillance, amour du prochain, et foi profonde. Il admet alors que ce n'était ni le prêche, ni la mission vers l'Orient qui lui avait été demandés dans sa vocation. Une personne à laquelle il venait de donner l'absolution lui aurait dit : « Père, Jésus m'a ordonné de vous dire ceci: Votre Orient, c'est chacune des âmes que vous assistez ici par la confession », tandis que lui-même reconnaissait que : « Puisque Dieu ne m'a pas accordé le don de la parole pour prêcher, je veux me consacrer à lui ramener les âmes par le sacrement de pénitence». Il confessait jusqu'à 15 heures par jour, c'était sa vie comme il disait lui-même ; il était toujours disponible, toujours souriant et patient. Il remerciait les fidèles de leur présence et de leur confiance, et était un conseiller spirituel compréhensif et patient. Il confessait aussi les prêtres et parmi eux le futur pape Jean-Paul Ier.
Durant l'hiver 1941, le père Léopold qui souffrait déjà de l'estomac vit son état empirer. Le 30 juillet 1942, il reçut l'extrême onction, et il s'éteignit en disant les paroles du Salve Regina.
Lire la suiteAltamura est une ville paisible du sud de l’Italie.
Les hommes sont assis dans la rue, ils nous saluent, veulent engager la conversation. Cette ville est la « ville du pain ». Les traditions culinaires sont fortes. C’est le seul endroit au monde qui a vu la fermeture d’un Mac Do qui s’était installé en face d’un fameux petit boulanger. Un film a été tourné pour raconter cette lutte de David contre Goliath.
Cette ville est aussi celle qui a accueilli Mélanie Calvat. Elle y est décédée en 1904.
Son tombeau se trouve toujours dans la communauté des Sœurs du Divin Zèle. Cet institut est très florissant encore aujourd’hui dans le monde entier.
Le prêtre Angelo Sardone, recteur parle de façon très touchante, de Mélanie, la « senora francese ». Pour lui, Mélanie est un phare pour la ville et pour l’humanité.
Elle est considérée comme co fondatrice de la communauté avec le père Hannibale di Francia, canonisé.
Ce saint prêtre aimait et avait une grande considération pour Mélanie.
Comme Bartolo Longo, il a beaucoup œuvré pour les pauvres et les enfants défavorisés. La première église dans laquelle Mélanie est entrée en arrivant à Altamura est celle de Saint Nicolas car il y avait une statue de Notre Dame de la Salette.
Mélanie allait chaque jour à la messe dans la cathédrale d’Altamura.
Il naquit en 1563. Ses parents l'appelèrent Prospero et lui donnèrent une éducation profondément chrétienne qui lui permettait de voir et trouver Dieu en toutes choses. A l'Université de Naples, il suivit les cours de la Faculté de Philosophie et de la Faculté de Médecine. Mais la beauté de l'idéal franciscain rayonna tellement dans son esprit qu'il préféra devenir frère capucin afin de pouvoir connaître davantage, à la lumière de celui-ci, les vérités de la théologie et devenir ainsi médecin des âmes.
Il fit son noviciat à Sessa Aurunca et après un bref séjour dans la province religieuse de Naples, il devint Capucin à Foggia. Il se fit remarquer par son amour envers la Sainte Vierge dont il défendit le dogme de l'Assomption stipulant qu’Elle est montée au ciel avec son corps et son âme. Il fut le Père supérieur local et provincial et devint un prêcheur savant et pieux. Il reçut de Dieu le don de prophétie et de miracles. Par la puissance du seul signe de la Croix, il opéra miraculeusement plusieurs guérisons à Agnone, à Vasto et à Serracapriola. Il fut un exorciste de premier ordre. De grandes souffrances physiques l'affligèrent de son vivant, mais il ne cessa jamais d'en remercier Notre Seigneur Jésus-Christ.
Trois mois avant sa mort, il fut envoyé au couvent de Serracapriola. Il mourut en odeur de sainteté le 31 octobre 1616.
Le 19 juin 1996, Mgr Cesare Bonicelli, évêque de San Severo, introduisit le procès de béatification et de canonisation du Père.
De son vivant, le Père Matteo avait le don des miracles et de la prophétie.
La renommée de sainteté du P. Matteo a été transmise par une tradition qui se passait de bouche à oreille.
C'est uniquement par tradition que l’on savait que le corps du P. Matteo avait été enterré dans l’Eglise des capucins de Serracapriola mais on ne connaissait pas l'endroit exact. Le 24 mars 1750, on trouva ses os précieux dans la Chapelle du Saint-Sauveur.
Le 5 mai 1751, l'évêque de Larino, Mgr Scipione De Laurentis, se trouvait à Serracapriola pour la visite canonique des paroisses. Il écouta le désir des Capucins de donner un meilleur emplacement à leur saint confrère; l'évêque présida à l'exhumation qui eut lieu à huis clos. On trouva quelques os des bras, une mâchoire avec des dents et d'autres os qu’on ne réussit pas à identifier. Les reliques furent placées dans un coffret de cyprès, fermé par une plaque en fer et entouré de rubans verts. Ce même coffret fut fermé et on y apposa les sceaux de l'évêque. On transporta la chasse dans une niche à coté de l’autel majeur. On lui donna ainsi une plus digne sépulture. La deuxième reconnaissance canonique eut lieu en 1978. Le corps du Serviteur de Dieu, le Père Matteo d’Agnone, est toujours enterré à côté de l’autel majeur de l’Eglise du couvent des Capucins de Serracapriola, où le Padre Pio vécut également.
Le plus important pour un prêtre qui a reçu le charisme d’exorcisme et de faire des miracles est d’être un homme de foi et de prière, et de toujours demander l'intercession de la Très Sainte Vierge. Il doit également toujours être humble, car un exorciste doit savoir qu'il ne vaut pas une chique sans Dieu. C'est le Seigneur qui fait le travail d'exorcisme. S’Il n’intervient pas, l’exorcisme ne vaut rien.
Le Père Matteo d’Agnone a été tout cela, voilà pourquoi le Seigneur a fait et continue à faire de grandes choses par lui, alors qu’il est décédé depuis bientôt quatre siècles.
Santarém est une ville portugaise occupant une colline sur la rive droite du Tage, dans la région du Ribatejo.
L’église Saint-Etienne de Santarem est connue pour être le sanctuaire du miracle eucharistique.
Pusieurs Papes accordèrent l’indulgence plénière à ce miracle : Pie IV, Saint Pie V, Pie VI et Grégoire XIV. Aujourd’hui encore on vénère ces précieuses Reliques dans l’église Saint-Etienne à Santarem.
Selon la date enregistrée dans la copie du document commandé par le Roi Alphonse IV en 1346, le 16 février 1266 à Santarem une jeune femme, prise de jalousie envers son mari, s’adressa à une magicienne.
Celle-ci lui conseilla d’aller à l’église et de voler une Hostie consacrée pour en faire un filtre d’amour.
La femme vola l’Hostie et la cacha dans un linge de lin qui aussitôt se tacha de sang. Terrorisée, elle courut à la maison où elle ouvrit le mouchoir pour voir
ce qui était arrivé.
A sa grande merveille elle vit que le Sang jaillissait vraiment de l’Hostie.
Se sentant toute confuse, la femme mit l’hostie dans un tiroir de sa chambre à coucher. Pendant la nuit des rayons de lumière se propagèrent du tiroir en éclairant la pièce comme en plein jour. Le mari aussi s’aperçut de l’étrange phénomène et interrogea sa femme qui lui raconta toute la vérité.
Le jour suivant les époux informèrent le Curé qui se rendit chez eux pour prendre l’Hostie et la porter à l’église Saint-Etienne en procession solennelle suivie de nombreux religieux et laiques.
L’Hostie saigna encore pendant trois jours.
Elle fut mise ensuite dans un magnifique reliquaire en cire d’abeilles.
En 1340 il y eut un autre Miracle : le prêtre ouvrit le tabernacle et trouva le vase de cire cassé en plusieurs morceaux : à sa place il y avait un vase de cristal contenant le Sang de l’Hostie mélangé à la cire.
Aujourd’hui la Particule Sacrée est conservée dans un Trône Eucharistique du XVIIIème siècle, sur le Maitre-Autel.
De l’Hostie est encore sorti du Sang pendant les siècles en diverses occasions et on a vu apparaître en Elle des images de notre Seigneur Jésus Christ.
Parmi les témoins du Prodige, il y a Saint François Xavier, l’apôtre des Indes qui visita le Sanctuaire avant de partir en mission.
Depuis que le Miracle advint, chaque année, le deuxième dimanche du mois d’avril, la Précieuse Relique est portée en procession de la maison des époux à l’église Saint-Etienne.
Au sud de Rome, tout près du lieu du martyre de saint Paul qui a été décapité, eut lieu l’apparition de la Vierge de la Révélation à Bruno Cornacchiola, protestant extrémiste qui voulait tuer le Pape.
La Vierge lui est apparu, à Tre Fontane, le 12 avril 1947, et lui a dit : « Tu me persécutes, arrête maintenant ! Retourne au saint Bercail (...) Que l'on prie et que l'on récite quotidiennement le Rosaire pour la conversion des pécheurs, des incrédules et pour l'unité des chrétiens. »
La Mère de Dieu lui indique un prêtre qu'il devra suivre et qu'il reconnaîtra aux première paroles qu'ils lui dira. « Quand tu auras trouvé le prêtre, obéis-lui ». Marie bénit le lieu : « Avec cette terre de péché, je ferai de puissants miracles pour leur conversion. » Le jour même il grave de sa main sur la roche : « Dans cette grotte m'est apparue la Mère divine. Elle m'invite amoureusement à rentrer dans l'Eglise catholique, apostolique et romaine... ».
Bruno Cornachiola a rencontré le Pape Pie XII le 9 novembre 1949, lors d'une audience accordée aux traminots de Rome. Après la récitation du chapelet dans sa chapelle privée, le Pape voit s'avancer Bruno qui lui dit : « Très Saint-Père, voici la Bible protestante avec laquelle j'ai "tué" beaucoup d'âmes » ; puis, les larmes dans les yeux : « voilà le poignard, avec l'inscription "mort au Pape", par lequel je projetais de vous tuer ! Je viens vous demander pardon. » Et le Pape de répondre : « En me tuant, tu n'aurais fait que donner un nouveau martyr à l'Eglise, et au Christ une victoire de l'amour; mon fils, le meilleur pardon est le repentir... ».
Beaucoup plus tard, en 1978, Bruno rencontrera Jean Paul II, et celui-ci lui dira : « Tu as vu la Mère de Dieu, tu dois donc devenir un saint ! »
« Le lieu où s’élève aujourd’hui la basilique du sanctuaire paraît avoir été depuis toujours, désigné par le doigt de Dieu. Les habitants du voisinage, à leur grand étonnement apercevaient, le jour, nombre de colombes voltiger autour d’un vieux chêne et la nuit, des feux brillants, comme des étoiles qui s’élevaient au-dessus du sol et couronnaient d’un diadème étincelant la cime de cet arbre... »
C’est ainsi que commence la plaquette de présentation du sanctuaire.
Tout a commencé en 1494, de façon mystérieuse, il n’y a pas eu d’apparition, mais des signes. Ces phénomènes naturels ont attiré alors la curiosité. En cette période, le culte païen est encore très développé. Le curé pose alors un acte prophétique, il creuse le chêne et installe une statue de la Vierge Marie pour que ce lieu ne devienne pas un lieu de dévotion païenne, mais que la piété soit toute dirigée vers la Vierge Marie. Aussitôt se développe une véritable piété autour de cette statue. Ce lieu est une terre très pauvre donnée par le châtelain pour que les indigents puissent ramasser du bois. Les enfants viennent ici pour faire paître leurs troupeaux. Ils joueront un rôle si important qu’il sera décidé bien plus tard, la consécration à Marie des enfants. En 1889, naît la fondation de la Confrérie des enfants consacrés à Notre-Dame du Chêne. Aujourd’hui, dans la basilique principale, se trouve sous la statue et au-dessus du tabernacle, un grand coffre en bois dans lequel sont conservés les registres des milliers d’enfants consacrés. Aujourd’hui encore, les enfants viennent vivre une consécration à Marie dans ce sanctuaire.
C’est curieux, Dieu se sert d’un chêne. La symbolique est surprenante. Dans la bible, le chêne de Mambré avec la visite des trois anges qui viennent rencontrer Abraham et Sarah.
Le curé, qui a souci de son troupeau, va canaliser cette piété.
Rapidement une chapelle est édifiée autour du chêne en 1515. La basilique actuelle recouvre le lieu de la première chapelle. En entrant à gauche, un autel est dressé au dessus de la relique des racines du vieux chêne, lieu du premier emplacement de l’arbre et de la première chapelle.
Au-dessus de cet autel on peut découvrir un magnifique vitrail représentant la pose de la statuette.
Częstochowa est une ville du sud de la Pologne, située dans la voïvodie de Silésie dont elle est la deuxième plus grande ville. Elle est jumelée avec Lourdes. Częstochowa est connue dans le monde entier par le monastère des Pères Paulin de Jasna Góra, où se trouve l’image miraculeuse de la Vierge de Częstochowa, l’icône de la Madone Noire. Le sanctuaire est visité chaque année par 4 à 5 millions de pèlerins qui viennent de 80 pays du monde.
L’icône, installée en ce lieu par Ladislas d’Opole en 1382, se reconnaît facilement aux « balafres » sur la joue de la Vierge, souvenirs du pillage du sanctuaire par des bandits hussites le 14 avril 1430, jour de Pâques. Elle fut restaurée à la cour du roi Ladislas Jagellon.
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Maria Goretti naquit en 1890, près d’Ancône. Elle était la seconde de six enfants vivants d’une famille très pieuse et très pauvre. En 1896, la famille partit s’établir à Ferriere di Conca. Peu après, le père de Maria mourut du paludisme, et la famille fut forcée d’aller dans la ferme des Serenelli pour survivre.
En 1902, à l’âge de douze ans, Maria fut attaquée par Alessandro Serenelli, le fils de 19 ans de la famille d’accueil. Il essaya d’enlever la petite fille qui se débattit, cria que c’était un péché, et qu’il irait en enfer. Il essaya de la forcer à se soumettre, puis la poignarda quatorze fois. Elle survécut à l’hôpital deux jours, pardonna à son assaillant, demanda à Dieu de lui pardonner. Elle reçut les Derniers Sacrements en paix et avec joie. Elle mourut le 6 juillet 1902, en portant le crucifix et une médaille de Notre Dame.
Elle fut canonisée par le pape Pie XII en 1950, et fait partie des saints.
Elle était une enfant angélique dont la piété pouvait être observée par tous ceux qui la connaissaient. Son amour pour Dieu lui gagna la grâce de faire sa Première Communion.
Maria avait été grandement affectée par la mort de son père. Mais elle était une courageuse petite fille qui aidait sa mère, travaillant dans les champs, en prenant soin de ses quatre frères et sœurs plus jeunes.
Son désir de rester vierge pour son Jésus bien-aimé la conduisit au martyr. Son amour de la pureté lui coûta quatorze blessures graves dont neuf étaient très profondes.
Cependant elle pardonna à son assassin, le voulant avec elle au Paradis. C’est grâce à ce pardon qu’Alessandro se convertit. Il alla en 1937, à l’âge de 55 ans, rencontrer la mère de sa victime et lui demander pardon. Comme sa fille, elle lui pardonna avec joie.
Maria Goretti est la patronne des jeunes en général : les enfants, les martyrs, les vierges. Elle est invoquée contre l’appauvrissement, la pauvreté, la perte des parents, les victimes d’enlèvements.
Visite de la ferme où Maria fut attaquée. C’était par un jour d’été torride, alors qu’elle gardait sa petite sœur et préparait le repas dans la cuisine.
Son corps est enterré dans l’église de Nettuno, tout près de la ferme.
Nettuno est une ville et une commune de la province de Rome, le Latium. Elle est située à 60km au sud de Rome dans l’Italie centrale.
Lire la suiteNazareth, littéralement, "la gardienne", est au début de l'ère chrétienne, un petit village rural d'une cinquantaine de familles. C'est là que Jésus a grandi, qu'il a passé la plus grande partie de sa vie.
Les paraboles de Jésus sont toutes imprégnées de la vie concrète de la campagne, le semeur, l'ivraie, le joug, le trésor caché, le berger, la brebis égarée...
Les bords du lac de tibériade n'ont guère chargés. En parcourant la Galilée, l'évangile à la main, nous comprendrons de façon renouvellée cette cité qui n'a pas vieilli depuis 2000 ans.
Notre Dame du Mont Carmel (extrait du Bulletin n°264)
1. Le Mont Carmel
Comme son nom l’indique, l’Ordre du Carmel est né géographiquement au Mont Carmel, lieu marqué par la présence du prophète Élie (IXème siècle avant Jésus-Christ) dont l’histoire est relatée dans le livre des Rois (1R 17-19.21-2R 2).
C’est au Mont Carmel qu’eut lieu la célèbre dispute avec les prophètes de Baal, qui marqua la puissance de Dieu sur les dieux étrangers (cf. 1R 18).
Au début du XIIIe siècle, les ermites qui vivaient dans cette montagne, près d’une source appelée source d’Élie, reçurent leur Règle du patriarche de Jérusalem, Albert. Ce texte traduit bien l’idéal monastique que la tradition patristique a transmise à travers la figure d’Élie : celui-ci est l’archétype du moine, par sa vie pauvre, son célibat, l’épreuve du désert avant la rencontre avec Dieu.
N’ayant pas de fondateur, les Carmes ont trouvé en Élie leur guide et leur Père ; ils ont retenu comme devise ses deux cris qui résument l’idéal carmélitain : « Il est vivant le Seigneur devant qui je me tiens ! » (1R 17,1 ;18,15) et « Je brûle de zèle pour le Seigneur, Dieu de l’univers ! » (1R 19, 10.14)
A l’Horeb, après une longue marche de quarante jours et quarante nuits, avec pour seule nourriture le pain et l’eau apportés par un ange, Élie rencontre Dieu, dans le silence.
Sur la montagne de la Transfiguration, devant les apôtres Pierre, Jacques et Jean, Élie apparaît avec Moïse dans la lumière glorieuse du Christ.
A l’instar du prophète, la vocation du Carmel est de se tenir en présence du Dieu vivant, c’est-à-dire veiller dans une prière continuelle, silence et dialogue d’amour, contemplation du Dieu vivant et intercession pour le monde.
A travers la figure d’Élie, le Carmel a reçu deux notes caractéristiques : le goût de la solitude, du silence où Dieu parle au cœur et le sens de la paternité spirituelle.
2. Saint Simon Stock
En 1166 naissait un petit Anglais : Simon Stock. Chez ses parents, de très noble famille, on menait grand train, surtout à l’époque de la chasse, mais aux réceptions, Simon préférait la solitude des bois.
Simon entendait plutôt parler des grands moines auxquels l’Angleterre, l’Irlande, la France et la Germanie devaient non seulement leur Foi, mais l’instruction et la Science ; cela l’ouvrait au recueillement. A douze ans, Simon Stock s’évade et se cache dans les bois. Près d’une petite fontaine il trouve un chêne creux dont il fait sa cabane. Il vit là trente-trois ans, et ce n’est pas banal, vu son nom ou surnom : « Stock » : tronc, tas de bois. Nous disons nous aussi un stock de bois.
Dans son désert, notre ermite a pourtant des « visites »… des visites du ciel… Un jour, la Sainte Vierge, pour laquelle il a une extrême dévotion, lui annonce que les Carmes membres d’un ordre religieux consacré à Marie viennent d’arriver en Angleterre, et ajoute qu’elle serait heureuse de le voir entrer dans son ordre : l’ordre de Notre-Dame du Mont-Carmel.
Aussitôt, Simon quitte son tronc d’arbre, sa claire fontaine, et s’en va rejoindre les religieux inconnus, arrivés d’Orient.
À peine est-il Carme que Simon demande à partir en Terre-Sainte. Après six mois, de retour sur son île, en Angleterre, notre Carme n’a plus qu’une idée : par ses prières, ses pénitences, sa parole, travailler ardemment au règne de Dieu. Le protestantisme n’a pas encore divisé l’Angleterre. Elle est toute catholique-romaine, mais peut-être n’est-elle plus, comme aux tout premiers temps du christianisme, « l’île des saints ». Aux Carmes de reprendre et de continuer l’œuvre des grands moines d’Occident, fils de Martin de Tours et de Benoît… Seulement leur règle n’est pas reconnue. Qui sont ces moines d’Orient ? Quand, élu Général de son Ordre, Simon Stock demande au Pape de l’approuver, il se trouve des gens pour le dénigrer. Le Carmel est menacé dans son existence même. Il doit affronter une crise marquée par le passage d’un grand nombre de ses religieux vers d’autres ordres mendiants, franciscain ou dominicain comme le conseillait le quatrième concile du Latran (1215).
Ne sachant qui croire, le Pape prie la Sainte Vierge de l’éclairer. Elle se montre à lui et lui dit : « Accorde aux Carmes, la grâce qu’ils te demandent. (...) »
Sans plus tarder, le Pape approuve la Règle de l’Ordre du Carmel en 1226.
3. Le Scapulaire
Ainsi encouragé, Simon supplie Notre-Dame d’accorder de nouvelles faveurs : « Montrez que vous êtes notre mère ! Fleur du Carmel, Mère incomparable, par un signe sensible, donnez aux Carmes un privilège de protection ». Il disait chaque jour cette prière :
« Fleur du Carmel, Vigne fleurie, Splendeur du Ciel, Vierge féconde, Unique, Douce mère, mais qui ne connut pas d’homme, aux Carmes accorde tes faveurs, Etoile de la mer. »
La Sainte Vierge paraît alors en grand cortège, scapulaire en main et lui fait don de ce saint habit. Le scapulaire des Carmes et Carmélites est une longue bande de tissu brun, avec, vers le milieu, une large ouverture pour passer la tête, de sorte qu’il retombe sur le dos et sur la poitrine. Et la Sainte Vierge de lui dire : « Reçois mon fils, ce scapulaire. Celui qui mourra revêtu de ce saint habit, sera préservé de l’enfer. C’est un signe de salut, une sauvegarde dans les périls, un gage de paix et d’alliance éternelle ».
Elle dit cela à Cambridge, le 16 juillet 1251.
Le Pape Innocent IV bénit le scapulaire et y attacha de nombreux privilèges.
Et voici que la Sainte Vierge, dans sa bonté, apparaît de nouveau ; cette fois, au Pape Jean XXII. Elle redit quel merveilleux privilège elle accorde aux Carmes par son scapulaire, et non seulement à eux, mais à tous ceux qui, de près ou de loin, font partie de la grande famille du Carmel. Elle les préservera de l’enfer et, ajoute-t-elle, « si à leur départ de ce monde ils courent vers le purgatoire, Moi, leur Mère j’y descendrai par grâce le samedi d’après leur mort et je délivrerai tous ceux que je trouverai dans le purgatoire, et je les mènerai au ciel ».
Avez-vous remarqué ? le samedi ; c’est pourquoi cette indulgence est appelée indulgence sabattine.
La première chose est de recevoir le scapulaire qui consiste pour l’ensemble des fidèles en deux petits morceaux de drap, retenus sur les épaules par un cordon. Depuis quelques années, l’Église a même permis dans certains cas de le remplacer par une médaille du scapulaire.
Bien sûr, il faut y joindre une vie vraiment chrétienne, pure, mortifiée, apostolique, et puis demander à son confesseur d’indiquer quelques prières à dire, par exemple le chapelet.
Au lendemain de la communion solennelle, dans beaucoup de paroisses, tous les enfants recevaient le scapulaire.
Le 16 juillet 1951, à l’occasion du septième centenaire du scapulaire, Sa Sainteté le Pape Pie XII a écrit au Père général des Carmes une lettre dans laquelle il lui dit : « Vêtement marial, le saint scapulaire est certainement un signe de garantie de la protection de la Mère de Dieu ».
Il faut donc remettre en honneur le port du scapulaire.
Conclusion
Faut-il dire que le Scapulaire dispense de porter sa croix chaque jour à la suite de Jésus ? certes non. Mais cet habit, qui fait de nous les serviteurs de la Très Sainte Vierge Marie, sera une source de grâces qui nous rendront plus facile les sacrifices et renoncements qu’exigent la fuite du péché et l’imitation de notre Sauveur, seul chemin qui conduit au bonheur du ciel.
Jean-Paul II : « Par l’intermédiaire du Scapulaire, les dévots de la madone du carmel expriment leur volonté de modeler leur existence sur l’exemple de Marie, la Mère, la Patronne, la sœur, la Vierge très pure, accueillant avec un cœur purifié la Parole de Dieu et se dédiant avec zèle au service des frères... » (26 juillet 1988). ●
Source : http://www.carmel.asso.fr/La-figure-d-Elie-au-Carmel.html
Source : extrait du livret Le Scapulaire du Mont-Carmel, éditions Traditions Monastiques
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Pietrelcina est la ville natale de Padre Pio : il y a vécu de 1887 à 1903. Il la quitta pour devenir capucin.
A Pietrelcina, tout parle de Padre Pio : de l’humble maisonnette où il naquit, à la petite église de Sant’Anna où il fut baptisé, au chemin qu’il parcourait en récitant le chapelet, à la maison de campagne de la famille Forgione à Piana Romana, où, sous un orme, il reçut les premières stigmates, qui disparurent par la suite pour réapparaître en 1918 de façon visible et durer jusqu’à la mort.
Il y retourna, envoyé par ses supérieurs, pour raisons de santé. Le séjour, qui venait durer quelques semaines, dura de 1909 à 1916.
Dans une lettre écrite en 1926, Padre Pio écrivit de sa ville natale :
« Je la porte toute entière dans mon cœur ».
Kerizinen est ce hameau de Plounévez-Lochrist entre Brest et Morlaix où Jeanne-Louise Ramonet naquit le 7 Octobre 1910 dans une modeste famille de cultivateurs. Elle était la quatrième de neuf enfants. Durant sa jeunesse, elle souffrit d'une santé déficiente.
En 1936, emmenée à Lourdes, elle en revint partiellement guérie, ce qui lui permit d'assumer son travail à la ferme, qu'elle avait reprise au décès de ses parents. Elle y travailla jusqu'à sa retraite en 1970.
De 1938 à 1965, elle eut des apparitions de Jésus et de Marie* dans un champ proche de sa maison. Depuis sa retraite, Jeanne-Louise récitait tous les jours le Rosaire à 15 heures avec les pèlerins.
Elle a toujours vécu à Kerizinen, où elle s'est éteinte, munie des sacrements de l'Eglise, le dimanche 19 février 1995, à l'âge de 84 ans.
Elle repose au cimetière de Plounévez-Lochrist.
Les apparitions dont bénéficia Jeanne-Louise furent presque toutes accompagnées de messages, dont plusieurs insistent sur la compassion de Marie. Lorsqu'ils apparaissent ensemble, Jésus et Marie dévoilent leurs deux Coeurs unis par un glaive, et demandent que soit répandue dans le monde la dévotion à leurs « deux Coeurs Unis dans le Saint Esprit. »
Le Christ et la Sainte Vierge nous avertissent des graves périls qui menacent l'Eglise, la France et le monde, mais nous assurent aussi d'un prochain renouveau si nous nous convertissons : ils insistent sur la nécessité de recevoir les sacrements de la Réconciliation et de l'Eucharistie, sur la pratique de l'amour du prochain et sur l'importance de la prière, surtout du Rosaire médité.
Une source, promise par Notre Dame en 1949, a jailli en 1952 en contre-bas du champ des apparitions. De nombreuses grâces ont été obtenues par cette eau. En 1949, sur le lieu même des apparitions, une petite guérite en verre fut offerte pour abriter une statuette de la Vierge. En 1956, un petit oratoire fut construit pour abriter les pèlerins. Ceux-ci ne cessant d'affluer, un grand oratoire englobant le premier fut bâti en 1976. il existe aussi depuis 1992 un accueil de jour, l'Accueil St Joseph.
Le Rosaire est récité tous les jours à 15 heures dans l'oratoire, aux grandes intentions de l'Eglise, du monde et pour les pèlerins.
* en présentant les faits concernant Jeanne-Louise Ramonet, il n'est nullement question d'anticiper ou contredire le jugement de l'Eglise sur ce phénomène.
Lire la suiteLa basilique du Sacré-Cœur, dite du Vœu national, située au sommet de la butte Montmartre, dans le quartier de Clignancourt du 18° arrondissement de Paris, est un édifice religieux parisien majeur.
La construction de cette église, monument à la fois politique et culturel, suit l'après-guerre de 1870. Elle est déclarée d'utilité publique par une loi votée le 24 juillet 1873 par l'Assemblée nationale de 1871. Elle s'inscrit dans le cadre d'un nouvel « ordre moral » faisant suite aux événements de la Commune de Paris, dont Montmartre fut un des hauts lieux. Avec près de onze millions de pèlerins et visiteurs par an, c'est le second monument religieux parisien le plus visité après la cathédrale Notre-Dame de Paris
Depuis longtemps la colline de Montmartre a été un lieu de culte : paganisme gaulois supposé puis temples gallo-romains dédiés à Mercure et probablement à Mars ; culte chrétien après le martyre de l'évêque Denis au III° siècle, chapelle surmontant la crypte du martyrium de saint Denis, construction au XIIe siècle de l'église Saint-Pierre, parmi les plus anciennes de Paris, pour l’abbaye royale de Montmartre par le roi Louis VI et sa femme Adélaïde de Savoie. Le nom de la colline de Montmartre vient probablement du nom du lieu, Mons Martis (mont de Mars). L'église de Montmartre qui s'est substituée aux temples romains a été élevée en l'honneur des saints martyrs saint Denis, Rustique et Éleuthère décapités selon la légende sur la colline et dont une chapelle, située sur le flanc sud de la butte, devait commémorer le lieu traditionnel du supplice, en prenant le nom de Saint-Martyre. Le mont de Mars a donc pu être réinterprété vers le IXe siècle en Mont des Martyrs (Mons Martyrum), puis par dérivation populaire en « mont de martre », martre signifiant « martyr » en ancien français. La substitution toponymique du mont païen par le mont chrétien reste cependant hypothétique et la double étymologie (mont de Mars et mont des Martyrs) est encore actuellement traditionnellement proposée. Il faudrait, « pour pouvoir trancher la question, savoir comment le peuple, dans son langage parlé, appelait cette colline avant le IXe siècle, puisque c'est à cette époque que les documents écrits enregistrèrent le changement de nom. »
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A 45 km de Grenoble, sur la rive droite de l’Isère, face au Vercors, les coteaux des Préalpes dominent la vallée sud du Grésivaudan réputée, de nos jours, pour la culture des noyers avec l’appellation « Noix de Grenoble ». Au-dessus de Vinay, le hameau des Plantées (ou Plantes) s’est appelé « Notre-Dame de l’Osier » en 1657, avant d’être érigé en paroisse en 1830 puis en commune en 1869.
Quel type d’événement a bien pu se produire pour justifier cette nouvelle dénomination ?
Lire la suiteBernadette à Nevers (1866-1879)
Les premiers jours
Le soir du 7 juillet 1866, avec la supérieure de Lourdes et deux autres jeunes filles, Bernadette Soubirous franchit le seuil de la Maison-Mère à Nevers, appelée alors Saint-Gildard.
Dès son arrivée, elle peut lire les mots « Deus Charitas est », gravés dans la pierre du fronton de la Maison. Des mots disent l’esprit de la Congrégation depuis sa fondation.
Le lendemain de son arrivée à Saint Gildard, dans son costume de pyrénéenne, Bernadette fait pour la dernière fois le récit des apparitions devant 300 sœurs rassemblées pour l’écouter.
Après quoi, elle entre dans le temps de formation à la vie religieuse.
Sa vie quotidienne de Sœur de la Charité de Nevers
Le 30 octobre 1867, avec 44 novices, Bernadette fait son premier engagement dans la vie religieuse. Elle aurait aimé partir dans une communauté pour prendre soin des malades et des pauvres. Parce que sa santé ne le lui permet pas, elle reste à la Maison Mère avec l’emploi d’aide-infirmière et celui de la prière.
Au cours de ses 13 années à Saint-Gildard, Bernadette sera successivement aide-infirmière, responsable de l’infirmerie, sacristine et le plus souvent malade elle-même. Sa vie est simple, ordinaire. Bernadette a un caractère joyeux, elle est disponible à ce qu’on lui demande. « Je ne vivrai pas un instant que je ne le passe en aimant ».
Elle fait de longs séjours à l’infirmerie. Atteinte d’une tumeur à un genou et d’une tuberculose pulmonaire qui la font beaucoup souffrir. Elle meurt le 16 avril 1879, elle a 35 ans. Elle est inhumée dans la chapelle Saint Joseph au milieu du jardin.
Elle sera canonisée, déclarée sainte le 8 décembre 1933.
Son corps
Aujourd’hui encore, le corps de Bernadette Soubirous demeuré intact, est exposé dans la chapelle principale du Sanctuaire.
L’Eglise nous la propose comme témoin et nous invite à venir la rencontrer.
Les démarches pour la béatification et la canonisation sont engagées et pour cela, trois reconnaissances du corps ont lieu en 1909, en 1919 et en 1925.
A chaque fois, le corps est découvert intact.
En 1925, déclarée bienheureuse, son corps est déposé dans une châsse placée dans la Chapelle où elle se trouve toujours. Bernadette est déclarée sainte en 1933.
Venez rencontrer Bernadette à Nevers. Elle est là comme une présence, un appel à regarder Jésus son « seul Maître ».
Les mots, les écrits et les paroles de sainte Bernadette
Bernadette a appris à lire et à écrire seulement à l’âge de 14 ans. De ses écrits lorsqu’elle était sœur de la Charité de Nevers à Nevers, on peut retenir son « carnet de notes intimes » (1873-1874), quelques notes éparses et sa correspondance avec sa famille.
A propos de ses rencontres avec la Dame :
« Elle me regardait comme une personne qui parle à une autre personne »
« Je ne suis pas chargée de vous le faire croire, je suis chargée de vous le dire »
A propos de son choix de vie :
« J’aime soigner les pauvres et les malades, je resterai chez les Sœurs de Nevers »
A propos de sa vie quotidienne de sœur de la Charité de Nevers :
« Je ne vivrai pas un instant que je ne le passe en aimant »
« J’aurai toujours assez de santé mais jamais assez d’amour. »
« Le premier mouvement ne nous appartient pas, mais le second nous appartient. »
Sur sa vie intérieure :
« Jésus seul pour maître, Jésus seul pour richesse, Jésus seul pour ami »
« Dieu parle au cœur sans aucun bruit de parole. »
« O Jésus donnez-moi, je vous prie le pain de l’humilité… le pain de Charité… »
Quelques jours avant sa mort :
« O, mon Jésus, que je l’aime !»
« Je suis moulue comme un grain de blé. »
« Je n’oublierai personne. »
Prier avec Bernadette
Avec les mots de Bernadette :
« O Jésus donnez-moi je vous prie le pain de l’humilité, le pain d’obéissance, le pain de charité, le pain de force pour rompre ma volonté et la fondre à la vôtre, le pain de patience pour supporter les peines que mon cœur souffre, le pain de ne voir que vous seul en tout et toujours »
« J’ai espéré en vous Seigneur. Soyez ma maison de refuge car vous êtes ma force»
« Celui-ci me suffit… Jésus seul pour richesse »
Lire la suiteSaint Charbel, né Youssef Antoun Makhlouf à Bekaa Kafra (Nord du Liban) le 8 mai 1828, et décédé le 24 décembre 1898, est un prêtre et moine-ermite libanais de l'Église maronite, ayant prononcé ses vœux religieux au sein de l'Ordre libanais maronite.
Depuis sa mort, c'est un saint thaumaturge, dont le tombeau n'a jamais cessé d'attirer des pèlerins toujours plus nombreux, chrétiens et non chrétiens et de toutes cultures. Il est officiellement le saint patron du Liban.
Sa vie sainte de l’enfance à la mort le fera béatifier en 1965 et canoniser en 1977 par le pape Paul VIl. Il est liturgiquement commémoré dans l'Église catholique entière le 24 décembre, jour de sa mort, et aussi dans le rite romain par une mémoire facultative le 24 juillet.
L’histoire ne s’arrête pas à Pontmain en Mayenne (France-53) ! Aujourd’hui au Liban, à Béchouate, Notre-Dame de Pontmain fait parler d’Elle !
Si de nombreux fidèles s’étant rendus dans la Mayenne ont fait état de grâces reçues à l’occasion de pèlerinages, Notre-Dame de Pontmain réalise aujourd’hui encore des prodiges.
En effet, une statue représentant la Sainte Vierge telle qu’Elle est apparue à Pontmain en 1871, s’anime et opère des guérisons miraculeuses au Sanctuaire de Notre-Dame de Béchouate situé à Deir El-Ahmar, à une centaine de kilomètres de Beyrouth.
Le soir du 21 août 2004, le jeune Mohammed Hawadi, jordanien de confession musulmane, pénètre dans le Sanctuaire accompagné de son père. En arrivant à hauteur de la statue de Notre-Dame de Pontmain, il se met, sans en prendre réellement conscience, à dire la prière suivante : “ Salut à Toi, Vierge Marie, Reine du monde, de la paix et de l’amour. Des vieillards, des femmes et des enfants tombent de par le monde. Instaure la paix, l’amour et la liberté sur la face de la terre, O Reine du monde. ”
Cette prière spontanée, presqu’inconsciente, est récitée alors que la statue de Marie commence à se mouvoir sous les yeux de l’enfant. La représentation de Notre-Dame de Pontmain cligne des paupières et ses pupilles se déplacent horizontalement puis verticalement, “ comme pour évoquer le signe de croix ” déclarent les témoins de ce phénomène surnaturel. Ce soir là, ainsi pendant les jours suivants, de nombreux fidèles constatent que la statue exsude une huile odorante.
Cet évènement va immédiatement attirer des dizaines de milliers de pèlerins de tout le Liban mais aussi des pays voisins. Le Sanctuaire ne désemplit pas, de jour comme de nuit.
Le père Fady Bassil est un homme du terroir, un homme pieux et pratique. Assisté d’un autre prêtre, le père Elie Akoury, et sous la direction de l’évêque Mgr Mounged el-Hachem, son bon sens et ses dons administratifs ne sont pas de trop pour mettre de l’ordre dans toute cette invasion. Des milliers de fidèles, descendant de bus climatisés, submergent tous les jours le sanctuaire et la paroisse, sans lui laisser le temps de respirer. Dans l’après-midi, la foule marque un temps de pause et la chapelle est plus accessible. Mais les huit messes quotidiennes célébrées désormais à Béchouate sont indispensables pour servir les fidèles. La dernière messe est célébrée à 22 heures, et la procession autour de l’église est suivie par plus de 500 fidèles. Pour éviter la chaleur de la journée et la foule, des pèlerins viennent sur place dès minuit. Le père Bassil a pu compter jusqu’à huit cars arrivant sur place à cette heure tardive... sinon très matinale. En cours d’avant-midi, il est impossible de s’y recueillir tant la foule est dense.
Encouragé par le patriarche maronite et par le nonce apostolique, qui a visité les lieux incognito, un extraordinaire effort d’organisation a été déployé pour conduire la foule à la prière. Cet effort a réussi et les confessions se multiplient dans la grande église. C’est un signe qui ne trompe pas. La hiérarchie religieuse reste prudente quant à l’authenticité du phénomène, comme de coutume.
Sainte Odile : la Vierge d’Alsace
Odile de Hohenbourg (aujourd’hui le Mont Sainte Odile), voit le jour en 660 à Ehenheim, l’actuelle Obernai, dans le château de son père, le Duc d’Alsace Etichon –Adalric (635 – 690). Sa mère, Bereswinde (635 – 700), pieuse et charitable, est la nièce de Saint Léger, évêque d’Autun (615 – 679). Mais à la naissance de l’enfant, le Duc constate qu’il ne s’agit pas du garçon pouvant assurer sa dynastie, mais d’une fille et de surcroît aveugle. Furieux, Adalric ordonne qu’elle soit tuée et ainsi il n’en entendra plus jamais parler. Mais sa mère la confie d’abord à une nourrice pour l’élever secrètement à Scherwiller, puis craignant des indiscrétions, l’envoie au couvent de Palma, aujourd’hui l’abbaye Sainte Odile de Baume-les-Dames, dont l’abbesse était l’une de ses tantes.
Le Sanctuaire Notre Dame des Trois Épis est le seul lieu d’apparition mariale en Alsace et l’un des plus anciens lieux d’apparition au monde reconnu par l’Église. Pèlerins, adorateurs ou simples visiteurs, ou vous souhaitiez vous ressourcer dans un cadre agréable, le sanctuaire est heureux de vous accueillir pour un jour.
Lire la suiteChère au pape François, Notre-Dame du Silence a désormais son sanctuaire.
Le Saint Père porte en effet une dévotion particulière à Notre-Dame du Silence, dont une icône figure même dans l’ascenseur qu’il utilise chaque matin.
En mars dernier (2019), le frère Emiliano Antenucci, provincial de l’Ordre des Capucins des Abruzzes, a eu une audience privée avec le pape. Deux jours plus tard, le Saint-Père a envoyé une lettre au directeur capucin, le père Nicola Galasso, disant : « Il serait bon de trouver un lieu, une église, où la dévotion publique à Notre-Dame du Silence pourrait être possible. Pensez-y et proposez-moi quelque chose. »
Les prêtres, en collaboration avec la direction générale de l’Ordre, ont commencé à chercher un endroit. Ils jetèrent leur dévolu sur l’église Saint-François d’Assise, dans le monastère capucin d’Avezzano, abandonnée depuis une décennie.
Le Père Antenucci a révélé que la dévotion à Notre-Dame du Silence dans le sanctuaire « sera un signe de l’importance du silence » dans le monde d’aujourd’hui, en ligne avec le magistère du Saint-Père, qui la considère « fondamentale » pour la vie spirituelle.
L’ouverture du sanctuaire a eu lieu le 1er mai 2020 et l'inauguration officielle le 8 septembre 2020
Ignace de Loyola (1491-1556), prêtre théologien basque-espagnol est l’un des fondateurs et le premier supérieur général de la Compagnie de Jésus - en latin abrégé « SJ » pour Societas Jesu - congrégation catholique reconnue par le pape Paul III en 1540 et qui prit une importance considérable dans la réaction de l’l’Eglise catholique aux XVI et XVII èmes siècles face à l’ébranlement causé par la Réforme protestante.
Auteur des Exercices spirituels, il fut un directeur de conscience. La spiritualité ignatienne est l’une des principales sources d’introspection religieuse et de discernement vocationnel dans le catholicisme. À la tête des Jésuites, il devint un ardent promoteur de la réforme tridentine, aussi appelée Contre-Réforme. Il orienta sa congrégation vers l’œuvre missionnaire, en particulier vers les Indes orientales, l’Afrique et les colonies espagnoles d’Amérique du Sud. Il est liturgiquement commémoré le 31 juillet.
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